OPINION
Dans la confusion des esprits qui prévaut, un proverbe africain nous dit: « Si tu ne sais plus où tu vas, retourne-toi et regarde d’où tu viens ».
La nouvelle guerre mondiale qui s’ordonnance est étrangement qualifiée de « religieuse ». Elle comporte donc une part d’irrationalité, ce qui en fait d’autant plus sa dangerosité pour un monde occidental dé-spiritualisé.
Deux tactiques adverses s’affrontent déjà, mais ne se situent pas sur le même plan, d’où l’incertitude des moyens défensifs et offensifs qui en résulte.
Le réalisme politico-économique d’une Europe laïcisée l’empêche d’élaborer une stratégie militaire cohérente. Ce constat devrait amener les occidentaux, largement dé-christianisés, à ré-examiner leurs guerres religieuses historiques. Ils se souviendraient qu’au niveau des belligérances qui bataillèrent jadis (le Croissant contre la Croix), ce furent toujours des hommes forts, s’affichant pieux, qui en étaient les acteurs, entrainant à leur suite des populations mal informées.
De nos jours, il serait malvenu à l’entendement des instances dirigeantes de croire que dans un monde invisible se livrerait un combat à caractère métaphysique, entre des armées improbables. Pour tout rationaliste formaté, cela impliquerait des paramètres de croyances « mystiques » irrecevables. Comment donc, dans cet espace imperceptible à nos sens, des divisions d’entités diaboliques combattraient, depuis l’aube de la conscience du Bien et du Mal, l’une pour détruire le genre humain, l’autre (angélique) pour le défendre ?
Les « intelligents » de notre monde déboussolé devraient alors se souvenir que d’extraordinaires paroles furent jadis échangées entre des hommes d’exception et l’Eternel Créateur. Que celles-ci balisèrent l’évolution de nos civilisations successives : Abraham et l’Eternel ; Jacob fondateur de la nation israélienne ; Ismaël fondateur de peuples arabes conquérants; Moïse, libérateur des opprimés ; Prophètes hébreux envers des Rois et, depuis 2000 ans, Jésus-le-juif qui lutta contre Satan, l’incontesté « Prince de ce monde », et le vainquit par sa mort volontaire et sa résurrection. Une méditation approfondie de ces scènes et dialogues hors normes, ouvrirait l’entendement métaphysique qui fait cruellement défaut aux dirigeants contemporains, occidentaux en particulier.
Ils pourraient alors décrypter et dénouer les conflit actuels qui menacent de ravager l’espèce humaine.
Pour la France ? Que dit la sagesse des anciens sur ses guerres séculaires inter-ethniques, inter-religieuses et sur cette nouvelle guerre mondiale qui l’entraîne inexorablement ? Des sentences paraphrasées « up to date » diraient :
« Chasse de tes frontières tout individu en état de vivre sans désirer s’intégrer à sa culture et ses règles de vie… Nul groupe humain n’a le droit de s’ancrer sur ton sol, excepté parmi eux des hommes adhérents aux Lois françaises… Edicte d’urgence une Loi d’exception (temps de guerre oblige), associée à une « Charte-tamis-filtrant », qui distinguera les migrants innocents, pour les aider, et empêchera de laisser passer des guerriers et des pillards masqués ».
Pour qu’elle retrouve son âme, la France et son rayonnement, espéré par de nombreux peuples qui jadis l’admirèrent, ne peut pas exister sans la morale issue de sa foi chrétienne matricielle. Cette période 2016-2017 est insurrectionnelle, ce dont Victor Hugo dirait à son gouvernant nouvellement élu: « Prend garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit ».
Les armées de Daesch, Boko Aram, Al Qaïda et consort, accréditées par des sourates assassines, s’appliquent à créer le chaos nécessaire à l’édification de leurs milliers de « Mosquées Troyennes » qui assujettissent les nations libres du « ventre mou » européen et de leurs peuples « mécréants ».
Leur idéologie géopolitique est fondée sur des commandements de leur manuel de guerre: le « coran incréé ». Mais leur feuille de route cryptée est implacable en volonté de puissance et de conquête.
