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Facebook, aveuglé par son succès planétaire et son manque d’auto-critique sur son utilisation par les groupes terroristes, s’est mis à dos les services secrets israéliens et les hommes politiques de l’Etat Hébreu.
Les israéliens ne s’amusent pas lorsqu’il s’agit de lutter contre la terreur sur le net. Et il faut bien le reconnaître, Facebook est utilisé par les terroristes avec dextérité. Malgré de nombreuses alertes lui demandant d’éliminer des utilisateurs adeptes de la violence sur son réseau, les dirigeants de Facebook restent sourds. Où presque. La “liberté d’expression modèle facebook” devient une farce. Fermer, même partiellement Facebook, est-ce une option possible ? Bien évidemment. Israël avance pas à pas dans cette direction. (DR)
Selon Le Figaro : “Pour tenter d’empêcher les crimes des «loups solitaires» et l’essor du «terrorisme viral», un projet de loi prévoit jusqu’à 70.000 euros d’amende par message incitant à la violence sur les réseaux sociaux. Israël s’est lancé sur la piste des «loups solitaires» en déclenchant une offensive contre Facebook. Ce réseau social est accusé de refuser de censurer les messages encourageant les Palestiniens à recourir à la violence. «Facebook est devenu un monstre», proclame Gilad Erdan, le ministre de la Sécurité intérieure”.
COURRIER INTERNATIONAL.
“Facebook est devenu un monstre”, a déclaré en juillet le ministre de la Sécurité intérieure, Gilad Erdan, sur le plateau de l’émission “Meet the Press”, diffusée sur la chaîne publique Channel 2. Selon le site Al-Monitor, ce n’est pas la première fois que le ministre exprime sa méfiance vis-à-vis du géant américain. Depuis plusieurs mois, Facebook est accusé de participer indirectement aux agressions qui sévissent dans le pays. “Les incitations, le dialogue et les mensonges de la jeunesse palestinienne interviennent sur Facebook… J’appelle Zuckerberg à en assurer le contrôle”, a déclaré Gilad Erdan.
Interrogé par Al-Monitor, le ministre est allé plus loin : Facebook est le seul canal capable, à ce stade, de contrôler une aussi grande quantité d’informations. Il le fait d’ailleurs à des fins commerciales. Il est temps qu’il le fasse pour sauver des vies.” Selon Al-Monitor, une proposition de loi devrait être déposée à la Knesset dans les prochains jours. Objectif : créer un rempart juridique qui permettrait de contraindre Facebook à retirer les contenus menaçants. Pour Al-Monitor, il s’agit avant tout d’une nouvelle évolution dans le système de sécurité israélien.
Israël, comme d’autres pays, va désormais essayer de reproduire sur Internet les mêmes techniques de surveillance et de mise sur écoute que celles utilisées pour les portables et les réseaux téléphoniques. Cette extension de la surveillance s’avère difficile et représente un vrai défi, mais reste toutefois possible. En attendant, Israël espère que Facebook lui donnera un coup de main.”
SELON NOUVEL OBS. « L’accusation est de plus en plus fréquente. Des victimes d’attentats exigent de la justice de leur pays qu’elle condamne les firmes derrière les réseaux sociaux, parce qu’elles ont, de fait, fourni à des groupes terroristes des outils de communication.
Ce 10 juillet, une action a été ouverte en ce sens devant une cour new-yorkaise, raconte The Verge. Les familles de cinq Américains tués ou blessés dans des attaques visant Israël, et imputées au Hamas, exigent un milliard de dollars du réseau social. Leur argumentaire est le suivant :
Selon elles, Facebook tombe ainsi sous le coup du Patriot Act, qui condamne le fait de soutenir, via des services, des moyens, du personnel ou autres, des activités terroristes.
Comme le souligne justement The Verge, cette définition très large (et à ce titre très critiquée : potentiellement, n’importe quel outil peut devenir un soutien) de l’antiterrorisme américain devrait se voir opposer devant la cour une autre législation : celle qui protège précisément les sites d’être sanctionnés à cause des contenus postés par leurs utilisateurs ».
Zuckerberg ! Ce sale morveux serait pour le bien, donc pour les palestiniens ?
Mon œil, sale opportuniste qui trouve qu’il lui faut encore gagner de l’argent, sur le dos de la sécurité de peuples.
Un vilain juif, dont je ne suis vraiment pas fière.
Sur Facebook, ils censurent des photos ou peintures de nus. Cachez cette choupinette que je ne saurais voir! Par contre, ils n’ont aucun problème avec les pages et messages haineux, racistes, antisémites, les pages pro-terrorisme, pro-Daech, etc… Comme quoi, la « liberté d’expression » est à géométrie variable…
puisque fessebook est mondial, tous les pays doivent s unir contre ce site soit disant social. Moi, je ne me suis jamais inscrite sur ce site, mais il faut bien admettre que les gens n ont plus de limite, plus de filtre pour exprimer leur haine, facebook est un enorme VOICI planetaire et comme d autres reseaux dit sociaux, avec des millions d amis virtuels, provoquent des manques, des frustrations et de tres gros problemes psychologiques chez les jeunes, les tares qui sont deja tares.
Moi non plus je ne me suis jamais inscrit sur face de bouc et j’en suis très heureux.
Info Europe Israël est le seul site pour lequel je suis fier et heureux de pouvoir partager des commentaires .
FB a été conçu comme un gigantesque collecteur de données personnelles. Derrière FB, existent en effet des enjeux stratégiques de profilage des gens, via le big data.
Désormais des sociétés informatiques bâtissent même leur modèle économique sur la vente de profils de plus en plus renseignés à partir des données circulant sur des milliers de sites. Un employeur qui veut obtenir des informations sur un employé, aux USA, peut avoir accès à toutes ses anciennes adresses, ses éventuelles condamnations, ses propriétés… et passer au crible jusqu’à sa vie familiale ( mariage et divorce…).
On vit un changement de paradigme civilisationnel majeur avec le Big data. La circulation de la communication tout azimut, tout autour de la terre, en temps réel et dans toutes les langues de Babel pourrait, dans l’utopie, ouvrir une ère nouvelle de meilleure compréhension mutuelle, d’éducation infinie à toutes les connaissances du monde… en vue d’améliorer la condition humaine. Pour autant, l’humain ne change pas, bipède bipolaire, tiraillé entre ses contraires, paix ou guerre.
Face aux nouvelles Cours des miracles numériques où prolifèrent les messages haineux, qu’est-ce qui doit être mis en place ? La censure ? C’est une possibilité. Mais jusqu’où peut-aller la censure ? Cela pose question, tout de même. Que dire aussi des recours devant la justice visant les réseaux sociaux ? Imaginerait-on les victimes de terrorisme à la voiture-bélier se retourner contre les constructeurs de véhicules motorisés ?