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Ancien juge antiterroriste, le vice-président du tribunal de grande instance de Lille réagit à l’attaque de Nice. Selon lui, la France doit admettre « qu’elle n’a pas de solution à court terme ».
– Le principal suspect de l’attaque de Nice est à peine connu de la justice. Est-ce surprenant ?
« On peut établir une continuité entre lui et Larossi Abballa (assassin de deux policiers dans l’Essonne, il y a un mois) et Mohamed Lahouaiej Bouhlel, même si celui-ci n’était pas fiché S. L’état d’esprit entre les deux est le même. À Nice, quelqu’un de presque inconnu de la justice aura appliqué les consignes de l’État islamique. Il n’est pas nécessaire d’être allé en Syrie pour cela. »
– Quel est le profil de ce type d’individu ?
« On est dans le pétage de plomb. Dans le jihad individuel presque imparable. Les tueries de masse ont toujours existé, comme aux États-Unis. Nous avons la même chose, mais avec un fond religieux. Heureusement, ces individus sont peu nombreux. Mais, à chaque fois, c’est douloureux. »
– L’état d’urgence est prolongé de trois mois. Est-ce l’une des solutions ?
« Quel sens donner à l’état d’urgence ? La question est de savoir si nous sommes prêts à changer notre façon de vivre. Nous avons un état d’urgence avec des manifestations, des festivités… Les réunions publiques sont l’occasion de ce type d’acte. On a l’impression d’un entre-deux eaux. Des fêtes scolaires ont été annulées à cause de l’état d’urgence. À Nice, l’opportunité a tout simplement été trop belle. Un homme seul peut commettre autant de dégâts qu’au Bataclan. On a surtout le sentiment d’une impuissance totale. Nous ne sommes pas, là, dans une affaire de libertés publiques, mais de sécurité publique. »
– Cela signifie-t-il qu’il faut, par exemple, renoncer à la braderie de Lille ?
« C’est une bonne question. Si on n’y renonce pas, il faut prendre acte que ce n’est pas sécurisable. On choisit de continuer de vivre comme avant. On a surtout besoin de refondre totalement le système. »
– Le retour des perquisitions administratives est également annoncé…
« Elles sont inefficientes. Il serait de mauvaise foi de dire qu’elles fonctionnent. Soit on a affaire à des terroristes chevronnés et ils prendront leurs précautions, soit on sera face à des gens comme cet homme à Nice et on ne trouvera rien. Nous devons surtout admettre qu’il n’y a pas de solution à court terme. »
La seule solution c’est le port d’arme autorisé , pour la population
mais pas toute la population
les services de police , l’armée , ne peuvent pas
Chaque individu , doit faire attention comme en Israel , mais les infrastructures en Israel sont développées , cad , des barrieres aux arréts de bus etc
Mais en France avec l’état d’urgence , hier soir encore dans un coin de France reculé des émeutes ont eu lieu , qu’est cequ’a fait la police ?
Vous prenez toute cette racailles et ils doivent etre dispersé , le gouverneement dit agir pour la sécurité des Français , mais les ordres de disperser ces racailles n’est pas donner
Alors ils continuront ….
IL FAUT nettoyer tous ces quartiers, ou il n’y a plus de nationaux.
Les moyens ne manquent pas, mais la volonte est inexistante.
En France nous avons des vendus en politique, comme du temps de Chamberlain et Daladier.
Le juge TREVIDIC a parfaitement raison lorsqu’il dit que nous n’avons aucune solution a court terme. Nous n’allons pas pleurer « sur le lait renversé » mais la précipitation de l’ex Président de la République M. Sarkozy à priver le pays d’un bon service de renseignement à savoir les R.G. fut un geste dont nous souffrons aujourd’hui. De plus la France qui a eu un empire colonial important semble être totalement ignorante de la psychologie du monde musulman et de sa culture. Peu de Français ont une connaissance de la langue Arabe d’ou le recours à des musulmans pour servir de traducteur. Sans vouloir suspecter , il faut rappeler que notamment en Algérie certains traducteurs » nous roulaient dans la farine » (Les faux amis sont comme des ombres; ils te suivent dans la lumière, mais te laissent de coté dès qu’apparaît la noirceur).