Des scènes insoutenables soldats torturés et morts se multiplient en Turquie comme réaction du coup d’État « raté » du vendredi dernier. Certaines images choisies illustrent juste une petite partie de la torture pratiquée par le gouvernement de Recep Tayyip d’Erdogan.
Il existe des preuves qu’une tuerie s’est déclenchée à grande échelle en Turquie : c’est ce que révèlent des documents photographiques (que nous nous abstenons de publier), dévoilés par la presse arabe qui attesteraient de massacres systématiques de près de 200 soldats prisonniers entre le 17 et 20 juillet 2016
Les abattoirs d’Erdogan se remplissent avec des soldats torturés et tués dans des centres de détention. La majorité porte des traces de tortures : marques de strangulation et d’électrocution, coups et différents indices de mauvais traitements.
Les preuves contenues dans certaines photos semblent accablantes. L’ONG Human Rights Watch est incapable de vérifier actuellement l’authenticité de ces documents. Mais il y’a de nombreux témoignages d’actes de tortures sur des détenus, entrainant parfois la mort, perpétrés dans les geôles d’Erdogan.
Si ces photos sont authentiques, alors cela veut dire que nous n’avons fait qu’effleurer la pointe de l’iceberg de ce qui se passe actuellement en Turquie. Ces images publiées pourraient provoquer un scandale international et conduire à plusieurs condamnations au niveau international du d’Erdogan.
Effaré par l’ampleur du massacre, plusieurs soldats turcs ont déserté l’armée pour se mêler à la population civile. Des dizaines de soldats ont été égorgés et décapités.
D’ailleurs la purge d’Erdogan est vue comme pire que celle d’Hitler après le complot de juillet 1944.
Plus de 10.000 militaires sont incarcérés parmi lesquelles on retrouve des centaines de de hauts gradés de l’armée. Le conseiller militaire principal du président, le colonel Ali Yazici, et le commandant de la base aérienne d’Incirlik, le général Bekir Ercan Vanest sont enfermé dans un lieu secret. Des milliers de magistrats sont aussi en état d’arrestation.
Erdogan veut maintenant aller jusqu’au bout. Sachant que la Turquie est liée par la Convention européenne des droits de l’Homme EDH. Dès lors, les auteurs d’actes de barbarie pourraient être poursuivis par la Cour EDH. Et à part que cela constitue des violations flagrantes des droits de l’Homme, il y a une chose à retenir sur la barbarie du régime islamiste turc d’Erdogan : dans les traditions de la guerre, on n’humilie jamais l’armée! Dans une démocratie, il faut savoir respecter les institutions d’abord et avant tout.
En lynchant publiquement ses soldats, le régime d’Erdogan a violé cette règle. Çela rappelle ce qu’ont fait les terroristes de Daech et les nombreuses scènes de lynchage et de décapitation en Syrie, Irak et Libye. La barbarie de Daech dans ces régions ne diffère pas trop de celle observée en Turquie actuellement.
Ce même Erdogan sans qui Daech n’aurait jamais pu exister et proliférer, parle aussi de rétablissement de la peine de mort (les lois se taillent sur mesure désormais).
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© Souhail Ftouh pour Europe Israël
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