Avant la tentative ratée de coup d’Etat, le gouvernement turc avait annoncé un tournant net de sa politique étrangères en effectuant un rappochement avec des pays avec lesquels Ankara était en crise: Israël, Russie et Egypte. Certes, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait précisé que le réchauffement des relations avec l’Egypte ne serait pas de même ampleur qu’avec les deux autres pays, car la crise avait aussi une dimension personnelle, Erdogan n’ayant toujours pas pardonné l’accession au pouvoir d’Abd El-Fatah A-Sissi par le biais de l’éviction de Muhamad Mursi, membre des Frères Musulmans, « protégés » de la Turquie.
Mais lors de son fameux discours de politique générale, le Premier ministre Binali Yildirim avait indiqué que l’objectif de la diplomatie turque était désormais d’avoir le moins d’ennemis possibles dans la région et de construire de nouvelles alliances. Pour cela, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu s’était dit prêt à rencontrer son homologue égyptien Sameh Shoukry pour entamer ce rapprochement, mais pas avant toutefois que l’Egypte n’ai fait des gestes de bonne volonté concernant les prisionniers politiques en Egypte – sous entendu les Frères Musulmans.
Mais la tentative de putsch a une nouvelle fois changé la donne et il semble que les deux pays soient à nouveau sur une voie d’affrontement. Cette évolution est liée à la tentative du Conseil de sécurité d’adopter dès vendredi soir une résolution condamnant les insurgés. Le texte de la résolution, soutenu par les Etats-Unis, demandait à toutes les parties de respecter la légitimité du gouvernement turc élu démocratiquement par les urnes ». Or, cette résolution qui exigeait un vote à l’unanimité a été bloquée par l’Egypte, membre-invité du Conseil de sécurité. L’argument invoqué par le représentant égyptien au Conseil de sécurité était « qu’il n’est pas du rôle du Conseil de sécurité de décider du caractère démocratique ou non d’une élection »! L’Egypte a donc exigé que soit retiré ce passage de la résolution, ce qui a été refusé, et la motion a été abandonnée.
En Turquie on a pas du tout apprécié cette attitude et le ministère des Affaires étrangères s’est empressé de publier un communiqué indiquant que « l’attitude égyptienne au Conseil de sécurité est lourde de signification ». Le porte-parole du ministère s’est même permis de se gausser de l’Egypte indiquant comprendre son attitude lorsque l’on sait comment Abd El-Fatah A-Sissi est arrivé au pouvoir!
Les relations entre Ankara et Le Caire se refroidissent une fois de plus nettement alors que les deux pays ont un intérêt commun dans la gestion de la bande de Gaza et dans le rôle joué par le Hamas, mais aussi sur le plan économique avec une coopération souhaitée par la Turquie dans le domaine énergétique.
Les jours à venir diront si les deux pays surpassent leurs orgueil respectifs ou si l’on va assister à une nouvelle crise régionale avec au centre un président turc très remonté contre tout ce qui est critique envers lui.
©Par Shraga Blum pour Europe-Israel.org
Her Dog comme Hitler est un psychopate trés dangereux qu’il faut combattre .
Demain il accusera Israël d’avoir aidé les putschistes . Patience !
Israel devra choisir son camps;
Tous contre le SS HER DOGAN !
C’est a n’y rien comprendre, qu’est-ce qui a bien pris Israël de devoir s’agenouiller devant le sultan anatolien, des menaces peut-être!!!