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Lutte contre le terrorisme: Pour certains juges « l’essentiel est … de ne surtout pas stigmatiser les Fichés S »


Lutte contre le terrorisme: Pour certains juges « l’essentiel est … de ne surtout pas stigmatiser les Fichés S »

Le 12 septembre dernier, l’émission C dans l’air était intitulé :« Terrorisme : 15 ans et déjà radicalisé ! » Outre un responsable du Centre de recherche sur le renseignement, Eric Denécé, il y avait deux autres participants remarquables à cette émission :

  • Dounia Bouzar est anthropologue. Elle est directrice du Centre de prévention contre le radicalisme sectaire lié à l’islam.
  • Serge Hefez est psychiatre. Il est responsable de l’Unité de thérapie familiale à la Pitié Salpétrière. Dans ce cadre, il reçoit et aide de nombreuses familles de radicalisés.

Même si je n’adhère pas totalement aux propos de ces intervenants, je souhaite vraiment leur rendre hommage car ce sont des professionnels de terrain, à l’évidence pleins de dévouement pour leur travail, de pragmatisme et on imagine sans peine le succès de leur action.

Cet hommage sera d’autant plus enthousiaste qu’en face d’eux, se trouvait la caricature du juge « rouge » pétri de compassion pour les délinquants et d’ignorance méprisante pour les victimes. Il s’agissait de Laurence Blisson, juge d’application des peines au tribunal de Bobigny, et qui est également – personne n’en a été surpris – secrétaire générale du syndicat de la magistrature !

1 – Un jeune radicalisé est avant tout un enfant en danger …

« Ce qui est important, c’est de ne pas appliquer cette logique de la dangerosité aux mineurs comme on peut le faire très facilement aux majeurs. On est en face d’adolescents en construction … Il faut se rappeler, même si c’est difficile quand on voit ce à quoi on est confronté, le mot danger, il existe quand on parle des mineurs, et c’est l’enfant en danger ! […] Il faut toujours avoir en tête cette préoccupation de ce qu’un enfant qui commet des infractions pénales, même les plus graves, même les crimes, est aussi un enfant en danger ! »

Si on est d’accord sur le fait que la justice doit faire la différence entre un enfant et un adulte, il nous avait échappé qu’avant tout, il fallait considérer que le jeune radicalisé qui s’apprête à poignarder des « koufars » ou des « mécréants » dans la rue est aussi un enfant en danger !

Les victimes de ses coups de poignard ne sont-elles donc que

des dégâts collatéraux du danger qui menace le meurtrier ?

On aura noté le terme « enfant » utilisé pour minimiser la responsabilité du jeune radicalisé. On ne met pas un enfant en prison ! Allons ! Mais un jeune de 15 ans, qui visite régulièrement les sites djihadistes et qui se radicalise peut-il vraiment être considéré comme un enfant ?

2 – Depuis quand les juges ont-ils le pouvoir législatif ?

» On vient de voter en l’espace de trois mois, deux lois qui ont trait à des dispositions anti-terroristes.  Il est surtout urgent d’envisager comment on peut prendre en charge ces mineurs … Il n’est pas urgent, surtout pas, de changer la loi ! »

De la séparation des pouvoirs, j’avais retenu que le pouvoir législatif écrivait la loi, que l’exécutif en contrôlait le respect et que le judiciaire sanctionnait in fine les délinquants …

De quel droit un juge peut-il décréter qu’il ne faut surtout pas changer la loi ?

3 – « Etre sur un théâtre d’opérations de groupes terroristes n’est pas une infraction pénale ! »

« On ne peut pas enfermer des personnes sur une vague suspicion, parce qu’il es fiché S par exemple. Ça serait absolument inacceptable dans une démocratie que cet outil du travail policier, qui n’établit pas la participation à une activité criminelle, soit à la base d’un enfermement ! » Le fait d’être en Syrie n’est pas une infraction pénale aujourd’hui, le fait d’être sur un théâtre d’opérations de groupes terroristes n’est pas une infraction pénale, et il ne faudrait surtout pas que ça en soit une !

N’en déplaise à madame Blisson, le gouvernement a déclaré que nous étions en guerre contre Daesh ! Et être en Syrie, aux côtés des djihadistes, ne serait pas un délit pénal de type « intelligence avec l’ennemi » ? Dans ce cas, il y a urgence – n’en déplaise encore à madame Blisson – à modifier la loi !

