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Alors que le ministère de l’Intérieur affirme que c’est l’intervention de la police qui a arrêté la course du camion conduit par le terroriste de Nice, le 14 juillet, un rapport de la sous-direction anti-terroriste présente une toute autre version.
Une simple phrase, issue d’un procès-verbal établi par la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire, pourrait raviver la polémique sur l’efficacité du dispositif policier présent à Nice le soir du 14 juillet 2016, lorsqu’un camion a foncé sur la foule, tuant 86 personnes sur la promenade des Anglais.
Alors que Bernard Cazeneuve avait affirmé « le dispositif de protection a permis à la police nationale d’intercepter le camion et de mettre un terme à sa course meurtrière« , l’enquête de l’anti-terrorisme n’arrive pas à la même conclusion et indique que le camion de 19 tonnes n’a pas été neutralisé mais qu’il a calé:
« A 22 heures 35 minutes et 46 secondes, constatons que le camion terroriste cale. Il ne repartira plus »
Un procès-verbal qui contredit le ministère
Rapportée par un journaliste dans l’émission Quotidien du 29 septembre, présentée sur la chaîne française TMC par Yann Barthès, cette révélation semble aller à l’encontre de la version défendue par le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce dernier avait en effet indiqué que c’était l’intervention des forces de l’ordre qui avait permis de «mettre un terme» à la «course meurtrière» du terroriste Mohamed Lahouaiej Bouhlel.
Selon le rapport cité par le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch, les événements se seraient déroulés différemment.
A «22 heures 34 minutes et 28 secondes», un véhicule de police prend en chasse le camion du terroriste, mais se retrouve rapidement ralenti par des personnes qui tentent de fuir, note le procès-verbal.
«La progression des policiers n’est donc pas aisée, devant « zigzaguer » entre les personnes apeurées et blessées […] A 22 heures 34 minutes et 45 secondes : le véhicule de police est derrière le fourgon à une distance d’environ 60 mètres, bloqué. […] A 22 heures 35 minutes et 46 secondes, constatons que le camion terroriste cale. Il ne repartira plus», est-il précisé.
D’après le journaliste de Quotidien, ce n’est que 43 secondes plus tard, après l’incident technique qui a sans doute permis d’éviter un bilan encore plus lourd, que les policiers auraient engagé une fusillade avec le chauffeur, mettant définitivement un terme à cette attaque tragique.
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Parce qu’il se trouvait quelqu’un assez idiot pour croire que l’on peut arrêter un 19 tonnes avec un 9 mm ?
Ministre idiot !
Le gouveent français n’est même pas organisé pour défendre ,les citoyens mais seulement pour discuter, pinailler, mentir etc. Une de organise sérieusement là il n’y a rien de cela, seulement des mensonges pour cacher l’impréparation systématique.
Les socialistes collaborent avec l’ennemi islamiste point barre !
Caseneuve est un crétin dangereux, à l’image de tout le gouvernement qui a transformé le pays en bateau fou. Le chef Ordinaire Premier content de lui qui a encore grossi , distille des barils d’autosatisfaction …et va se représenter , Nous sommes en Selfimanie, ou chacun se trouve tellement intéressant qu’il se photographie jusque dans les toilettes !
Défendre l’idée que les autorités avaient fait tout ce qu’elles pouyaient, c’est dire qu’il n’y a rien à faire qui changera la sécurité réelle du public à Nice ou ailleurs. Dire qu’il y a eu des manques sans accuser de suite un responsable pour le mettre à la porte de sa fonction, c’est admettre qu’on va travailler à rendre une récidive de ce type de massacre impossible dans cette ville ou dans une autre. 86 morts est en soi une preuve que les autorités n’étaient pas prêtes et que cela ne peut plus se reproduire. Empêcher un camion lourd de passer par des objets très lourds au sol est une technique qui existe depuis l’attentat réussi de terroristes au Liban qui tua des dizaines de soldats français et américains avec un seul camion bourré d’explosifs. Il faut surtout des recherches et une fabrication industrielle pour posséder de telles barrières par pièces détachées avec des instruments adaptés pour transporter, construire ou défaire… et l’appliquer avec un groupe d’étude qui analyse le chemin prévu qui sera suivi par la foule, les chars d’exposition… et tous les chemins qui le rejoignent…. La technique des pointes qui crèvent les pneus des véhicules comme sur des contrôles de route peut être perfectionnée pour s’appliquer dans des villes. La même chose peut être fait pour l’environnement des festivals de musique en plein air… Rendre obligatoire à la mairie de l’endroit (grande ou petite ville, peu importe) de travailler de concert avec ce groupe d’étude.
Puis prévoir une souplesse suffisante de ce système pour modifier les choses devant des aspects imprévus non encore rencontrés… Tout cela nécessite du sang froid, du professionnalisme, des enveloppes budgétaires nationales de sécurité, de commencer l’étude tôt assez par rapport à toute manifestation prévue, le droit légal d’annulation à prévoir de la manifestation que prendra le ministère de l’intérieur si un rapport de faisabilité du groupe d’étude dit et justifie son scepticisme pour une manifestation donnée… C’est si compliqué ?
Bâtondepessah (de Belgique).
CAZENEUVE = CAVE NAZE & GROLLANDE IDEM