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Alors que l’enquête de la police des polices sur la sécurité au soir du 14 juillet à Nice dédouane les autorités, Christian Estrosi et Philippe Pradal dénoncent des «contradictions». Selon les élus, plusieurs points restent à éclaircir.
La conclusion de cette enquête administrative «ne saurait être suffisante pour répondre aux interrogations légitimes des familles des victimes». Le président de la région PACA et son successeur à la mairie de Nice ne sont pas convaincus. Christian Estrosi et Philippe Pradal ont publié un communiqué dans la soirée du 27 juillet pour réagir aux conclusions de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), qui avait rendu son rapport plus tôt dans la journée.
La une de Nice-Matin du jeudi 28 juillet 2016
Attentat à Nice : Un rapport de l'IGPN sans surprise pic.twitter.com/nHbBJVwCFC— Nice-Matin (@Nice_Matin) July 27, 2016
Afin de faire taire la polémique sur le dispositif de sécurité en place le soir de l’attentat du 14 juillet à Nice, très largement initiée par Christian Estrosi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait chargé la police des polices d’enquêter. Et pour l’IGPN, le résultat est sans équivoque : le dispositif «n’était pas sous-dimensionné».
Bataille de chiffres
Les éléments du communiqué de Christian Estrosi et Philippe Pradal laissent entendre que le gouvernement n’en a pas encore terminé avec la controverse née le soir même de l’attentat. En effet, le duo azuréen a relevé plusieurs «contradictions» qu’ils ont voulu porter à la connaissance du public.
- Le premier point concerne la présence d’une force mobile sur la Promenade. Si les élus se félicitent que le rapport confirme leurs dires sur le sujet, ils font remarquer ce qu’ils considèrent comme des incohérences entre la carte du dispositif présentée par l’IGPN et les conclusions du rapport : «Nous notons tout d’abord que ce rapport indique qu’aucune force mobile supplémentaire n’était présente comme nous le disions depuis ce terrible drame. Nous relevons également qu’il y a une totale contradiction entre la carte ci-jointe et les conclusions présentées ce jour.»
Le périmètre de sécurité le 14 juillet #IGPN #AttentatNice pic.twitter.com/4KuiCy0JJy
— William Molinié (@WilliamMolinie) July 27, 2016
- Deuxième «contradiction» : la différence de contenu entre le discours prononcé le 21 juillet par le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat et le rapport de l’IGPN. «En effet, lors d’une conférence de presse le 21 juillet dernier, soit sept jours après le drame, le Préfet des Alpes-Maritimes a indiqué que 39 effectifs de police nationale étaient présents au moment de l’attentat, contredisant ce rapport de l’IGPN et les propos du Ministre tenus le soir de l’attentat qui évoquait 64 agents mobilisés sur zone. Il y a là une contradiction qui ne trouve pas de réponse dans ce rapport.» Christian Estrosi et Philippe Pradal se lancent ensuite dans une analyse détaillée : «Le rapport certifie page dix, que 64 policiers nationaux étaient engagés sur la Prom Party. Pourtant, ce même rapport, page sept, indique que dans une zone comprise entre la rue Meyerbeer, à l’ouest, et le début du quai des Etats-Unis, à l’est, sont présents: deux sections CDI soit 24 personnes, deux BAC soit six personnes, et trois BTS soit neuf personnes; au total donc 39 personnes. Le reste des 64 agents était dans le Vieux Nice, alors que les 30 000 personnes présentes pour le feu d’artifice étaient sur la Promenade des Anglais. Il n’y avait donc que 39 policiers nationaux sur la Promenade des Anglais et pas 64», expliquent les élus.
- La troisième interrogation concerne des déclarations de l’exécutif assurant que le dispositif de sécurité avait été validé par la mairie. A ce sujet, les deux élus s’interrogent : «Pourquoi le ministre a indiqué que nous avions validé le dispositif alors même que nous ne connaissions ni le nombre d’effectifs mobilisés, ni l’état de la menace qui n’était d’ailleurs pas non plus connue des services de l’Etat comme le révèle ce rapport.» Avant d’ajouter : «Pourquoi, selon les dires mêmes du Premier ministre à l’Assemblée nationale, les forces de Police nationale étaient moins nombreuses au moment et à l’endroit où la population était la plus présente c’est-à-dire au début du feu d’artifice à 22h et dans le secteur devant le Palais de la Méditerranée ? Si nous avions eu à connaitre le détail du dispositif, nous n’aurions jamais validé cela.»
