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Convention républicaine : la révolution Donald Trump avance


Convention républicaine : la révolution Donald Trump avance

La convention républicaine se déroule à Cleveland depuis lundi matin. Elle s’achèvera ce jeudi soir, avec le discours d’investiture de Donald Trump.

Si je me contentais de lire la presse française, je ne saurais rien de ce qui se sera déroulé, sinon, peut-être que l’épouse de Donald Trump est une imbécile et que Donald Trump est un crétin dangereux.

Si j’étais un de ceux qui lisent mes articles, je ne lirais aucun compte rendu publié dans la presse française, je lirais, outre mes articles, mon livre Après Obama, Trump ?* Aucun autre livre disponible en langue française ne dresse un bilan exhaustif des années Obama, n’explique ce qui se passera selon le résultat de l’élection du 8 novembre, et ne dit ce qu’incarne Donald Trump. C’est regrettable, car ce dernier incarne une révolution.

Cette révolution fait peur aux démocrates, qui craignent de plus en plus nettement que Trump puisse l’emporter. Elle fait peur, à l’évidence, à l’establishment républicain, qui craint lui aussi une victoire de Trump et s’efforce de parier sur sa défaite. Elle fait peur à l’ensemble de la gauche américaine, qui trépigne, vocifère, et se fait complice de tueurs de policiers. Elle suscite la répulsion de la plupart de ceux qui écrivent et parlent dans les grands médias américains. Seule Fox News reste une chaîne digne d’être regardée. Du côté des magazines en ligne, Frontpage magazine et Breitbart restent lisibles, PJ Media est à demi lisible. La National Review, que je lis depuis près de quarante ans est bonne pour la poubelle, à quatre vingt dix pour cent, ce qui me consterne.

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La révolution Trump a été visible dans la journée de lundi, première journée de la convention.

Le thème était la sécurité : des experts de politique étrangère ont rappelé à quel point le monde était devenu plus dangereux depuis qu’Obama est à la Maison Blanche, et ont, à la différence d’Obama, appelé le terrorisme islamique par son nom.

Des policiers et des membres des forces spéciales sont venus parler des meurtres de Dallas, de Baton Rouge et d’ailleurs, et du caractère criminel des dirigeants de Black Lives Matter, reçus récemment à la Maison Blanche. L’attaque terroriste de Benghazi a été évoquée, et la mère de l’un de ceux qui ont été assassinés lors de l’attaque est venue parler et rappeler le caractère abject et pervers d’Hillary Clinton : mentir à des gens qui portent le deuil après avoir laissé assassiner leurs frères ou leurs enfants demande un aplomb peu commun dans la vilénie.

D’autres ont rappelé que le serveur email utilisé par Hillary Clinton et la transmission par ce serveur de secrets d’Etat avait coûté la vie à plusieurs agents américains ailleurs qu’à Benghazi.

La soirée s’est achevée avec le discours de Melania Trump. Ce fut un discours digne et respectable. Deux lignes de ce discours ressemblaient un peu à un discours de Michelle Obama. Immédiatement, la campagne Hillary Clinton a crié au plagiat et à l’imposture. Celle qui avait aidé Melania Trump a rédiger le discours s’est excusée. Sans doute était-ce la meilleure chose à faire. Il aurait été bon de répondre que les phrases en question étaient très anodines, que si Michelle Obama a dit un jour que le feu, çà brule et que l’eau, çà mouille, le redire ne fait pas de celui ou celle qui redit un (une) plagiaire, et qu’en termes de plagiat, Barack Obama est un maître (Deval Patrick pourrait difficilement dire le contraire, ceux qui chercheront ce nom sur Google découvriront aisément).

Les cris de la campagne Hillary Clinton ont été repris de tout côtés et la grande presse n’a plus parlé de rien d’autre, ce qui montre que la grande presse fait partie de la campagne Hillary Clinton, mais qui peut l’ignorer ?

La révolution Trump a été visible tout aussi nettement lors de la deuxième journée, consacrée à l’économie et à la justice.

