Des experts militaires et civils égyptiens, cités jeudi par le quotidien britannique Daily Express, affirment que le groupe Etat islamique (EI) utilise pour ses attaques terroristes, les explosifs de mines posées par le Corps africain allemand (DAK) dans le pays pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le DAK fut formé le 19 février 1941, après la décision d’envoyer un corps expéditionnaire en Libye pour soutenir les troupes de Mussolini, bloquées par la contre-offensive britannique.
Lors de cette confrontation, environ 23 millions de mines avaient été posées par les nazis en Egypte dans une zone de plus de 40.000 km2.
Aujourd’hui, l’Etat islamique déterre les mines et utilise leurs composants pour fabriquer des engins explosifs, rapporte le journal.
« Les militaires ont fait état au moins dix fois de l’utilisation par des terroristes de vieilles mines », a indiqué l’ancien ambassadeur égyptien en Arabie Saoudite Fazi el Shazli cité par le Daily Express.
Selon Fazi el Shazli, chargé de diriger les opérations de déminage en Egypte, le phénomène a commencé en 2004, lorsque 34 personnes ont été tuées dans un attentat à Taba, une station balnéaire dans la péninsule du Sinaï. Sept bombes avaient alors été utilisées contenant des parties de vieilles munitions.
Ces composants d’engins explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale ont été également employés par les terroristes en mars dernier lors d’une attaque contre un convoi de l’armée dans le Sinaï, causant la mort de cinq soldats égyptiens.
Par ailleurs, d’autres pays dans la région ont également vu la réapparition d’armes datant de la Seconde Guerre mondiale. En Irak, les kurdes peshmergas ont récupéré un fusil Lee-Enfield de 1942, que le groupe EI avait utilisé dans une ville du nord.
Une vidéo filmée en Syrie semble également montrer qu’un groupe rebelle a utilisé un obusier des années 1940. Et la Libye, inondée d’armes après la chute de Mouammar Kadhafi, abrite tout un arsenal appartenant aux alliés et aux forces de l’Axe, selon l’hebdomadaire américainNewsweek.
Les autorités égyptiennes affirment avoir intensifié leurs opérations de déminage. Depuis 1981, environ trois millions de mines ont été retirées du sol, et le gouvernement souhaite que le reste des engins présents sur le territoire disparaissent au cours des trois prochaines années.
Malgré les ravages causés actuellement par l’EI et d’autres groupes terroristes dans la région, la population bédouine locale, la plus touchée par ces dispositifs explosifs avec plus de 150 victimes depuis 2006, dénonce l’Europe.
Selon le président de l’Association des survivants des mines antipersonnel à Marsa Matrouh, sur la côte nord-ouest de l’Egypte, ce sont les pouvoirs européens qui sont responsables pour avoir été à l’origine « ceux qui ont placé ces mines dans le pays ».
Ils font feu de tous bois !
Tuer, tuer ! Ils ne pensent qu’à cela. Cela doit être leur obsession de leur réveil au coucher – la tête emplie que par cette exquise pensée :
– Combien et de quelle manière horrible je vais tuer d’êtres humains, aujourd’hui?.
Beau questionnement existentiel –
Abderhamane, Martin, David
Et si le ciel était vide
Si toutes les balles traçantes
Toutes les armes de poing
Toutes les femmes ignorantes
Ces enfants orphelins
Si ces vies qui chavirent
Ces yeux mouillés
Ce n’était que le vieux plaisir
De zigouiller
j’ecoute pas mal cette chanson de souchon en ce moment
dommage elle ne passe plus sur les ondes
Je m’en souviens, très beau texte.
En utilisant des armes datant du nazisme, les voici dotés d’engins de guerre qui leurs vont comme un gant. A l’image de leur doctrine.
y a plus qu’a espérer que vu, l’ancienneté de ces mines, elles leu explosent en pleine figure !
De toute façon la vie ici bas ne les intéresse pas, je suppose qu’ils ont eu des messages et des visions qu’il existe un paradis pour eux seulement.