- Quatrième et dernier point motivant le scepticisme des deux élus des Alpes-Maritimes : la présence de la police nationale sur le boulevard Gambetta. Christian Estrosi et Philippe Pradal se base ici sur les révélations de la presse : «Pourquoi la préfecture et le ministre ont affirmé que la police nationale était présente sur le boulevard Gambetta avant que le journal Libération ne démontre le contraire ?»
Sur les réseaux sociaux, les internautes s’interrogent
Le président de la région et le maire de Nice ne veulent pas renoncer «à connaître la vérité». Il suffit de faire un tour sur la toile pour s’apercevoir qu’ils ne sont seuls dans cette quête. Les résultats du rapport de l’IGPN n’ont pas convaincu un certain nombre d’internautes. «Pour ne pas empiéter sur l’enquête judiciaire nous n’avons pas voulu travailler sur les vidéos et les ondes radios», précisait Marie-France Moneger-Guyomarc’h, patronne de la police des polices, au moment de communiquer les résultats de l’enquête. Un détail qui n’a pas échappé à plusieurs utilisateurs de Twitter :
Donc L'IGPN n'a pas vu les vidéos de surveillance ?? #NiceAttentat pic.twitter.com/KOyNnVst7u
— Anièce #NS2017 (@blaemag) July 28, 2016
#igpn réalise un rapport sans visionner la vidéo et sans écouter les com. radio. Pas sérieux, alors qu'il s'agit d'un moyen de preuve sup.
— Hugues Ve (@Hugues_Ve) July 28, 2016
IGPN a travaillé sur des listings ⁉
Pourquoi sans preuves par les videos⁉
C'est allé trop loin.Ns voulons la vérité https://t.co/F4DjciS9iX— ❤ dany14 #NS2017 (@danypriou14) July 27, 2016
D’autres ont rappelé que l’IGPN était placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur. Ce qui soulèverait la question de l’indépendance de son travail :
#AttentatNice Philippot rappelle que l'#IGPN qui blanchit #Cazeneuve est sous l'autorité du ministre de l'intérieur! pic.twitter.com/kfmb1nnpVC
— Napoléon (@tprincedelamour) July 27, 2016
L'IGPN qui blanchit Cazeneuve par le biais d'1 double negation:" il n'y avait pas de sous effectif", est tout simplement sous son autorité!
— arnaud3j (@Arnaud3J) July 28, 2016
le seul coupable de ces attentats d une horrible violence perpétrés en France, est notre cher président Hollande et tout son gouvernement qui ont volontairement laisse entrer le terrorisme en France.
le seul coupable c est notre cher président Hollande et son gouvernement qui ne donne aucun moyen a la police pour proteger et défendre les citoyens
Le seul coupable c est notre cher président Hollande et son gouvernement qui ne cesse de crier haut et fort de ne pas faire d amalgame
Arrêtez Hollande et toute votre clique de prendre les citoyens français pour des cons, car si tous ces attentats ont vu le jours et tuer tant d innocents c est que vous n avez rien fait pour l éviter et que vous n êtes pas capable alors céder votre place avant qu il ne soit trop tard
courage en total accord !
Attention Estrosi s’est toujours fait élire avec les voix des musulmans de Nice, où il y en a beaucoup, et il les a remercié chaleureusement. Surtout ne faire aucune confiance dans tout ce que ce « monsieur » peut dire ou faire.
Je suis d’accord sur l’incapacité totale de M. Hollande et M. Vals à gérer cette guerre qui nous est imposée. Et surtout je veux souligner que le « pas d’amalgame » n’a aucun sens, puisque le Président de l’Egypte Al-Sissi, dit, dans une conférence faite devant des centaines d’Imam : « Il faut que nous révolutionnons notre religion (l’Islam). Il n’est pas admissible que 1 milliard 600 millions de musulmans mettent en péril la vie des 7 milliards d’habitants de la planète ».
voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=ohT0_MBJFgw
Il faut vraiment être énarque ou idiot de service pour ne pas avoir compris qu’il y a eu un grave manquement de la « Sécurité » ce soir là.