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Les ravages infligés par Barack Obama à l’économie américaine ont été soulignés et la déréglementation et la baisse des impôts sur les entreprises promises par Trump ont été mises en avant, tout comme le fait que l’élection du 8 novembre aura des conséquences pour la Cour Suprême. Ce n’est pas seulement un Président qui sera élu, mais un Président qui nommera deux, peut-être trois membres de la plus haute institution américaine.

Les mensonges et les actes de parjure d’Hillary Clinton ont été rappelés. Et comme l’a dit Michael Mukasey, Ministre de la justice sous George W. Bush, si Hillary Clinton était élue, ce serait la première fois qu’un(e) Président(e) prêterait serment sur la Constitution après l’avoir violée de façon incessante (il est vrai que chez les Clinton, le viol est une spécialité commune). La grande presse n’a, cela va de soi, rien dit du discours de Michael Mukasey. Le reste de la campagne Hillary Clinton non plus. Vouloir faire élire une criminelle ne les perturbe pas, ce qui est intéressant.

La révolution Donald Trump a été visible lors de la troisième journée, consacrée à la grandeur que doit impérativement retrouver l’Amérique et à l’investiture du candidat à la vice-présidence, Mike Pence, gouverneur conservateur de l’Indiana. Elle se poursuivra sans aucun doute dans le discours de Donald Trump jeudi soir. Elle repose sur des propos clairs, pour l’essentiel sans langue de bois. Elle repose sur la parole donnée à des gens simples, qui, pour nombre d’entre eux, ne sont pas des politiciens professionnels. Elle bouscule toute la politique professionnelle.

Si Donald Trump est élu, le mal fait au monde et aux Etats Unis par Obama et les démocrates commencera à se trouver réparé, et le désastre Obama pourra commencer à appartenir au passé, les membres de l’establishment républicain seront sur des sièges éjectables.

La gauche américaine tentera de susciter des émeutes : elle sera dans la débâcle. La plupart de ceux qui écrivent et parlent dans les grands médias aux Etats Unis et dans le reste du monde seront en état de choc, et ce sera tant mieux.

Un point supplémentaire en faveur de Donald Trump : outre le discours de Melania Trump, plusieurs des enfants de Donald Trump ont parlé avec éloquence et fougue de leur père. Ils ont été à ses côtés pendant toute la campagne. Un homme qui élève ses enfants et en fait des gens brillants et droits est davantage qu’un grand entrepreneur.

Un point supplémentaire concernant l’establishment républicain : aux fins de s’efforcer de faire perdre Trump, des membres de l’establishment ont tenté de susciter le chaos dès l’ouverture de la convention, en tentant d’obtenir, sans succès, que les règles de désignation du candidat soient changées au dernier moment.

Cette tentative a été méprisable. Plusieurs membres importants de l’establishment républicain ne sont pas venus à la convention : ils font, de fait, campagne pour Hillary Clinton. Ils sont méprisables : Mitt Romney est l’un d’eux, John Kasich, gouverneur de l’Ohio en est un autre, et si l’Ohio devait voter Hillary Clinton et permettre à celle-ci de l’emporter, John Kasich aurait une écrasante responsabilité. Ted Cruz, pour qui il m’est arrivé d’avoir de l’estime, s’est montré indigne de toute estime en reniant son serment de soutenir le candidat de son parti. Il s’est montré d’autant plus indigne qu’il a prétendu représenter les valeurs du conservatisme tout en se refusant à soutenir Donald Trump, alors que Mike Pence est pour le moins aussi conservateur que lui, Ted Cruz, et même plus conservateur, car Mike Pence a montré une qualité essentiellement conservatrice, l’intégrité éthique (je pourrais ajouter que le programme du Parti républicain 2016 tel que publié est plus conservateur que ne l’était le programme 2012). Tous ces gens méritent de finir dans la poubelle de l’histoire. Faire élire Hillary Clinton serait un crime contre les Etats-Unis, contre les principes élémentaires du droit, et contre la liberté.

Je reviendrai, bien sûr, demain, sur le discours de Donald Trump.

La révolution Donald Trump est en marche et se poursuivra bien entendu au delà du discours de Donald Trump, et ceux qui parient sur la défaite de Donald Trump pourraient bien perdre leur pari.

La place d’Hillary Clinton n’est pas à la Maison blanche, mais en prison.

© Guy Millière pour Dreuz.info

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Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



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