De nombreux Etats Africains, vingt huit nations européennes, sans compter les îles-Etats çà et là de part le monde, sont inhibés par la violence de ces nouveaux barbares coupeurs de têtes. Agressées, les nations et les îles sont démunies de moyens pour y répondre et affronter l’irrationalité de cette guerre d’un nouveau type, méthodique et terrifiante. Ce qui suscite une interrogation qui hante les esprits de millions d’occidentaux et d’africains, croyants chrétiens ou laïcs: Comment tuer la barbarie parée d’une idéologie mystique ?
Le scénario de 1938-39 se reproduit. Sur la table des Etats-majors occidentaux alliés, Hitler fut nommé l’ennemi Number One du monde libre.
De même, depuis 2001 à 2016, nous subissons les assauts meurtriers de l’Islam. Ce fait est aussi sur la table des stratèges militaires et politiques actuels. Or, personne ne le nomme crûment comme ennemi Number One du monde libre. Nul Politique, ni Chef de guerre ne se lève. Nulle ligne Maginot informatique, technologique, pédagogique ou médiatique, n’est encore définie.
Des expériences du passé, quelles leçons trans-historiques mettre en chantier ? Concernant les multiples terrains conflictuels, qui s’amplifient, une vision réaliste de la situation est nécessaire, ainsi qu’un audit des moyens, des hommes et des actes. Engendrées par deux civilisations antagonistes, leur manière de penser se révèlent totalement incompatibles. D’un côté, plus d’un milliard de musulmans, dont la majorité, supposée croyante, comprendrait un pourcentage d’environs 5 à 10% aptes à combattre, et 1% d’islamikazes qui appliquent à la lettre leur manuel de guerre coranique. Comment ?
Par l’ensemencement de la terreur et son insensé culte de la mort, ce fer de lance détient le pouvoir d’engranger par un appel au jihad planétaire des millions de reîtres mahométans dans leurs bataillons et leurs légions. Depuis 13 à 14 siècles, les mercenaires de l’Islam savent que lorsque cet appel se répand dans l’Oumma (accompagné d’alléchantes razzias), par mimétisme et atavisme, tout musulman devient un conscrit religieux obéissant, sachant que ses crimes et ses parjures perpétrés au nom de son Dieu, sont absouts par le coran.
Rares et infiniment courageux seront ceux qui refuseront de se prêter à l’aberration de cette « sainteté guerrière ».
Les stratèges occidentaux et leurs alliés doivent garder en mémoire que le phénomène des conversions à l’Islam, ajoutés aux migrations, s’additionnent jusqu’à ce qu’il atteigne un cota faisant basculer les populations qui le composent. Dès lors, l’islam prend un nouveau visage. Pressions politiques radicales, prise en mains des leviers de commandes, décrets du nouvel ordre social (charria), propagande dans les médias, et conversions forcées des mécréants laïc et des croyants en d’autres système religieux. Plus l’islam submergera l’esprit de populations atterrées, plus il attirera de conversions de type « marrânites », venant grossir d’innombrables adhésions par allégeance et possible réduction de la djizya (taxe d’un dhimmi, déjà privé de droits civils et contraint de porter des vêtements discriminatoires)
Minée de l’intérieur et agressée de l’extérieur, l’Europe manque d’une vision globale qui puisse se coordonner entre les vingt huit Etats qui la constituent. Militairement inadaptée, l’E.U est soumise à l’Otan, aux avida dollars Etats-Unisiens, aux Emirats pétroliers maître-chanteurs et aux rivalités pendulaires sunnito-chiites.
Or l’Europe qui se courbe n’est pas encore à genoux.
Cette guerre nécessite plusieurs Etats-Majors placés sous Commandant unique d’un Général en Chef respecté et d’une armée dont les ordres soient indiscutables. Des Généraux éprouvés doivent diriger des divisions et des Légions de soldats aguerris. Cette stratégie de Défense doit-être à même de se dresser comme un seul homme en puissance. D’ADN moyen-orientale, l’adversaire ne respecte que la manifestation d’une plus grande force.
