Le président argentin Mauricio Macri et les membres de son cabinet ont assisté à la cérémonie organisée à l’occasion du 22e anniversaire de l’attentat terroriste contre l’Association mutuelle israélite argentine (AMIA) de Buenos Aires, placée sous le slogan : « La mémoire nous unit ».
Dans cette attaque à la voiture piégée perpétrée le 18 juillet 1994, 85 personnes ont trouvé la mort et 230 autres ont été blessées.
Le président argentin a tenu à rejoindre la commémoration traditionnelle de la communauté juive, devant le centre juif, au cours de laquelle les noms des 85 victimes ont été lus.
Le vice-président d’AMIA Ralph Thomas Saieg a déclaré ‘qu’il fallait absolument dire ce qui s’était passé’ et a lancé un appel au ministre argentin de la Justice, German Garavano, lui demandant de poursuivre ses investigations sur cette affaire.
Rappelons que le procureur argentin Alberto Nisman, chargé du dossier en 2006, avait accusé le gouvernement iranien d’être le commanditaire de l’attentat et le Hezbollah d’en être l’auteur.
Il avait en outre mis en cause plusieurs personnalités au pouvoir dont la présidente argentine Cristina Kirchner (qui n’est plus au pouvoir aujourd’hui).
Quatre jours plus tard, il était retrouvé sans vie à son domicile. Les circonstances de sa mort n’ont toujours pas été élucidées.