4 – L’essentiel est de ne pas stigmatiser des « fichés S »

Question d’un téléspectateur : Les maires possèdent-ils la liste des fichés S qui résident dans leur commune ?

 » Non, évidemment, et heureusement ! Il faut avoir conscience que la fiche S, si elle était connue, aurait des conséquences extrêmement fortes en terme de stigmatisation et avec un risque, aussi, d’effets totalement contre-productifs. Si, parce qu’on est fiché S, on est exclu du dispositif de logements sociaux, que, il y a une préoccupation que c’est connu un peu partout, à l’école, dans tous ces milieux de socialisation, qu’est-ce qu’on produit, derrière, en terme d’exclusion sociale ? Il faut réfléchir à ça »

Je ne sais pas où recrute le syndicat de la magistrature, en tout cas pas dans la filière littéraire ! Quand on lit le charabia de la déclaration précédente ! Mais passons !

Sur le fond, que la liste des fichés S ne soit pas rendue publique, c’est bien normal, mais le maire – premier magistrat de sa commune, il me semble – ne devrait-il pas avoir connaissance de l’identité des individus potentiellement dangereux qui résident dans sa commune ? Le maire de Saint-Etienne du Rouvray, s’il avait eu connaissance de la présence d’Adel  Kermiche dans sa commune, aurait sans doute sensibilisé sa police municipale à ce danger potentiel et peut-être évité l’égorgement du père Hamel …

Mais tout ceci échappe totalement à madame Blisson pour qui le principal est d’éviter la stigmatisation des fichés S !

En conclusion

Quand on entend le discours de Laurence Blisson, on est effrayé de penser aux dégâts que l’application de l’idéologie et de la culture de l’excuse de cette personne a pu causer dans son travail de juge d’application des peines au tribunal de Bobigny.

On comprend mieux ainsi comment des délinquants multirécidivistes peuvent se retrouver pour la dix-septième fois devant un tribunal sans jamais avoir fait un seul jour de prison !

Rappelons-nous ce qu’a déclaré le criminologue Alain Bauer à propos d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’hyper cacher : « Il n’était pas seulement connu des services de police … il était carrément célèbre ! » En effet, entre 2001 et 2012, cet individu avait été condamné 7 fois à un total de … 22 ans de prison. Il n’en avait même pas fait la moitié et avait bénéficié de plus de 3 sursis qui, malgré ses nombreuses récidives,n’avaient jamais été transformés en prison effective !

Vous imaginez aussi les dégâts moraux qu’a pu faire Christiane Taubira dans les esprits de ces juges dont l’idéologie laxiste s’est trouvée renforcée par la personnalité et les déclarations de leur « patronne ». Christiane Taubira, dont toute l’action peut être résumée par une seule de ses déclarations :

 » La prison n’est pas la solution … Elle est le problème »

Source

 

 

 

 

 

 

 

 







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  • 16 thoughts on “Lutte contre le terrorisme: Pour certains juges « l’essentiel est … de ne surtout pas stigmatiser les Fichés S »

    1. Aline1

      Je ne suis pas d’une nature violente – mais à lire les….comment définir sans sortir du cadre légale, les déclarations de cette dame Juge ?

      Je m’abstiendrai, je laisse à l’imagination des lecteurs, deviner les mots que l’on peut être amener à penser, dans de tels cas.

      Je ne suis donc pas violente, mais retenez-moi, j’aurais presque envie de lui donner une bonne fessée à cette dame.

      Mais je suis d’accord il ne faut pas stigmatiser les fichiers F

      Non ! Il faut les neutraliser d’office et sans attendre !

