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Pourim : L’histoire de cette femme qui sauva le peuple d’Israël de la « solution finale »


Pourim : L’histoire de cette femme qui sauva le peuple d’Israël de la « solution finale »

La fête juive de Pourim est à l’origine biblique du carnaval. Elle raconte l’histoire d’Esther qui sauva le peuple Juif de l’extermination. Lors de cette fête on lit llivre d’Esther ou la Meghila.

Pourim est la fête anniversaire et commémorative de la délivrance des juifs, sous le règne d’Assuérus, alors que la belle et vertueuse Esther fit révoquer le sanglant édit que le cruel Haman avait arraché au roi contre tous les juifs répandus, depuis la Captivité, dans le vaste empire des rois Persans successeurs des rois de Babylone.

La Méghila d’Esther est dans la Judaïsme un texte atypique et troublant.

Pour s’en convaincre il faut citer une anecdote qui pourrait paraitre burlesque: le 16 octobre 1946, à l’issue du procès de Nuremberg, le dignitaire nazi Julius Streicher monte à l’échafaud. Avant d’être pendu, il lance : « Ce sont les Juifs qui vont être contents ! C’est Pourim 1946 !« …

Stupeur dans le monde. Qu’à-t-il voulu dire ?

Streicher faisait référence à la fête juive de Pourim, mais sa déclaration ne demeure pas moins énigmatique.

Ce fait historique avéré est le point de départ d’un enquête passionnante relatée dans le livre de Bernard Benyamin « Le code d’Esther« .

Une aventure extraordinaire qui va conduire Bernard Benyamin et Yohan Perez de Nuremberg à Jérusalem, et des banques de Zurich à la prison de Landsberg, où Hitler rédigea Mein Kampf. De rencontres en révélations, ils découvriront que le Livre d’Esther recèle un message secret, et qu’il existe entre l’antique royaume perse et l’Allemagne du IIIe Reich des ressemblances défiant la raison.

Cet incroyable scénario, digne des Aventuriers de l’Arche perdue et de Dan Brown, n’a pourtant rien d’une fiction ; tous les faits relatés dans ce livre sont en effet rigoureusement authentiques. Pour percer le « Code d’Esther », Bernard Benyamin et Yohan Perez ont mené une longue enquête, interrogé de nombreux érudits juifs et historiens. Au terme de leurs investigations, ils lèvent ici le voile sur la prophétie la plus troublante du XXe siècle.

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Voici un texte de Frank Khalifa:  Cette femme qui sauva Israël de la « solution finale »

Oui, Pourim !

Toute la symbolique du masque qui tombe, du retournement de situation, de l’anti-drame. Et quel drame !

Au Vème siècle avant notre ère, Assuérus ou Xerxès Ier, roi perse arriviste, règne sur un empire gigantesque qui s’étend de l’Inde jusqu’à l’Ethiopie. Sans en connaitre les origines juives, il devient littéralement « gaga » de Hadassah bat Avihaïl, plus connue sous le nom d’Esther, devenue reine contre son propre gré, après que, sur le conseil d’un certainMémouh’an « l’anté-juif » (Hamane l’agaguite ou plutôt l’amalécite), l’épouse royale Vachti, fût déchue et exécutée pour s’être dérobée, en digne descendante princière du très babylonien Nabuchodonosor, à l’ordre marital et grossier d’exhiber sa nudité devant un tapis de convives princiers venus des quatre coins de l’empire pour bader la puissance d’Assuérus de facto ridiculisée.

Et tous les commentateurs de « gloser » sur ce festin royal célébrant sournoisement la non-réalisation supposée des prophéties de Jérémie et de Daniel sur le retour du peuple juif sur la terre d’Israël !

Mais a-t-on pensé un seul instant à Esther, cette jeune et belle femme juive, arrachée à l’affection du foyer de Mordekhaï, fonctionnaire juif au palais du Roi à Suse, et placée, dans la plus parfaite solitude de l’épreuve, au milieu d’un Harem royal et hostile, et, malgré tout, détentrice, sur ses frêles épaules, du devenir d’un peuple juif assimilé, disséminé mais condamné à la peine capitale pour sa différence ?

Peut-on imaginer une seule seconde que ce petit bout de femme va confondre ce Hamane, l’Hitler biblique et l’Ahmadinejad contemporain, devenu premier-vizir, qui, pour se venger d’un Modekhaï génétiquement peu enclin à la courbette royale, décrète la « solution finale » pour tous les Juifs de Perse et de Médie par tirage au sort (Pourim en Persan !) à la date irrévocable du 13 Adar ?

