Ce n’est pas la première fois que les relations troubles entre la classe politique française et les monarchies du Golfe sont évoquées. Mais le livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot va bien plus loin que les soupçons ou les accusations de collusion habituelles.
Dans « Nos très chers émirs« , les deux journalistes décrivent en détails les démarches supposées de certains hommes et femmes politiques français pour quémander de l’argent ou des cadeaux à l’ambassadeur du Qatar à Paris.
Ils citent notamment le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, les anciens ministres Rachida Dati, Jack Lang et Dominique de Villepin, des députés, des sénateurs, des maires…
Les rumeurs sont nombreuses quand on en vient aux liens étroits qu’entretiennent certains hommes politiques français avec le Qatar, notamment. Mais le journaliste Christian Chesnot, l’a assuré jeudi 20 octobre sur France Inter, il a des éléments probants : « des SMS, des lettres, des témoignages… » D’autant plus que « l’émir du Qatar est engagé dans une lutte anticorruption et veut faire place nette, explique le journaliste. Et le problème, c’est que les hommes politiques ont des mauvaises habitudes », qui s’expliquent notamment par la pratique de la diplomatie du carnet de chèque par le précédent ambassadeur du Qatar à Paris. Mais aujourd’hui, « ils sont excédés, il y a une forme de ras-le-bol. On ne peut pas réduire la relation France-Qatar à ces turpitudes. » Surtout que, depuis les attentats de novembre à Paris, s’est développée chez les politiques français une tendance au « Qatar bashing », qui n’a certainement pas encouragé la générosité de l’émir.
Jusqu’à récemment, l’ambassade du Qatar à Paris, « c’était tout à la fois un distributeur de billets de 500 euros, une agence de voyage et la boutique du Père Noël, révèle Christian Chesnot. C’est-à-dire que pendant plusieurs années, jusqu’à aujourd’hui, le Qatar reçoit des sollicitations, des demandes de subventions (…) et puis il y a des hommes politiques qui sont vraiment à l’offensive, qui demandent de l’argent, quoi ! »
Parmi ces hommes politiques, un ministre. Le secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, aurait ainsi voulu imposer à l’ambassadeur de financer une agence de communication pour « gérer » les déclarations de certains hommes politiques, notamment pour éviter des commentaires négatifs sur le Qatar. « Il disait à nos diplomates à Paris : ‘En tant que ministre chargé des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar, ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement’. Il nous faisait littéralement du chantage », se souvient un officiel à Doha, la capitale de l’émirat, cité par Le Point, qui publie les bonnes feuilles de « Nos très chers émirs ». Le nouvel ambassadeur, Meshaal al-Thani, qui « en a assez des hommes politiques français qui le prennent pour une banque », selon un de ses proches, a tenté d’éluder pendant un an, avant de finalement accorder une entrevue à Jean-Marie Le Guen, pour lui opposer une fin de non-recevoir. Le plan du ministre, selon les informations du Point, était de faire signer au Qatar un contrat avec l’agence de communication d’un de ses proches, qui lui aurait alors reversé 10.000 euros chaque mois.
Le secrétaire d’Etat a annoncé sur sa page Facebook son intention de porter plainte contre les deux journalistes, ainsi que tous ceux qui « reprendraient ces propos mensongers ».
Ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati aurait également tenté de profiter des largesses qatariennes. En tant que maire du luxueux VIIe arrondissement de Paris, elle avait eu l’idée de lancer un Club des ambassadeurs. « Elle demandait pas moins de 400.000 euros pour son association », se souvient un membre de l’ambassade. Un demande rejetée par Meshaal al-Thani au cours d’un dîner le 22 novembre 2015. Mal lui en a pris. Dès le lendemain, Rachida Dati, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, s’en prend à son pays. « L’Arabie saoudite ou même le Qatar ont une volonté de développer leur idéologie, déclare-t-elle. On a des pays du Golfe qui financent (…) des structures qu’on ne contrôle pas ». De quoi choquer l’ambassadeur : « Elle dîne avec moi en me demandant de l’aider, et le lendemain elle nous traîne dans la boue ».
Les révélations ne s’arrêtent pas là. Deux autres anciens ministres auraient fait des demandes plus ou moins extravagantes aux Qatariens. Jack Lang, qui dirige l’Institut du monde arabe, aurait réclamé des places en classe affaires pour « lui, sa femme, et son ami lorsqu’on l’invite à Abou Dhabi », selon un membre de l’ambassade des Emirats arabes unis. Dominique de Villepin exigerait, lui, des billets en première classe. Il aurait même annulé sa participation à un colloque à Doha car on lui avait proposé des billets en classe affaires, et non en première classe, selon un diplomate qatarien.
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En d’ autres temps, après la dernière guerre, la France allait quémander de
l’ argent aux USA, pour se relever du chaos….
Elle allant maintenant le chercher au Qatar, la France se vassalise et s’ abaisse !
Quel beau progrès !!! 🙁 🙁 🙁
Chesnot et Malbrunot ont été otages des islamistes pendant 4 mois en 2004 en Irak, ils connaissent très bien le monde arabo-musulman, il doit être très difficile de leur raconter des histoires.
De plus ils sont très expérimentés et on peut supposer qu’ils se sont couverts contre les risques évidents de menaces et autres procès auxquels ils vont devoir faire face.
Alors le minable Le Guen peut s’attendre à faire quelques insomnies… allez ouste, du balai !
Lang, Dati, Villepin, que du beau monde… on se doutait qu’ils étaient corrompus jusqu’à la moelle, on commence à avoir des éléments tangibles.
J’espère bien que la liste complète de ces voyous en col blanc, ces politicards véreux sera divulguée, et que des procès leur seront intentés à hauteur des forfaits commis, y compris des procès pour haute trahison, car se vendre à des puissances étrangères dans le cadre d’une fonction politique, c’est de la haute trahison.
Sur qu’il n’y a pas qu’eux en cause, il ne faudrait pas frapper a coup de pied dans la fourmilière, nous aurions de bien drôles de fourmis mis en cause et non des moindres. C’est tout l’establishment politique qu’il faudrait surveiller tellement qu’ils sont imprégnés de cette culture magouilleuse.
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Il n’y a pas de fumée sans feu !…..bien tous brûlés.