    2. sergeb

      » Non, évidemment, et heureusement ! Il faut avoir conscience que la fiche S, si elle était connue, aurait des conséquences extrêmement fortes en terme de stigmatisation et avec un risque, aussi, d’effets totalement contre-productifs. Si, parce qu’on est fiché S, on est exclu du dispositif de logements sociaux, que, il y a une préoccupation que c’est connu un peu partout, à l’école, dans tous ces milieux de socialisation, qu’est-ce qu’on produit, derrière, en terme d’exclusion sociale ? Il faut réfléchir à ça »
      ALORS IL FAUT VIVRE AVEC ET PRENDRE LES COUPS SANS ROUSPÉTER ET NE PAS OUBLIER DE DIRE MERCI

    3. sergeb

      Ah, J’oubliais de dire qu’Hitler aurait apprécier un tel comportement du jeu démocratique, cela aurait été le nirvana pour les nazis…

    4. Aline1

      sergeb,

      Bonsoir –

      Bien sur, pourquoi punir les familles ? Mais s’en occuper dès qu’ils sont fichés, c’est d’abord leur rendre service à eux (à leurs familles aussi). Les empêcher de s’embringuer dans un processus, qui peut les mener à la mort, et au pire celles des autres.

      Il n’est pas obligé de les stigmatiser en les signalant seulement parce qu’ils sont fichés – mais de s’en occuper, de façon à les neutraliser. Pas forcément de méchante manière.

      Ensuite quand trop tard, ils ont agit, normal de donner leur noms et dire qu’ils étaient fichés.

      Mais je crois que votre intervention était sardonique – alors je partage ce sourire.

    5. Debout

      @1-Aline1

      Bien d’ accord avec vous…Je suis très en colère pour cela et beaucoup d’autres choses, mais je ne commenterai pas les « propos » de cette dame….

      Ne stigmatisons personne et laissons-nous assassiner !!!!…..

      J’ aime bien cette parole de St Augustin déjà certainement évoquée ailleurs :

      « A force de tout voir on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver ! « ….

      Amicalement à vous toutes et vous tous.!

    6. Aline1

      @Debout,

      Je vais vous avouer une chose – mais c’est l’âge et la maturité qui font que je peux vous dire ceci.

      Il y a quantité de citations que l’on reprend pour un oui pour un non – quelquefois à bon escient, d’autres un peu légèrement.

      Entres autres, il y a celle-ci, qui concerne cet article

      « Charité bien ordonnée, commence par soi-même » –

      Je ne l’utilisais souvent que par plaisanterie, pour m’avantager, sans faire grand mal –

      Mais aujourd’hui, je comprends toute la profondeur de cette phrase qui je ne sais dans quelle condition a été dite (du coup j’irai chercher) – mais elle est vraiment intelligente, dans le contexte que nous vivons.

      Et tous les angéliques déviants de notre époque, devraient s’en imprégner, avant de venir nous faire la morale. Parce qu’ils ne font de bien à personne, personne, personne – Vraiment ils devraient s’en rendre compte.

      Bonne soirée, amitiés,

    7. Debout

      6-Aline1

      Vous avez certainement vu et écouté une récente homélie du Père Boulad….

      Cela rejoint nos propos….

      Bien à vous !

    8. Malcolm Ode

      Elle semble prédisposée à s’exciser elle-même sur la place publique pour nous prouver qu’elle n’est pas conne!

      Ça ne sera pas nécessaire.

    9. Malcolm Ode

      @ Aline (6) :

      On dit aussi : Si chacun pensait à soi, il n’y aurait personne d’oublier.

      En fait « si chacun ne pensait qu’à soi » : tout le monde serait oublié!

      « Qui est mon prochain? Celui qui aide son semblable, mais pas celui qui passe outre. Le message est clair si on veut bien comprendre que le Christ ne nous a pas dit d’aimer tout le monde sans circonspection. On finirait tous crucifiés et ça en serait fini de l’humanité.

      Mais pour aider, il faut aussi pouvoir fournir de l’aide…

      Que le Ciel nous en offre toujours la possibilité.

    10. judith

      Stigmatisons les juges et donnons leurs adresses aux terroristes, cela les fera changer d’avis.
      Un couple de policiers décapités devant leur enfant et aucune leçon de bon sens.

    11. alauda

      Rachida Dati disait récemment qu’il y aurait du ménage à faire dans les fiches S, c’est-à-dire que tous ceux qui font l’objet de ce type de surveillance ne sont pas susceptibles nécessairement d’être de terroristes. Soit !

      J’ai entendu sur France Culture un fiché S se demander pourquoi il continuait à l’être, attendu qu’il l’était en raison de sa conversion depuis des années sans embêter le monde. Soit !

      Mais quelqu’un qui se rend en Syrie en dehors de toute structure officielle (ONG, journalisme etc) laisse planer des zones d’ombre sur ses motivations qui méritent, c’est le moins que l’on puisse dire, d’être interrogées à la loupe et observées avec discernement.

