En l’espace d’une semaine seulement, les premières répercussions politiques de l’attaque meurtrière sur la promenade des Anglais se font sentir.
Selon plusieurs élus locaux contactés par Europe 1, la fédération des Alpes-Maritimes du Front national aurait enregistré une centaine de nouvelles adhésions depuis l’attaque meurtrière de la promenade des Anglais. « On ne surfe pas », se défend Lionel Tivoli, secrétaire départemental FN des Alpes-Maritimes, au micro d’Europe 1. « On ne fait que redire ce que l’on propose depuis des années. Ce sont les gens qui se rendent compte maintenant que ces propositions sont des propositions cohérentes et de bon sens. Le FN avait raison, et donc les gens, naturellement, se tournent vers nous », explique-t-il. Via e-mail ou par téléphone, de nombreuses personnes affichent leur soutien au FN. Que cherchent-elles exactement ? Selon Lionel Tivoli, « c’est des contacts pour exprimer un ras-le-bol, et ensuite adhérer au FN ».
Déjà au lendemain de l’attaque, le standard du siège du FN à Nanterre était submergé d’appels : « Des gens exaspérés par les images qu’ils ont vues et révoltés d’entendre toujours les mêmes politiques donner toujours les mêmes réponses, sans vraies solutions », confiait un cadre du parti auParisien mercredi. Une aubaine pour le parti à moins d’un an de la présidentielle.
Un climat de tension
Un afflux de nouveaux adhérents qui s’explique par la colère au sein de la population et aussi le manque d’unité politique. À quelques mois de la primaire à droite et à moins d’un an de l’élection présidentielle, il n’y a plus d’esprit du 11 janvier. Les critiques fusent à gauche comme à droite. Bernard Cazeneuve, à la politique plutôt fédératrice jusqu’à présent, est tout comme son Premier ministre une cible de l’opposition. Un climat propice au développement des extrêmes. D’autant que le Front national est en terrain conquis en région Paca, traditionnellement très à droite, où Marion Maréchal-Le Pen avait failli l’emporter aux dernières élections régionales face à Christian Estrosi.
En 2012, le parti frontiste avait déjà revendiqué un boom de ses adhésions, bénéficiant de l’élection cacophonique de Jean-François Copé à la tête de l’UMP, qui avait fait fuir des électeurs de droite vers les extrêmes. Des chiffres à prendre toutefois avec des pincettes, le FN n’autorisant pas les journalistes à consulter la liste des nouvelles adhésions ou ré-adhésions. Le parti d’extrême droite revendiquait, en tout cas, 85 000 adhérents dans toute la France en avril 2016.
source
@ » Attentat de Nice : le boom des adhésions FN » .
Entre les deux mon coeur fait » boum boum » ,
J’espère qu’il va bien tenir .
Ça n’est qu’une question de temps, encore quelques attentats et le FN sera très prêt de la victoire face a deux partis qui n’ont rien compris a ce qui se passe en France présentement.
entre mensonges éhontés et récupération de bas étage ce parti devient celui des égouts ! beurk !
Les pauvres , ils veulent que l’islam dégage , mais ils ne pensent pas au reste !
CATA !
jespere qu en 2017 yaura un ras de maree fn et marine lenporterais des le premier tour vive marine