Le Parti travailliste israélien est renommé pour la contestation systématique de ses dirigeants et les divisions qui le déchirent. « Un parti qui dévore ses dirigeants » dit un quolibet répandu dans le jargon politique israélien. La Convention du parti qui s’est déroulée dimanche n’a pas dérogé à la tradition. L’ordre du jour de cette convention n’était pourtant pas d’une importance capitale, en apparence du moins: la fixation de la date des prochaines primaires pour la désignation du président du parti. Mais dès l’arrivée au micro du président actuel, Itshak Herzog, ce fut un concert de huées et de sifflements, avec parfois des insultes et des appels à la démission de la part d’une partie de l’assistance chauffée à bloc.
En jeu, deux motions. Celle du président Herzog qui souhaitait repousser ces primaires au courant de l’année 2017, estimant qu’il n’y a pas d’urgence ni d’élections législatives en vue, et celle de ses principaux opposants au sein du parti, Shelly Yehimovitch, Arel Margalit et Omer Bar-Lev, qui briguent tous les trois la direction du parti, et qui exigeaient que ces primaires soient maintenues au délai prévu par les statuts c’est à dire encore cette année.
Déjà critiqué pour son manque de charisme et d’autorité, Itshak Herzog n’a pas réussi à s’exprimer face à une partie de l’assistance survoltée et révoltée par ce que les opposants ont qualifié de « coup de pied au processus démocratique ». Le secrétaire-général du parti Hilik Bar a dû venir au secours de son président pour tenter, en vain lui aussi, de calmer la salle. « Honte à vous! » a-t-il martelé en leur direction plusieurs fois de suite.
Pour illustrer à quel point la grogne est importante au sein du Parti travailliste, certaines pancartes présentaient Itshak Herzog aux côtés de Recep Erdogan et Vladimir Poutine!
Malgré cette fronde, Itshak Herzog l’a emporté dans les urnes puisque sa motion a obtenu la majorité des voix. Mais le Parti travailliste, déjà réduit de moitié dans les sondages successifs, a montré ce dimanche un visage qui n’est pas spécialement engageant pour une formation qui prétend vouloir faire peau neuve et attirer de nouveaux publics!
Une bonne nouvelle pour le Likoud et le camp national, d’autant plus que les députés frondeurs ne veulent pas en rester là et ont promis de poursuivre leur combat contre le chef du parti.
©Par Shraga Blum pour Europe-Israel.org
e parti travailliste ne dévore pas que ses dirigeants mais sutout Israel. es maudits chiens ont fait plus de mal à Israel que la France et les arabes réunis, ce n’est, pas peu dire.
Ce que ces chiens appellent le « processus démocratique » consiste à donner Israel aux arabes. Qu’ils soient maudits.