      On peut se souvenir du témoignage d’une femme naïve qui s’est fait embrigader dans « la nuit de daech »… A son retour, au bout d’une période de quarantaine à l’écart de la société, elle a pu y être réintégrée. Elle a écrit son témoignage dans un livre.

      Il y a beaucoup de cas de figure différents, c’est certain. Pour autant, les juges peuvent faire des erreurs d’appréciation : le père Hamel a été tué par un fichés S qui a été relâché avec un bracelet électronique. La juge magistrate – encore une femme – a manqué de lucidité et s’est fait roulée dans la farine par la dissimulation d’Adel Kermiche (c’est la première chose qu’ils apprennent sur la voie du djihad) : Trévidic l’avait calculé comme une forte tête (un jeune « déterminé », « suffisant »).

      Ceci dit, 93% des mis en examen pour terrorisme sont placés en détention provisoire, contre 20% pour les droits communs.

      Quant à Laurence Blisson, on retrouvera facilement sa photo présentée devant le fameux MURS DES CONS édifié par le syndicat de la magistrature, dont elle est secrétaire générale, dans ses locaux.

      En matière de crédibilité anti-terroriste, on fait mieux que cette activiste politique qui vient pleurnicher (dans un Français plus qu’approximatif) sur la stigmatisation fantasmée qui menacerait, selon elle, des fichés S, alors que la France porte les stigmates bien réels des victimes du djihad islamique.

    12. Pinhas

      Les fichés S doivent être neutralisés immédiatement.
      Pas d’état d’âme pour ces bombes à retardement .
      Je me répète mais il devient impératif de rouvrir le bagne de Cayenne pour y placer ces criminels en potentiels.

      Tant que les juges et les politiques joueront les bisounours avec ces monstres ,les Français sont en très grand danger.

    13. Jacques B.

      Je suis évidemment d’accord avec ce qui s’est dit précédemment sur ce fil.

      Les fichés S doivent être mis hors d’état de nuire avant qu’ils ne passent à l’acte ; et bien davantage que les fichés S d’ailleurs.

      On est en guerre, oui ou non ? Si oui, comment procède-t-on vis-à-vis de l’ennemi, en temps de guerre ?

      Quant à ceux qui partent en visite touristique en Syrie par les temps qui courent, pour qui nous prend-on, pour des crétins finis ?
      C’est de l’intelligence avec l’ennemi, en temps de guerre, sauf s’il s’agit d’espions, ce qui n’est évidemment pas le cas dans 99,99% des cas. Donc à traiter comme des ennemis en temps de guerre.
      Comment ont été traités les Allemands présents sur le sol français entre septembre 39 et juin 40 ?
      Comment ont été traités les Japonais présents aux USA après l’attaque de Pearl Harbor ?… etc etc etc.
      Réponse : parqués dans des CAMPS de prisonniers, pour la grande majorité.

      Cette juge rouge (qui a d’ailleurs la tête de l’emploi) symbolise à elle seule la déliquescence morale de la justice française, et l’incroyable morgue de trop nombreux juges, qui se croient tout permis parce qu’intouchables – intouchables parce que fonctionnaires non élus. J’envie parfois le système américain, où les juges sont élus et doivent rendre des comptes à la population. La justice, en France, n’est-elle pas rendue au nom du peuple français ? Pour quoi les citoyens n’auraient-ils aucun droit de regard sur la façon dont les juges effectuent leur mission au nom du peuple ? D’où vient cette méfiance constante (que l’on retrouve dans la réticence des politiciens à proposer des référendums) envers le peuple, considéré comme immature, ignorant voire trop stupide pour décider de la voie à suivre, en maints domaines ? Pourquoi ce mépris des « élites » envers les citoyens ? Ont-elles oublié, ces « élites », qu’en France on a l’habitude, périodiquement, de faire un sort à ceux qui méprisent ainsi le peuple ? Qu’ils ne s’étonnent pas si cela se reproduit, car ce que l’on sème, on le récolte aussi.

    14. Soliloque

      Il faut offrir aux fichés S Fauchon, Maxim’s et le Carlton, aux frais des contribuables français, il va sans dire, pour ces pauvres malheureux!

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