Le terrible attentat qui a secoué lundi la ville de Gaziantep dans le sud de la Turquie a fait plus de cinquante morts et soixante-neuf blessés – dont dix-sept dans un état grave – parmi les participants à un mariage kurde. Selon l’administration locale, au moins-vingt deux parmi les victimes étaient des enfants de moins de quatorze ans. Ce bilan n’est pas dû au hasard. Le terroriste – âgé lui aussi d’à peine treize ans – a choisi le moment et l’endroit où actionner la charge qu’il portait sur lui et emmener ses congénères avec lui au paradis promis.
Il est fort à parier que ce jeune kamikaze ait fait partie d’une des minorités non-musulmanes persécutées par Daech- les Yezidis par exemple – dont les femmes et les enfants sont kidnappés, les premières pour en faire des esclaves sexuelles et les seconds pour les enrôler dans les « armées du Jihad » et les envoyer au front pour abreuver à Allah du sang des renégats.
Le président turc Recep Erdogan a immédiatement montré du doigt l’organisation de l’Etat Islamique et cette dernière n’a pas laissé planer le doute très longtemps. Le « padamalgame » étant roi, le monde s’est habitué à ce que l’organisation de l’Etat Islamique torture et tue au nom de l’Islam.
Les beaux discours et péroraisons intellectuelles entendues sur les plateaux de télévision ou dans les discours officiels quant à la séparation à établir entre les terroristes et l’Islam ne tiennent pas la route. Pire, ils sont indécents. Les seuls dénominateurs communs entre les terroristes qui agissent en Syrie, en Irak, au Mali, au Kenya, en France, en Belgique, aux Etats-Unis, en Israël, en Inde ou en Grande-Bretagne sont le Coran et l’Islam.
Ces vingt-deux malheureux enfants venus s’amuser à un mariage en témoignent tragiquement.
©Par Shraga Blum pour Europe-Israel.org