Les 21 lycéennes nigérianes, qui ont réussi à échapper au groupe terroriste Boko Haram le 13 octobre, ont raconté leur calvaire, dimanche, après avoir retrouvé leurs familles.
« Nous n’avions pas de nourriture pendant un mois et dix jours, mais nous ne sommes pas mortes, Dieu merci ».
Dimanche, les 21 lycéennes nigérianes de Chibok qui ont pu échapper aux djihadistes de Boko Haram quatre jours auparavant, ont pu retrouver leurs familles. Lors d’une cérémonie religieuse, ces jeunes femmes kidnappées avec 197 autres par la secte islamiste en avril 2014 ont témoigné de leur calvaire et leurs difficiles conditions de détention.
Gloria Dame, qui affirme avoir été privée de nourriture pendant presque sept semaines, indique aussi qu’une bombe de l’armée nigériane les a presque atteintes.
« Nous remercions Dieu de nous avoir réunis aujourd’hui. J’étais dans la forêt quand un avion a lancé une bombe juste à côté de moi, mais je n’ai pas été blessée », a-t-elle aussi raconté en langue hausa, très émue et affaiblie par la faim.