Le dix mars dernier, le « superviseur de la propriété de l’Etat et des propriétés abandonnées en Judée et Samarie » a, selon les directives du gouvernement israélien, déclaré « terres d’Etat » deux cent trente-quatre hectares de terres situées près de Jéricho, ensemble de terres inoccupées et désertiques inutilisées depuis des décennies.
Terrains tous situés en zone C et sous administration israélienne selon les Accords d’Oslo !
Suite à cette décision, la France, mais pas seulement, a exprimé par la bouche d’un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point presse à Paris sa ‘’ vive préoccupation ’’ : « La France est vivement préoccupée par la décision des autorités israéliennes de procéder à l’appropriation, au bénéfice de colonies israéliennes, de 234 hectares supplémentaires de terres en Cisjordanie » ; « La colonisation constitue une violation du droit international et contredit les engagements des autorités israéliennes en faveur de la solution des deux États », a-t-il ajouté. « La promotion de cette solution est l’objectif qui guide l’action diplomatique de la France ».
Si nul ne reprochera à la France son droit de croire que la solution proposée est la panacée au conflit proche-oriental, tout quidam aura donc du mal à comprendre les condamnations perpétuelles de ce pays et donc le refus du droit de l’Etat d’Israël, état souverain et premier concerné par ce conflit, à avoir sa propre idée de la paix recherchée si mise à mal depuis des décennies par ses voisins !
Mais là n’est pas vraiment la gêne ressentie ! Elle se trouve dans le rappel systématique de la « violation du droit international » !
Un droit international introuvable et pourtant toujours rappelé ! Un droit dont les magistrats au service de la cause pro-‘’palestinienne’’ ne citent que de façon alambiquée et vague pour mieux noyer le sujet et la réflexion !
Un droit qui n’a, à ce jour, jamais établi de frontières, ni confirmé la propriété ‘’palestinienne’’ de la Judée, Samarie, Gaza et Jérusalem-est, ni même l’illégalité des « colonies israéliennes » si souvent décriées comme facteur de guerre et cependant situées sur une terre n’appartenant et n’ayant jamais appartenu à aucun état si ce n’est au Royaume d’Israël détruit, alors, par les Romains !
Il s’agit donc d’un abus de langage poussant, de facto, à la haine de ‘’l’occupant’’ israélien d’un pays imaginaire, à savoir la « Palestine » !
Un deuxième abus de langage des autorités françaises est celui d’assurer que les faits et gestes israéliens « contredisent les engagements des autorités israéliennes en faveur de la solution des deux États » !
Outre les propositions de paix des années 2000 et 2008 refusées par l’A.P., en quoi l’appropriation de terres vierges de toutes propriétés légales contredit une solution de deux états pour deux peuples vivant en paix côte à côte, si ce n’est que les frontières de l’Etat d’Israël souverain sont, d’ors et déjà, décidées par d’autres que lui-même et que l’état à naître se devra d’être JUDENREIN ?
Le plus ‘’comique’’ de cette situation ubuesque n’est autre que le refus permanent de ces ‘’faiseurs de paix’’ de rechercher le plus petit des engagements de l’Autorité palestinienne en faveur de la solution des deux états…pour DEUX peuples !
En conclusion, des ‘’faiseurs de paix’’ incapables de démontrer la volonté du ‘’peuple palestinien’’ de vivre en paix au côté de l’état du peuple juif, citant un droit imaginaire, pointant un doigt systématiquement accusateur vers le juif, désireux de marquer des produits israéliens et… s’affirmant ‘’ami’’ d’Israël !
Le comble de l’absurde ! La Paix n’est pas encore pour après-demain !
Victor PEREZ son blog
On a bien fait dire « après coup » que l’ONU approuvé les bombardements pour détruire la Libye et Kadafi. Qui est responsable du crime?. l’OTAN ou l’ONU?, car on le sait bien aujourd’hui que ce n’est pas Kadafi.
234 hectares de désert, la belle affaire ! De quelle colonisation parle-t-on ?
Un hectare ne fait jamais que 100 mètres sur 100 mètres. Mais il fallait tout de même un hectare pour nourrir un seul cheval, jadis et naguère.
82 000 hectares de terres agricoles se perdent chaque année en France, sous le béton, les zones industrielles, les routes, les stations d’épuration, les zones d’enfouissement de déchets…. Soit près de 4 fois la surface totale d’Israël.
Et on paye des gens dans les bureaux pour exprimer une « vive préoccupation » au sujet de ce grain de sable ! C’est ubuesque !