Grands donneurs de leçons devant l’éternel, à les écouter parler, les arabes moyen-orientaux laveraient plus blanc que blanc ! Sauf que dans la réalité, c’est bien souvent l’inverse.
Preuve en est lorsque l’on regarde d’un peu plus prêt les documents de Mossack Fonseca, dont la liste des clients continue à fuiter depuis quelques jours. Dans un premier temps, on parlait du roi d’Arabie Saoudite et du chef de cabinet d’Ariel Sharon alors que celui-ci était premier ministre.
Il est désormais question du fils du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. On apprend ainsi l’existence d’une sorte de club très fermé lié au monde politico-financier de l’Autorité palestinienne ayant utilisé la société offshore pour y cacher une somme d’un million de dollars.
« L’affaire remonte à septembre 1994, quand une société privée baptisée « Arab Palestinian Investment Company » (APIC) a été enregistrée dans les îles Vierges britanniques. Huit mois plus tard, le 24 mai 1995, une réunion de l’assemblée générale des actionnaires de ladite société se tenait à l’Hôtel Sheraton de Dubaï, rapporte Haaretz. En 2011, un nouveau membre a été ajouté au conseil d’administration de l’APIC: Tareq Abbas, le fils du président de l’AP. Alors que sa nomination est connue du public, les Panama Papers ont révélé que depuis juin 2013, il posséderait également une société dont les actions valent près de 982 000 dollars » selon I24 news.
Mais la liste ne s’arrête pas là, bien au contraire : Mohammad Moustafa, un confident du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Ayad Allawi l’ancien premier ministre de l’Irak, Ali Abu al-Ragab l’ancien premier ministre de la Jordanie, Hamad bin Jassim bin Jaber Al-Thani l’ancien premier ministre du Qatar, Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani l’ancien émir du Qatar, Cheikh Khalifa bin Zayed bin Sultan Al Nahyan le président des Emirats Arabes Unis, Rami Makhlouf un cousin de Bachar Al-Assad et Alaa Moubarak le fils de l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak.
Cette fuite n’a surement pas fini de révéler de possibles malversations et financements opaques. Les USA et l’Iran pourraient également se trouver éclaboussés. En effet, ce genre de société a certainement été utilisée pour transférer les avoirs gelés et reversés par l’administration Obama. Plus gênant encore, si les liens entre les pays arabes et DAECH venaient a être, une fois encore, démontrés.
On compte 600 entreprises israéliennes et 850 actionnaires israéliens dans les documents divulgués.
@ Sébastien COLIN pour Europe Israël News.