Dans l’une de ses dernières interventions, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou révélait ce qui n’était en réalité qu’un demi-secret: Israël fournit des renseignements sensibles et cruciaux concernant la lutte anti-terroriste même à des pays qui n’ont pas encore de relations diplomatiques. Mais les choses vont encore plus loin: Israël vient en aide à des pays avec lesquelles existent des relations diplomatiques mais qui ont une attitude foncièrement hostile à l’Etat hébreu sur la scène internationale. C’est le cas notamment de l’Afrique du Sud, particulièrement en pointe dans la critique internationale d’Israël et les appels au boycott, mais qui en sous-main est bien contente de profiter du savoir-faire israélien sur une question qui est devenue aujourd’hui l’une des plus grandes menaces sur la planète: la guerre cybernétique.
La compagnie israélienne Gold & Links vient de mettre la dernière touche à un projet de grande envergure dans protection contre les attaques cybernétiques pour une grande entreprises sud-africaine cotée en bourse. Gold & Links, qui possède des bureaux dans plusieurs pays dont l’Afrique du Sud a travaillé des milliers d’heures pour mettre en place le système et former des spécialistes sud-africains en défense cybernétique. Gold & Links a également mis en place un système d’exploitation COS qui avertit d’une attaque cybernétique en temps réel et la classe par niveaux d’intensité.
Roï Mathis-Spushnik, l’un des dirigeants de Gold & Links note que l’Afrique du Sud est l’objet de plus en plus d’attaques cybernétiques et que de très nombreuses entreprises de ce pays désirent le plus rapidement possible s’équiper dans la protection des données et la défense cybernétique. Une autre compagnie sud-africaine est déjà en lice pour louer les services de l’entreprise israélienne. Mathis-Spushnik est formel: « Aucun pays au monde n’offre aujourd’hui de meilleures solutions à cette menace qu’Israël ».
Il souligne aussi que le ministère israélien des Affaires étrangères et l’ambassade d’Israël à Pretoria sont parties prenantes. Il s’agit d’aider des entreprises israéliennes de ce domaine à entrer dans le marché sud-africain et également d’amener en Israël des professionnels sud-africains afin qu’ils voient ce que ce pays fait dans ce domaine.
©Par Shraga Blum pour Europe-Israel.org