La bande de Gaza pourrait devenir une zone idéale de recrutement pour le groupe Etat islamique (EI), a déclaré samedi le ministre qatari des Affaires étrangères, selon Reuters.
Le Qatar, riche pays du Golfe, est l’un des principaux partisans et financiers du Hamas, le groupe islamiste au contrôle de la bande de Gaza.
Le chef de la diplomatie Sheikh Tamim Bin Hamad al-Thani estime que « le blocus de Gaza ordonné par l’Egypte et Israël a fait de l’enclave palestinienne qui compte 2 millions d’habitants, une prison en plein air ».
« Si nous ne faisons rien, l’EI les recrutera facilement », a-t-il expliqué, avant d’ajouter qu' »ils pourront lancer des opérations depuis Gaza aisément ».
Hamad al-Thani met en garde contre les conséquences du blocus et contre la fracture intra-palestinienne entre le Hamas et le mouvement rival du Fatah, parti du président de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
« Leur réconciliation serait un soulagement pour le peuple de Gaza », a-t-il indiqué.
« Oublier la Palestine serait risqué », a-t-il insisté, faisant référence à l’objectif palestinien d’un Etat indépendant.
Le Qatar avait déjà annoncé en juillet qu’il paierait le salaire des fonctionnaires gazaouis, sans rémunération depuis des mois faute d’un accord entre le Hamas et l’Autorité palestinienne.
L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, avait ordonné un versement de 113 millions de riyals (28 millions d’euros) aux fonctionnaires de la bande de Gaza.
Le but est de « réduire la souffrance des frères de la bande de Gaza et de les aider face aux difficultés financières qu’ils subissent en raison du blocus », avait-il déclaré.
Comme prévu depuis des années, une confrontation hamas pro iranien chiite et milices sunnites ne se fait plus attendre, ils sont face à face et les pro-iraniens devrons céder les cordons de la bourse et du pouvoir, cela se fera dans le sang, un peu semblablement à ce qu’il se passe en Syrie, voir 100 fois pire !
« réduire la souffrance des frères de la bande de Gaza et de les aider face aux difficultés financières qu’ils subissent en raison du blocus »: c’est ce qu’on appelle une économie de rente de situation. La « souffrance » est une marchandise qui se vend très bien à condition qu’elle puisse être attribuée aux Juifs.