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En évoquant les attentats, Obama, Schulz et Hollande ne prononcent pas le mot d’islam radical. Pour G.W. Goldnadel, ce déni doit être combattu, faute de quoi les peuples risquent de s’habituer peu à peu à la barbarie.
Martin Shulz était ce dimanche midi l’invité de Canal+. Le président socialiste du Parlement européen aura réussi l’exploit d’évoquer pendant un quart d’heure le massacre d’Orlando et les drames européens sans prononcer une fois les deux mots défendus: «islam radical».
Hollande en France, Obama en Amérique observent eux aussi strictement l’interdit du nom dit.
Un écolo-gauchiste français est allé plus loin dans le déni. Pour lui, la tuerie floridienne participait de la même homophobie que l’on trouve en France avec la Manif pour tous… «le passage à l’acte en moins».
Exactement comme la féministe frontiste de gauche et relativiste, Clémentine Autain qui, au lendemain de Cologne, rappelait le viol des femmes allemandes pendant la guerre mondiale…
Tout est bon, à commencer la stupidité écœurante, pour ne pas incriminer l’islamisme. Peut-être est-il nécessaire de répéter aux petits esprits qu’on peut être parfaitement opposé au mariage homosexuel sans être homophobe, et qu’on peut être, semble-t-il, homosexuel et musulman radical et se livrer à un massacre homophobe et anti-occidental.
Mais l’idéologie du déni et de la diversion aura réalisé cette semaine deux prodiges en un, tenter de sauver la mise à l’islam radical tout en ancrant définitivement la légitimité d’un communautarisme homosexuel. Comme s’il fallait absolument s’identifier par des orientations sexuelles que par ailleurs on souhaite paraît-il banaliser.
Il faut dire qu’au train d’enfer où vont les choses et où l’on s’efforce de transformer la marge en norme et la norme en abus, la minorité souffrante en pouvoir de nuisance et la majorité discriminante en devoir de pénitence, ne tardera pas à se créer un communautarisme hétérosexuel blanc .
S’il est un mot encore plus honni par les gens du déni, c’est celui d’islamo-gauchisme . Comme il n’existe pas, défense de le nommer.
Sous peine d’excommunication. Et pourtant, il tourne.
Cette semaine, un couple de policiers massacrés devant leur petit enfant. Et le lendemain, des voyous syndiqués, avec ou sans keffiehs, lapidaient sans pitié un hôpital pour enfants.
Mais la connexion entre islamisme et gauchisme ou communisme ne s’arrête pas à la tolérance stupéfiante des seconds pour le premier. Il faut aller bien plus loin. Il faut regarder les manifestations de haine antisioniste communes. Il faut songer aux bagagistes islamistes encartés CGT. Il faut savoir que la plupart des municipalités communistes de la région parisienne ont fait citoyens d’honneur de leur ville des terroristes islamistes.
Le couple de policiers a été égorgé par un islamiste radical et le mouvement s’est poursuivi comme si de rien n’était. Et on a continué à «détester la police» et à vouloir lui faire rendre gorge.
Dans son Etrange défaite, Marc Bloch décrivait la détresse des Français pendant la débâcle en constatant que les fonctionnaires préposés à la circulation des trains ou à la distribution des plis ne voulaient pas déroger exceptionnellement à leurs règles sacrées. On sait que le Parti Communiste approuvant le pacte germano-soviétique a accueilli la défaite et l’invasion comme une divine surprise, après avoir saboté la fabrication de l’armement français. On le sait peut-être, mais on se garde d’en trop parler. L’anticommunisme demeure en France un vice un peu honteux.
Aujourd’hui, les plus acharnés contre l’État, sa police et la loi font partie du personnel d’État le plus protégé. Et l’inversion des normes ne se trouve pas là où ils veulent la dénoncer.
L’islamiste radical n’est pas pour eux l’adversaire à liquider et l’unité nationale, une chimère totale.
Pire, peut-être, l’opinion fatiguée, peu à peu, s’habitue lentement. Pareille au homard que l’on cuit progressivement en augmentant doucement la chaleur de l’horreur, les massacres se poursuivent sans susciter le même effroi.
Et entre deux cuissons, les mêmes poncifs pontifiants sont débités médiatiquement et obligatoirement sur les bienfaits du multiculturalisme et l’innocuité des migrations imposées.
Entre deux cuissons, ceux qui osent suggérer que c’était peut-être effectivement mieux avant que l’on massacre les juifs, les chrétiens et les policiers, ceux qui pensent qu’effectivement, ils ne sont plus tout à fait chez eux sont toujours estampillés «d’extrême droite», histoire de mériter prochainement la casserole.
Ils nous vendent le vivre ensemble mieux, le multiculturalisme harmonieux et l’accommodement raisonnable, mais ce sont le Liban et le Venezuela qu’ils nous livreront en cadeau.
Il est temps que l’étiquette «d’extrême gauche» donne le rouge aux joues.