La question est : Comment ce semi-remorque a-t-il pu entrer sur la promenade un soir de 14 juillet, grand jour de fête nationale, où aucun poids-lourd ne roule?
Là est L’ÉNORME MALAISE ! La sécurité aurait voulu le faire exprès, elle n’aurait pas fait autrement. C’EST TRÈS GRAVE !
ET PAS MOYEN DE VOIR CETTE PUT…. DE VIDÉO QUI MONTRE COMMENT S’EST PASSÉE LA RENTRÉE DE CE BALAISE DE POIDS LOURD AU DÉBUT ET AVANT LE CARNAGE !
VOILA CE QUE LES FAMILLES ENDEUILLÉES, LES RESCAPÉS ET LE PEUPLE DE FRANCE SONT EN DROIT D’EXIGER !
NOUS DEVRIONS SORTIR DANS LES RUES PAR CENTAINES DE MILLIERS POUR RÉCLAMER LA VÉRITÉ SUR CE QUI S’EST PASSÉ A NICE CE SOIR-LA, D’OÙ VENAIT LE CAMION ET COMMENT EST-IL RENTRÉ.
Que doit on penser quand on est Juif, quand 6 millions ont peris dans les camps alors qu’ils n’ont jamais tue quiconque et assistent a une telle passivite en France. Et qui plus est, de voire la France sombrer dans sa politique pro-arabe a l’encontre du seul pays Juif. Alors Francais reveillez-vous, ou alors faudra-t-il encore que ce soient les Juifs, les espagnoles, les armeniens et autres courageux pour initier la resistance devant l’islamo fachisme qui gagne vos contrees ?!
Je vois depuis décennies les ravages qu’engendre une immigration musulmane incontrôlée et sous pression salafiste, soutenue même, présentée comme une chance pour la France, je vois donc où nous a conduit le laisser aller, le déni de réalité de ce qui s’intitule la gauche et qui n’est que le camp de la cécité, de l’autisme et assez souvent de la chienlit.
En France le Gouvernement utilise des barbouzes arabes pour terroriser, intimider et mater la population.
Le barbouze arabe est généralement:
– un jeune maghrébin,
– de nationalité française ou ayant depuis plusieurs années un titre de séjour régulier,
-de niveau intellectuel et socio-économique bas, sans diplômes, ni qualifications,
-délinquant multirécidiviste, habitué des prisons françaises et parfaitement connu des services de police,
-drogué et dealer,
-n’ayant pas la moindre compétence, expérience, ni formation militaire,
-prétendument musulman mais buvant de l’alcool et mangeant du porc,
-n’ayant aucune connaissance de l’arabe littéraire et n’ayant jamais lu le coran. etc…
On le manipule à commettre des crimes odieux à visée politique, puis on le tue immédiatement pour éviter qu’il ne parle. On le fait alors passer pour un membre d’une organisation islamiste située à 5 ou 10.000 Km de la France. Le but de l’opération est de créer un climat de terreur dans la population dans le cadre d’une stratégie de marketing politique.
Ensuite, on va s’efforcer par tous moyens de faire croire qu’il s’agissait d’un djihadiste, aveuglé par sa foi en l’islam, déséquilibré en liberté, directement connecté à des réseaux islamistes, ou même simplement « loup solitaire ». Tout cela ne tient pas et s’effondre sous les coups des contradictions.
Le but politique recherché? Le Fn n’a pas de marché politique lui permettant d’obtenir les 15 millions de voix nécessaires à gagner la présidentielle. Le concurrent politique de la Gauche n’est pas le Fn, mais la Droite. C’est donc la Droite que doit affaiblir la Gauche pour gagner. Or ces attentats islamistes font monter le Fn aux dépends de la Droite. Ainsi, la Gauche pourra espérer être au 2nd tour face au Fn et gagner le jackpot. Ceci explique la polémique entre Droite et Gauche pour l’affaire de Nice.
La méthode utilisée, faire massacrer le Peuple à des fins politiques est odieuse, mais la Politique c’est l’art de la guerre sans pitié. En 1939, les Communistes n’étaient-ils pas alliés à Hitler et ne sabotaient-ils pas les dépôts d’armes français? Le 10 Juillet 1940, le manifeste de Thorez et Duclos n’approuvait-il pas le vote des pleins pouvoirs à Pétain?