Quelque 7 500 juifs ont effectué leur alya à la recherche d’un pays sûr et stable. Ces dernières années, l’Ukraine est devenue, avec la France, le premier pays source pour le « retour » en Israël.
Anna et Dima Lipman vivent dans le kibboutz Mashabbei Sade, au sud de la ville de Beer-Sheva, dans le désert du Néguev.
Sur les bras de Dima, les longs tatouages forment des mots. Leur valeur n’est pas seulement liée à leur sens – « volonté, raison, sentiment » – mais à la langue utilisée, l’hébreu. Une revendication identitaire rare dans son pays d’origine.
Dima Lipman, 28 ans, est ukrainien. Pardon, était. Il a renoncé à son passeport pour changer de vie en Israël, qui l’a accueilli comme l’un des siens, au titre de l’alya.
Il en a fallu, de la volonté, pour s’arracher à Melitopol, 160 000 habitants, cité triste sur la grande route qui descend de l’est de l’Ukraine vers la Crimée, annexée par la Russie.
La raison fut celle du cœur, pour assurer un avenir moins gris à sa fille Miroslava, trois ans et demi. Anna, son épouse de 24 ans, n’a pas hésité longtemps.
Leur sentiment, quelques mois après l’atterrissage à l’aéroport Ben-Gourion, avec neuf valises et 200 kilos d’affaires indispensables ? « Pour l’instant, on se sent comme dans un centre de repos », sourit Dima.
Cette plaisanterie traduit le sentiment d’irréalité qui habite cette petite famille chaleureuse et aimante. Elle s’est installée dans un deux-pièces modeste au milieu d’un kibboutz, dans le désert du Néguev, au sud de la ville de Beer-Sheva.
Le soleil cogne sans merci, les palmiers ne bougent pas, faute de vent. Environ 450 personnes vivent dans cette communauté extrêmement prisée. Il faut patienter deux ou trois ans avant d’espérer y décrocher un logement.
L’Ukrainee est un État d’Europe de l’Est, le deuxième d’Europe par sa superficief. Elle est bordée par la mer Noire et la mer d’Azov au sud, frontalière avec la Russie au nord et à l’est, avec la Biélorussie au nord, avec la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie à l’ouest et avec la Roumanie et la Moldavie au sud-ouest. Sa capitale est Kiev, sa langue officielle, l’ukrainien et sa monnaie, la hryvnia.
Déjà Poutine, a de ma part une certaine sympathie, et c’est en regard de l’Ukraine.
Ce Pays a toujours été infect pour les juifs. Et les charniers emplis de cadavres juifs ne manquent pas.