C’est Binyamin Nétanyaou qui a pris la décision, inhabituelle de sa part, d’annuler sa prochaine visite aux Etats-Unis, et sa rencontre à la Maison Blanche avec Barack Obama (voir lien vers Hamodia en bas de page). La raison officielle invoquée par le Premier ministre est l’actuelle campagne électorale américaine pour l’investiture des candidats démocrates et républicains. Mr Nétanyaou qui devait prononcer le discours principal de la convention annuelle de l’AIPAC (un lobby pro-israélien composé de Juifs et de non-juifs) a estimé qu’il risquait de se retrouver impliqué dans cette campagne mouvementée.
–
Ce qu’il ne souhaite pas. Mais au-delà de cette explication, il semble, d’après des sources journalistiques, y avoir deux raisons plus officieuses à cette annulation : la première est que l’on est encore loin d’un accord entre Israël et les Etats-Unis sur l’augmentation sensible de l’aide économique et sécuritaire américaine à Israël et que les négociations s’annoncent longues et laborieuses.
–
La seconde explication est que le Premier ministre n’a pas souhaité tomber dans un piège que Barack Obama pourrait lui tendre. En effet, selon des sources sures, le Président aurait la ferme intention de se « venger » d’un Binyamin Nétanyaou qui l’a placé en position délicate devant le Congrès l’été dernier après la conclusion de l’accord de Vienne.
–
Pour Obama aussi, la vengeance est un plat qui se mange froid et il semble que le Président américain attende le moment adéquat pour rendre à ce Premier ministre israélien, qu’il n’a jamais porté dans son cœur -c’est le moins que l’on puisse dire-, la monnaie de sa pièce. En évitant d’aller à la Maison Blanche, Binyamin Nétanyaou évite donc de se retrouver le dos au mur face à un président américain ouvertement pro-arabe et qui n’a plus rien à perdre.
–
Daniel Haïk a écrit une lettre ouverte à Obama sur ce sujet brûlant. Daniel Haïk est journaliste depuis plus de 25 ans en Israël pour divers médias juifs et non-juifs. Il est correspondant de ‘la fréquence juive’ et a réalisé pendant 17 ans une revue quotidienne de la presse israélienne (Judaiques FM). Il est actuellement rédacteur-en-chef de l’hebdomadaire Hamodia et conférencier (voir lien vers Hamodia en bas de page).
–
Daniel Haïk écrit (extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page) : Barack Obama n’a plus que quelques mois à passer à la Maison Blanche. Mais avant de partir, il a décidé de régler ses comptes avec le chef d’état pour lequel il éprouve certainement le plus de mépris : non , il ne s’agit ni de Bashar Assad ni de Hassan Rouhani, ni même de Tayep Erdogan, mais bel et bien de Binyamin Netanyahou. Jugez plutôt : le Président américain a fait semblant d’être surpris et même vexé d’apprendre par les médias, l’annulation de la visite du Premier ministre israélien à Washington prévue pour dans 15 jours : « Cela ne se fait pas » ont clamé en chœur ses conseillers dans l’espoir de mettre Netanyahou en position inconfortable.
–
Daniel Haïk : Et puis, ce règlement de compte s’est confirmé avec la publication, par le site d’information américain Atantic, d’une interview surréaliste d’Obama par son journaliste-maison Jeffrey Goldberg. Dans cet entretien, Obama révèle les origines de son animosité chronique envers le Premier ministre israélien : « Dès l’une de nos premières rencontres, Bibi (ndmg – Netanyahou) s’est lancé de manière arrogante, dans un exposé détaillé de la situation au Proche-Orient et des menaces qui pèsent sur l’Etat d’Israël. Au bout d’un moment je lui ai dit : « Bibi, je suis un afro-américain issu d’une mère monoparentale. Et j’ai été élu à la Maison Blanche. Si tu crois que je ne connais pas la réalité proche-orientale, tu te trompes, je sais de quoi je parle ».
–
Daniel Haïk : Eh bien non, Monsieur le Président ! Désolé de vous le dire ainsi : vous ne connaissiez pas alors la réalité régionale. Mais plus grave encore, même après 8 ans passés à la tête de ce qui fut, avant votre dramatique passage, la seule superpuissance au Monde, vous n’y avez rien compris. Vous vous êtes trompés sur toute la ligne : au Caire en juin 2009, vous avez voulu engager le monde arabe sur la voie de la Démocratisation. Il vous a répondu par un printemps arabe qui s’est transformé en un douloureux hiver islamiste. Au lieu de frapper Assad comme vous l’aviez promis, vous l’avez fui laissant dans cette région un terrible vaccum qui a fait exploser la Syrie et a projeté sur les plages d’Europe des millions de réfugiés.
–
Daniel Haïk : Vous avez négligé Daech, il vous nargue maintenant. Vous avez tancé Poutine, c’est lui qui désormais tire les ficelles au Proche-Orient. Et enfin surtout, vous avez cru mettre Nétanyaou au pas dans les négociations israélo-palestiniennes, et aujourd’hui 8 ans plus tard, un règlement du conflit parait plus utopique que jamais, tandis que Nétanayou, lui, devrait vous survivre politiquement.
–
Daniel Haïk : Par l’incohérence de votre politique défaitiste, par votre fuite en avant, par votre obsession à négocier à tout prix, y compris avec les despotes iraniens, et par vos multiples voltes faces, vous avez, Monsieur le Président, plongé cette région, notre région, dans un chaos sans précédent, un chaos dont on n’entrevoit pas la fin et qui aujourd’hui rejaillit aussi sur l’Etat d’Israël, ce petit îlot de stabilité démocratique dont vous paraissez tellement distant.