Peut-on réaliser que cette sacrée petite femme, sacrifiée à la libido répugnante de l’ogre royal et complice de Hamane, va renverser, après un jeûne de trois jours demandé à l’ensemble du peuple juif, le funeste décret de la « solution finale » ?

In fine, Hamane et ses dix fils seront pendus le jour même des combats, le 13 Adar, et avec eux, à l’instar du nazi Streicher, jugé au procès de Nuremberg, qui s’écriera, juste avant d’être pendu : « Purim Fest 1946 ! »[1], seront pendus pour l’avenir tous les descendants d’Amalek.

N’oublions jamais Esther car l’histoire se répète

Esther n’avait pas besoin d’être une femen pour inscrire dans l’histoire des femmes, ce pré-féminisme juif représentatif du non-asservissement des femmes au « sextrémisme », aujourd’hui islamiste, qui continue de supplicier ces pauvres yésidies et femmes esclaves, sous l’œil quasi-indifférent de l’opinion internationale.

Au-delà de Pourim, il y avait cette femme, il y avait Esther, ne l’oublions jamais car l’histoire se répète.

Frank Khalifa pour Dreuz.info

[1] Newsweek Magazine, October 28, 1946, Foreign Affairs Section, p. 46





Avocate en droit international - Entre New York, Genève, Paris et Tel Aviv



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  • 7 thoughts on “Pourim : L’histoire de cette femme qui sauva le peuple d’Israël de la « solution finale »

    1. Danuta

      Chez les chrétiens catholiques peut-etre, mais pas chez les chrétiens protestants,ni dans le judaïsme.

    2. David Belhassen

      Et chez les Hébreux patriotes en Israël, ayant le sens de la dignité nationale, Esther serait considérée comme une souillure, son « oncle Mardochée comme un proxénète, la fête de Pourim comme une honte, et le « Rouleau d’Esther » comme une imposture malfaisante !

      D’ailleurs, tous les courants à l’époque du Second Temple – sadducéen, essénien, zélote, sicaire et autres, rejetaient avec répugnance cette pseudo « fête de Pourim ». Seuls les pharisiens venus de Babylonie la sanctifiaient.
      Même dans le Talmud, il est relaté que des sages de la maison de Shammaï refusèrent de couvrir d’un voile ce « Rouleau » impur !

      Le lecteur désirant en savoir davantage à ce sujet est invité à lire les deux volets de mon article sur Facebook : « Pourim, la sainte farce ! »

    3. Global

      D’ac avec David Belhassen.
      MAIS je n’arrive pas à trouver l’article « Pourim, la sainte farce ! ».
      Serait-il possible de fournir, soit un lien, soit une indication plus précise pour recherche Google?

    4. David Belhassen

      A Global. Vous pouvez voir l’article en deux volets, soit sur le site « Apostats de l’islam », soit sur ma page Facebook. Il vous suffit de cliquer mon nom.

    5. MisterClairvoyant

      Fêter Esther, c’est comme fêter Jeanne d’Arc, que pour certains n’ont pas existé, ni les femmes résistantes contre l’Allemagne nazi. Même quand ne serraient que des symboles de patriotisme, (toutes les nations ont les siens), elles valent bien tous et toutes les autres qui ont sombré dans la collaboration. Ces mythes nationaux et ses hommes et femmes, sont comme le drapeau d’une nation, tout comme la foi et la culture qui est agressée par les forces ennemies qui nous combattent de l’extérieur et de l’intérieur.
      Il ne faut pas cracher sur les vrais héros, ni sur le drapeau et ses port-drapeaux d’une nation. (c’est pour cela qu’un service national au minimum de 3 mois s’impose à notre jeunesse sans repères)

    6. alauda

      @MisterClaivoyant,

      Je vous rassure, Jeanne d’Arc a bien existé, toutes les minutes de son procès ont été conservées, un procès en hérésie conduit par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et ancien recteur de l’université de Paris qui pour s’appeler COCHON méritait bien son nom.

      C’est aussi grâce au prix du sang versé par les résistantes que les femmes de France ont acquis le droit de vote.

      La fin justifie les moyens, selon la formule politique de Machiavel, donc Esther mérite évidemment son titre d’héroïne courageuse.

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