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L’éditeur Ring publie aujourd’hui « La France djihadiste » d’Alexandre Mendel : une enquête-pamphlet très documentée sur les « Molenbeek français ».
Y aura-t-il une fatwa sur La France djihadiste ?
L’enquête du journaliste-pamphlétaire Alexandre Mendel (Valeurs actuelles et le Midi libre) publiée aujourd’hui par les éditions Ring ne s’encombre pas de précautions oratoires pour décrire des quartiers où l’islam radical serait devenu la norme.
Cette radiographie des « Molenbeek français » force les portes des mosquées et salles de prière salafistes, traquant les prédicateurs les plus ambigus. Comme ce responsable d’une mosquée de Montpellier, qui, après avoir refusé de faire une minute de silence en mémoire des victimes des attentats de janvier, fait mine de s’interroger : « Est-ce qu’on entend les synagogues condamner les actes de Tsahal ? »
Antisémitisme, complotisme, haine de l’ancien colonisateur, communautarisme… Le paysage décrit par Mendel est effarant. Sans doute parce qu’il est convaincu que « l’islam d’aujourd’hui, ce sont des colonnes de jeunes fuyant l’appel à la paix des grandes mosquées ». La violence djihadiste, « en ce moment à un quart d’heure de chez vous » proclame la couverture fluo de ce livre-bombe, qui devrait susciter plus d’une polémique.
De Toulouse à Lunel en passant par Roubaix, Mendel squatte les tapis de prière sans y avoir été invité. À propos de Roubaix, « c’est déjà un peu Gaza. Ne manque plus qu’une police des moeurs. Et encore… Elle officie déjà discrètement. La ville aux six mosquées, la plus musulmane de France, vit à l’heure des appels à la prière, des horaires des écoles coraniques et des départs pour le djihad », décrit l’auteur, qui voit dans ces quartiers le berceau culturel et la base arrière de cette nouvelle génération de terroristes.
Les mêmes recettes que « La France Orange mécanique »
Bienveillance et « culture de l’excuse » sont passées méthodiquement au kärcher. « Nous voudrions tant que les djihadistes ne soient pas d’ordinaires fonctionnaires d’Allah, comme les nazis furent de formidables serviteurs d’Hitler. Nous souhaiterions tant trouver au calife al-Baghdadi un testicule en moins ou une enfance difficile, pour expliquer sa barbarie », explique celui qui se veut pourfendeur du « journalisme du vivre-ensemble ».
Le multiculturalisme et la France « Charlie » sont étrillés par le pamphlétaire très en verve : « En février 2016, la police a interpellé cinq islamistes (…). Une source avait alerté de leur projet d’action violente contre un club libertin. (…) On imagine un défilé de clercs modérés contraints de bredouiller devant les caméras #JeSuisUnClubEchangiste ! #JeSuisUnGodemiché !»
Pour fabriquer La France djihadiste, les éditions trash Ring ont appliqué les mêmes recettes que celles qui avaient tant réussi à La France Orange mécanique(120 000 exemplaires) de Laurent Obertone : une enquête fouillée et rédigée dans un style tellement décomplexé que l’on pourrait facilement douter des intentions de l’auteur, acrobate du point Godwin.
À propos de lycéens non musulmans, qui, par esprit de solidarité ou d’imitation, font aussi le ramadan : « On n’est pas loin de la germanisation librement consentie d’une poignée d’Alsaciens, plutôt favorables à leur annexion par le Reich. » La France djihadiste, c’est aussi un style. La « raquaïsation des grands ensembles urbains » ou le « pullulement des mosquées » auront probablement du mal à dérider les lecteurs peu rompus à cette littérature sans surmoi. Si l’enquête promise est bien là, elle est hélas gâchée, par un goût immodéré pour la provocation.
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A ce que je sache, mohamet le pédophile n est pas né à Molenbeek amis Français.
mohamed l épileptique n aurait jamais du venir au monde et nous aurions moins de convoitise à travers le monde.