–
Daniel Haïk : Alors, oui vous auriez peut-être mieux fait d’écouter attentivement l’exposé de Netanyahou. Il vous aurait peut-être permis de voir la réalité proche-orientale sous un autre prisme. Mais pour cela il fallait être doté d’une certaine forme d’humilité que malheureusement vous ne semblez pas posséder. Ne prétendez pas que c’est son « arrogance » qui a détérioré vos relations.
–
Daniel Haïk : Car avant même de le rencontrer, la première fois en 2009, vous étiez déjà imbibé de préjugés négatifs à son égard. Vous aviez été soigneusement « briefé » par certains de vos amis de la gauche israélienne( Yossi Beilin ?) ou américaine ( Martin Indik ?) qui s’étaient chargés de vous faire croire que Netanyahou n’avait pas de colonne vertébrale politique, qu’il cédait sous la pression, que son gouvernement serait éphémère et qu’en sachant bien manœuvrer, et avec le financement d’organismes puissants tel que le Nouveau Fond d’Israël, la gauche et Tzipi Livni reviendraient très vite au pouvoir.
–
Daniel Haïk : Au lieu de lire correctement la carte politique d’Israël, au lieu de comprendre qu’après deux Intifada-la troisième est en route- et trois guerres à Gaza, la société israélienne ne se laissait plus bercer d’illusions quant à une paix réelle et sincère, et glissait progressivement vers la Droite nationaliste de Netanyahou ; au lieu de cela, vous avez cru aux balivernes des artisans du processus d’Oslo.
–
Daniel Haïk : Et en parlant de l’arrogance du Premier ministre, sachez que cette société israélienne si courageuse face aux attentats terroristes, si clairvoyante face à l’actuelle réalité, n’a pas oublié comment dès 2009, vous avez régulièrement tenté de rabaisser Netanyahou, de le mettre au pied du mur, de le transformer en un pantin que vous faites marcher au pas. Elle n’a pas oublié certaines de ses visites en catimini, ses entrées par la porte de service en fin de soirée à la Maison Blanche.
–
Daniel Haïk : Elle n’a pas oublié cette photo hautaine de vous dans votre bureau oval, en train de parler au téléphone au Premier ministre de l’Etat d’Israël, les pieds sur la table comme un patron qui martèle des directives à son sous-fifre. Alors si pour une fois, Netanyahou vous rend la monnaie de sa pièce en annulant une visite au cours de laquelle vous aviez apparemment l’intention de le « piéger », il n’y a pas de quoi s’offusquer.
–
Daniel Haïk : Voilà pourquoi , Monsieur le Président, un peu de dignité de votre part ne ferait pas de mal : cessez de fanfaronner et de pester après le seul leader qui aujourd’hui tente de faire face au terrorisme palestinien le plus abject, un terrorisme qui a rattrapé et assassiné à Yaffo l’un des courageux soldats américains que vous avez fait rapatrier d’Irak et d’Afghanistan dans l’espoir si naïf de mettre fin à tout effusion de sang. Car, au bout du compte, en raillant Netanyahou, c’est vous qui vous ridiculisez, conclut Daniel Haïk (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers sources en bas de page).
–
Extraits adaptés et mis en page par Michel Garroté
–
http://www.hamodia.fr/
–
http://www.desinfos.com/spip.php?article52378
–
LPH
–
Evidemment que le PM a eu raison de refuser de jouer le jeu que obanana voulait lui faire jouer, cela ne se discute même pas. En outre ce genre d’arrogant imbécile respecte les gens qui lui tiennent tête donc là aussi psychologiquement cette rebufade ne peut qu’être salutaire.Le seul problème est que l’antagonisme entre les deux hommes n’est npas du tout psychologique mais POLITIQUE. banana est un musulman qui veut détruire Israel et qu’on lui dise noir ou blanc cela ne fait aucune différence ce qu’il faut c’est le METTRE EN ECHEC POLITIQUEMENT et pour ce faire il faut lui répondre POLITIQUE pas psychologie. L’action du PM est bien un tout petit peu politique dans ce sens qu’il montre qu’il ne soutient pas banane et ça c’est bien mais comme personne ne peut s’attendre à ce qu’il soutienne c’est un tout petit petit point. C’est mieux que rien quand même.
PS En fait il est vrai que en politique même certaines actions psychologiques sont politiques. Donc 2 petits points pour le PM contre banane.
Il a bafoué Nétanyahu pendant 9 ans , c’est la fin de son mandat ,le PM n’avait pas a aller aux USA
PRix nobel de la paix sans jamais rien eu a faire , la paix n’est toujours pas en Israel !
au prochain !
Vive Liberman
c et un homme marie voulan faire imaginer une dispute n existan pa avec sa maitresse at black house.
Nétanyahu a fait parti de ceux qui ont condamné deux jeunes Juifs aprés l’incendie de Douma , l’enquète n’était pas encore commencée !
oui je lui en veux !
ces 2 jeunes ont été condamnés par le monde entier parce qu’il fallait un coupable et vite
alors pourquoi pas eux ?
beaucoup de preuves ont démontrées que ces 2 jeunes y étaient pour rien
et Lieberman , n’a jamais condamné !
ce doit etre un trés bon danseur , un pas en avant , un pas en arrière
donc vive Lieberman !