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Le tribunal correctionnel de Nice a infligé trois ans de prison ferme à ce Français converti, féru de sites djihadistes. Il serait en lien avec les tueurs de Magnanville et Saint-Etienne-du-Rouvray.
«Pourvu que ce ne soit pas mon fils… » L’atroce doute s’est emparé d’une mère de famille niçoise, le14-Juillet,quand elle a appris qu’un attentat avait frappé la promenade des Anglais.
Il n’en était rien. Son fils Sébastien J., 19 ans, n’était pas au volant du camion tueur. Mais la dérive radicale de ce jeune Français, converti à l’islam, inquiète au plus haut point les services de renseignement. Et les magistrats niçois, qui viennent de le condamner et faire incarcérer.
Vendredi dernier, le tribunal correctionnel de Nice a infligé à Sébastien J.trois ans de prison ferme. Motifs: «provocation directe à un acte de terrorisme» et «consultation habituelle d’un service de communication au public en ligne, mettant à disposition des images et messages provoquant à de tels actes ou en faisant l’apologie».
Le jeune homme fréquentait assidûment des pages Web au contenu insoutenable, alternant scènes de décapitation et drapeaux de Daesh.
Lui-même posait avec une arme factice, un pistolet à billes saisi par la police.
Ses échanges avec la djihadosphère n’étaient guère plus rassurants.
PASSEPORT RETIRÉ EN MARS
C’est en septembre 2015 que SébastienJ. apparaît sur les écrans radars du renseignement. Ses cyber-fréquentations, ses choix de navigation en ligne lui valent d’être placé sous surveillance.
Si bien qu’en décembre dernier, ses parents ont la stupeur de voir les policiers débarquer au foyer familial, sur les hauteurs des collines niçoises, lors de perquisitions administratives post-Bataclan.
Nouvel épisode en janvier dernier, quand Sébastien J. se rend à Paris pour un motif nébuleux. Pour un travail,affirme-t-il d’abord. Pour épouser religieusement une femme de confession musulmane, corrige-t-il ensuite.
Quoi qu’il en soit, son père lui ordonne par téléphone de rentrer sur le-champ.
La justice, elle, soupçonne plutôt le jeune converti d’avoir tenté de rejoindre la Syrie,sans succès. Son passeport lui est retiré en mars.
Début juillet, le parquet de Nice reçoit une alerte de la DCRI(direction centrale du renseignement intérieur) sur le comportement toujours plus préoccupant de Sébastien J.
Parmi ses multiples contacts apparaissent des profils inquiétants. L’un serait en lien direct avec Larossi Abballa, le tueur du couple de policiers de Magnanville. L’autre serait lié à Abdel Malik Petitjean, l’un des assassins du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Même l’attentat de Nice, ses 86 morts et plus de 400 blessés n’ont pas réfréné son attirance pour la sphère djihadiste.
C’est à Nice, précisément, que les policiers l’interpellent mercredi dernier. Direction la caserne Auvare et les locaux de la police judiciaire, où la brigade criminelle enquête avec le renfort du groupe cybercriminalité.
Puis cap sur le tribunal, pour un procès en comparution immédiate.
INNOCENTS ET MÉCRÉANTS
Dans le box, sous lesyeux de ses parents effondrés, Sébastien J., cheveux et barbe longue, tente d’expliquer sa position sur les récents attentats. Nice? Il désapprouve le fait que femmes et enfants – «des innocents» – aient été frappés.
Magnanville? «Ce n’était pas des innocents mais des combattants», justifie-t-il à propos des policiers tués. Des fonctionnaires qualifiés de «porcs» lors de ses échanges en ligne.
Un contexte inquiétant, concède Me Jean-François Fouqué, l’avocat désigné spécialement par le bâtonnier. «Mais un contexte virtuel, sans contact avec la mort autre que sa représentation.»
Le procureur Brigitte Labeille requiert deux ans ferme, ainsi qu’un sursis – mise à l’épreuve. Le tribunal présidé par Annie Bergougnous va au-delà: trois ans ferme, plus un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans.
Les enquêteurs, eux, ont un autre motif d’inquiétude: les recherches en ligne effectuées par Sébastien J… à propos de ses propres parents.
En rupture avec ce couple témoin de Jéhovah,il reproche notamment à sa mère de rejeter l’islam. «Il n’a pas voulu attenter à la vie de sa mère, précise le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre. Mais il s’est renseigné sur ce qu’il interprète comme de l’apostasie, et sur la sanction que prônerait l’islam. Face à l’idée de régler cela dans le sang, il n’exprime pas de réaction critique.»
Après le procès de vendredi, la PJ de Nice continue donc à enquêter, en lien avec la SDAT (sous-direction antiterroriste) et le parquet de Paris.
«Son comportement de surface a été jugé. Mais un travail de vérifications très important continue à être réalisé, confirme Jean-Michel Prêtre. Le nombre de contacts recensés, leur nature, leur constance laissent à penser qu’on est au-delà d’une simple curiosité.C’est un garçon au profil véritablement très inquiétant. On ne va donc pas se contenter de le mettre en prison et d’attendre qu’il en ressorte.»
Source Nice matin
les convertis sont les pires dans l’islam !
j’en ai vu une , jeune fille de 18 ans covertis direct avec burka
et horrible , qui faisait la sainte nitouche …………………….
Tant qu’elle ne dit pas : « pourvu que ce ne soit pas mon mari » cela reste une femme honnête.