Ou l’islamo-gauchisme, qui n’existe pas et qu’on ne doit pas nommer, nous liquidera sans phrases.
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain. Il est président de l’association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l’actualité pour FigaroVox.
Alors après maintes lectures sur votre site je pense que vous avez assez à faire chez vous pour ne pas vous occupez de ce qui se passe en France concernant la loi travail cela ne regarde pas Israel cela n’a rien à voir avec la religion et ne concerne que le peuple français toutes religions confondues mais certainement pas les israéliens. Il me semble que vous avez assez à faire avec votre population et votre démocratie pour ne pas venir nous donner de leçons sur la loi travail ! Vous dites que les occidentaux sont antisémites quand ils parlent d’israel et des territoires occupés alors qu’il s’agit uniquement de politique mais vous vous permettez de nous faire des leçons en nous insultant en plus et pronant l’extrème droite voici votre écrit « Entre deux cuissons, ceux qui osent suggérer que c’était peut-être effectivement mieux avant que l’on massacre les juifs, les chrétiens et les policiers, ceux qui pensent qu’effectivement, ils ne sont plus tout à fait chez eux sont toujours estampillés «d’extrême droite», histoire de mériter prochainement la casserole. » En France nous avons encore le droit de penser et de ne pas être tous du même avis mais vu votre mentalité s’il vous plait ne venez pas vous mêler de nos affaires tout comme vous ne voulez pas que l’on se mêle des votres !
Bien raison manden ! Surtout ne changeons rien ! Surtout pas nos acquis sociaux , tout peu s’écouler autour de nous pourvu que l’on garde les 35 heures et nos gentils et très doux extrémistes musulmans !
Monsieur MANDEN
Je suis désolée de vous l’apprendre, mais le site Europe Israël est un site français. Tous les ânes ne s’appellent pas forcément Martin, et le nom de ce site n’est pas obligé d’avoir la consonance qui ne vous gênerait pas.
Et pour l’article sous lequel vous venez intervenir, c’est la rubrique de Monsieur Gilles William Goldandel, français, né en France.
Alors pour le site, il traite de tous les sujets français et internationaux comme le font tous les médias français.
Et comme tout média français, il a son orientation politique. Comme l’aurait un site Corse, par exemple !
A propos d’ingérence, vous confondez le sens dans lequel elles sont le plus couramment faites.
Il serait préférable de calmer vos ardeurs, et de réfléchir sainement pour reconnaître où se trouve l’intérêt de ce pays d’où, en un seul commentaire, vous renvoyez quantité de personnes, qui sont autant et peut-être davantage françaises que vous n’êtes pas obligé d’être, derrière votre pseudo.
Un véritable français pourrait difficilement voir ce site comme ennemi de la France.
C’est l’islam et non pas l’islam radical
c’est l’islamo gauchisme
@Manden,
Dites-moi où vous avez-lu qu’il serait question de « la loi travail » dans l’article de Maître Goldnadel ? Le mot « loi » apparaît une seule fois dans son texte, le mot « travail » pas du tout.
Par ailleurs et par curiosité, « Manden » est-il un nom breton ? On connaît un saint-Mandé (ou Maudez) un peu démodé dans le calendrier.
Mais un rappeur né en Guinée porte aussi ce nom. C’est encore l’appellation d’une localité en pays mandingue qui rappelle l’épopée médiévale de Soundjata, contée oralement par les griots… Sur le web, on peut encore dénicher une « charte du Manden ». Sans être une africaniste émérite, il me semble que votre pseudo viendrait plutôt d’Afrique de l’ouest. Pas certain que vous l’ayez choisi sciemment, du reste.
alauda
je vous en prie de faites pas du plagia sur ce que je vous ai dit dans un article sur votre pseudo
déjà expliquez ce que veut dire le votre ?
Salmon,
Du plagiat, ma bonne dame, vous voulez rire ! M’avez-vous jamais promenée dans les contrées peu explorées de la littérature africaine des chasseurs ?
Alauda arvensis.
Mais n’éventez pas mon secret de plume. Que cela reste entre vous et moi 😉
qu’est ce que vous racontez ?
J’ai très rarement lu un style qui manie aussi bien qu’au XVIIIème siècle le paradoxe… Le passage sur la doxa des petits esprits m’a bien fait rire ! L’aiguille est piquante, la couture textuelle parfaitement exécutée.
Relisant cet article de M. Goldnadel à la fraîche, quelques obscurités subsistent malgré tout que je m’efforcerai d’élucider ultérieurement à l’aide du moteur de recherche. Les mots clefs « pacte germano-soviétique » ne sont encore qu’un tiroir vide dans ma culture historique très partielle…
J’aime bien les textes qui, résistant à ma compréhension, s’imposent à elle comme un parcours initiatique.
Je suis peut-être pas caissier, moi, mais j’peux tout de même vous faire votre compte.
AUDIARD !