Par ailleurs, le suivi de la guerre de résistance et de Reconquista des sociétés occidentales doit comprendre une « armée de l’ombre », avec des services spéciaux et secrets performants ainsi qu’une armée de chrétien (spécialement ciblés par l’Islam) et d’hommes « justes » parmi les nations.
A ce jour, Daech perd beaucoup de terrain irako-syrien. Ses armées redéploient des tentacules vers l’Europe. Cela l’oblige à revoir le camouflage de ses djihadistes par d’autres flux que ceux des migrants (filières de cercles d’étudiants ? de pseudo secouristes ? et autres subterfuges)
Une réalpolitik de l’E.U consisterait à ne pas laisser Raqqah et Mossoul aux mains de l’État Islamique comme bases arrières de terroristes repliés.
Elle peut les neutraliser rapidement en envoyant des escouades d’infanterie de marine, de terre et de commandos parachutistes. Par ailleurs, même pour un gain de temps tactique, il n’est plus lieu de feindre une guerre d’intention et de menaces non suivies, tout en faisant des courbettes révérencieuses à l’Arabie saoudite et à la Turquie, notoires sources financières de « la guerre sainte ».
Les citoyens des nations européennes pourraient alors penser que leurs gouvernants, crispés sur leurs profits personnels, électoralistes et financiers, sont complices, voire coupables d’entente avec l’ennemi… en temps de guerre.
Tous Partis et Classes politiques confondus, si la France cesse d’être bornée, si elle se dé-exorcise des miasmes marxistes, gauchistes et nihilistes qui les formatèrent inconsciemment, elle aura les coudées franches pour agir avec force et invincibilité. Lorsque la France, belle et généreuse, s’éveillera de sa longue léthargie, elle retrouvera tous ses repères patriotiques et symboliques, tels que le signe de la ré-appropriation de l’ « anneau-missile » de Jehanne d’Arc. D’ailleurs, l’impact du ré-armement moral qu’il représenterait ne pourrait-il devenir celui du sursaut salvateur de la France ?
Si nos autorités françaises cessent de se vassaliser à une Europe défaillante, elle-même inféodée au Nouvel Ordre Mondial; aux manigances de OTAN et ses ogres Etats-Uniens; aux babouches du « machin » Onusien et ses 56 pays islamisées; alors, et alors seulement, elle retrouvera la vigueur et la flamme de son âme, de son histoire (actuellement en péril de falsification) et de sa pleine souveraineté. Alors serait-il temps, en accord avec ce qui reste de l’État syrien et avec la Russie, -qui elle-même retrouve les valeurs de son ancienne grandeur-, d’enclore les frontières de l’épicentre irako-syrien, d’assécher les principaux réseaux maffieux-passeurs par Hijra (1) et de tarir les flux d’immigrations clandestines.
Il est certain que ce regain de l’Islam idéologique entraîne le monde dans un conflit planétaire. Mais il peut être stoppé, comme jadis il le fut à Poitiers.
Cette volonté de l’Islam de conquérir le monde, de basculements des équilibres démographiques et les horreurs de son terrorisme, que cela se dise, se tournera contre lui, à tel point que ses factions s’entre-tueront par elles-mêmes.
Oui ! Il est temps que nos politiques et nos généraux méditent sur les textes bibliques, véritables fondateurs de l’évolution de notre civilisation.
Bien qu’imparfaite et répréhensible en maints domaines, celle-ci est néanmoins porteuse d’espérance, de liberté et de futur pour nos enfants.
Et Non ! Nous ne mourrons pas, sans foi ni loi, en Barbarie médiévale !
© François Celier pour Europe Israël News 03.04.2016
(1) Hijra: stratégie du cheval de Troie (barques et canots fabriqués en Turquie… )
Nous les anciens croisés, nous sommes attaqués sur notre territoire par les « infidèles mahométans », qui partis faire le djihad contre l’Occident, mais on découvre soudain, qu’ils sont déjà chez-nous et personne n’ose les affronter, car chacun espère changer sa situation politique, avec l’aide des infidèles mahométans. Ce sont des traîtres.