Le rôle subversif de l’Iran au Moyen-Orient a été une nouvelle fois évoqué ces derniers jours après le discours du président Barack Obama louant l’accord signé ainsi et les réactions en Israël et les pays du Golfe. Une preuve et un nouvel exemple nous sont gracieusement servis par Téhéran qui a annoncé qu’une grande quantité d’armement est en passe d’être livrée au Liban et attend juste le OK de Beyrouth. La livraison comprend autant des munitions que des armes, des véhicules blindés et d’autres matériels.
L’initiative iranienne est présentée par un haut-responsable comme remplacement de l’importante aide financière de 4 milliards de dollars promise à l’armée libanaise et aux services de sécurité par l’Arabie saoudite l’an passé. Riyad avait cependant annulé son offre après que le gouvernement libanais ait refusé de condamner l’assaut lancé par des hordes chiites contre l’ambassade saoudienne à Téhéran suite à l’exécution d’un dignitaire chiite en Arabie.
Riyad espérait sans doute influencer le gouvernement libanais qui est sous la coupe du Hezbollah, avant de se rendre compte que c’est une tâche impossible.
L’Iran, a tout naturellement saisi l’occasion pour combler le vide et resserrer un peu plus son emprise sur le pays des Cèdres et venir en aide directement à l’armée régulière.
Selon ce haut responsable iranien, Alaeddin Boroujerdi, président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Parlement islamique, qui revient du Liban, l’Iran na pas seulement pris la décision de principe mais a déjà préparé tout le matériel destiné au Liban, n’attendant que le feu vert de Beyrouth.
« La sécurité du Liban nous est chère et nous tenons à ce que ce pays reste viable » a déclaré Alaeddin Boroujerdi.
Le Liban va-t-il devenir à l’avenir un enjeu entre l’Iran et l’Arabie saoudite, entre l’Islam chiite et l’Islam chiite? Ce qui est certain, est qu’Israël observe minutieusement ce qui se passe chez son voisin du nord et ne laissera pas l’influence iranienne se développer davantage, comme elle commence à se voir près de la frontière israélo-syrienne.
Cet exemple est une preuve de plus de l’erreur monumentale d’analyse commise par le président Barack Obama qui annonçait une changement positif de la politique étrangère iranienne suite à l’Accord de Vienne. A moins que ce ne fut délibéré.
Dans les deux cas c’est très grave.
©Par Shraga Blum pour Europe-Israel.org
que ces livraisons d’armes finissent au fond de la mer. Israel ne laissera pas faire.