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Ce dimanche 6 mars 2016 s’est tenu à Bruxelles le deuxième Salon de l’Alyah*, dont les Shli’him* sont partis ensuite pour apporter leurs conseils dans différentes villes de France (Strasbourg, Lyon, Marseille et Paris), du 7 au 13 mars.
En ces temps où l’antisémitisme ambiant se développe à une vitesse « Grand V » en Europe occidentale, plusieurs centaines de personnes sont venues aux informations (On n’est jamais trop prudent !) ou faire leurs premiers pas dans les méandres administratifs qui les conduiront vers un havre de paix où, quand on entend « sale juif ! », cela signifie simplement qu’il est plus que temps de se laver.
Les organisations sionistes avaient mis les petits plats dans les grands et les nombreux stands de l’Agence juive pour l’immigration en jouxtaient plusieurs autres tout aussi intéressants.
Parmi ces derniers, on nous présentait et expliquait – entre autres – le « Garin Tzabar », un programme unique dirigé par « Tzofim Tzabar Olami » (organisation à but non lucratif, liée au scoutisme israélien) s’adressant à tous les jeunes juifs, ainsi qu’aux fils et filles d’Israéliens vivant à l’étranger, qui souhaitent faire d’Israël leur maison et servir dans Tsahal.
On trouvait aussi des renseignements sur « Gour Arié » (www.programmeisrael.org), initiation à l’armée israélienne visant à la préparation, mentale et physique de haut niveau, des jeunes au service militaire israélien ; des stages en Israël, d’une durée de 4 à 10 mois, destinés aux étudiants et jeunes diplômés et permettant tant une immersion totale dans le monde du travail israélien qu’un regard inédit sur l’Etat juif (www.stageisrael.org) ; « Massa prépa » (www.programmeisrael.org ), classe préparatoire aux hautes études destinée aux jeunes bacheliers qui aspirent à intégrer les grandes écoles et universités de premier rang en Israël.
On trouvait aussi un stand de l’Organisation Sioniste qui met en place un programme visant à enseigner l’hébreu avant l’Alyah, des représentants des différents ministères israéliens (Sécurité sociale, Santé, etc.), l’OBI (Organisation des Belges en Israël – www.obijobi.com) qui aide les nouveaux immigrants provenant de Belgique et aussi un endroit incontournable pour qui envisage sérieusement son Alyah.
Valérie Halfon, Conseillère en Budget Familial et Conseillère Petites Entreprises (https://www.facebook.com/valerie.halfon.5?ref=ts&fref=ts – [email protected]), y représente « Yesh li kol », association qui vous aide à envisager vos dépenses mensuelles futures en Israël.
En s’arrêtant à ce stand, pas de mauvaise surprise : elle évalue gratuitement vos besoins (eau, gaz, électricité, loyer, assurances, déplacements, frais courants, de nourriture, de vêtements, etc.) et vous informe de l’équivalent en Israël. Qui ne se souvient de la fameuse blague « Comment faire une petite fortune en Israël ? Simplement en y arrivant avec une grosse ! » : trop de gens montent en Israël sans aucune idée du coût réel de la vie… et, faute d’en avoir fait préalablement le calcul, en repartent dégoûtés. Le nom de cette association résume toute une philosophie pour vivre heureux au « Pays où coule le lait et le miel ». Ecoutons ce que dit Valérie Halfon :
« Je me demande souvent pourquoi des gens continuent à vouloir toujours plus au-delà d’un certain niveau de richesse ? Qu’est ce qui les pousse à vouloir encore et toujours s’enrichir ? A quelles fins ? Lechem ma (Pour quoi) ? Et puis j’ai trouvé la réponse, qui est la seule valable : « L’argent, non comme fin, mais comme moyen. L’argent pour, une fois la nature désensorcelée, travailler à l’illuminer… ».
Après des années de séparation, Jacob et Esav se rencontrent. Ils sont tous les deux très riches. Et une des premières phrases que dit Esau à Ya’akov c’est Yesh li rav (J’ai beaucoup). Ce à quoi lui répond Ya’akov : Yesh li kol (J’ai tout). Ils diffèrent dans leur vision de la richesse. Pour Esav, la richesse est une fin en soi ; pour Ya’akov, c’est un moyen… »
C’est sur cette pensée profonde, que nous enseigne la Torah, que je termine mon article.
Si le Salon de l’Alyah passe par votre ville, ne manquez pas d’y faire un tour : Am Israël h’aï !
© Yéh’ezkel Ben Avraham pour Europe Israël News
* Pour les lecteurs non-hébraïsants, le terme de « shli’him » désigne les délégués/ envoyés / chargés de mission (venant généralement de l’Etat juif) et le terme « Alyah » signifie « la montée en Israël » ! Soit dit en passant, comme on peut également « monter » à Paris ou à Bruxelles, les géographes s’interrogent encore pour savoir où est le creux !?
Les belges ne bougent pas , (pour l instant )
Madame Valérie Halfon me signale que, dans les salons de l’Alyah, elle est envoyée par l’association Paamonim. Dont acte et excuses de ma part à cette association.
https://en.wikipedia.org/wiki/Paamonim