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Gilles Clavreul, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, doit certainement souffir de cécité car, selon lui, ce sont les « activistes identitaires » qui visent les « sionistes » en France ! Pas un mot sur les islamo-gauchistes qui sont la principale source de haine antisémite et antisioniste.
Gilles Clavreul sur sa page Facebook :
Petite note méthodologique relative à l’action du DILCRA en matière de répression des contenus de haine sur internet et les réseaux sociaux.
Vous êtes (de plus en plus) nombreux à me signaler des contenus sur mes différents comptes personnels et officiels, sur Twitter et Facebook. C’est, le plus souvent, une très bonne chose car cela témoigne d’une vraie prise de conscience et facilite le travail qui est le mien en matière de signalement. Je vais revenir sur « le plus souvent », car cela a son importance.
1. Dans la masse de propos ineptes, déplacés, désagréables, moqueurs, mensongers, agressifs, j’en passe et de pires, que l’on peut trouver en ligne, seule une partie relève d’une possible incrimination au regard de la loi française. J’ai choisi de sélectionner très soigneusement les contenus que je signale à Pharos ou que je transmets à la justice, pour deux raisons : d’abord pour limiter au maximum le risque d’un échec de la procédure, ce qui serait donner une victoire facile à des auteurs de haine. Ensuite, et les services d’enquête m’en remercient, pour ne pas emboliser leur capacité de traitement. Je rappelle que le flux de messages de haine raciste et homophobe signalés à Pharos est passé de 13000 en 2014 à 26000 en 2015. Là encore c’est un signe de mobilisation (ou d’augmentation de messages haineux, sans doute un peu des deux), mais je crois qu’il vaut mieux taper juste plutôt que taper large si cela veut dire manquer sa cible le plus souvent.
2. Les activistes identitaires se savent surveillés. Ils ont désormais tendance à « border » les contenus qu’ils mettent en ligne, emploient davantage le conditionnel et la forme interrogative, pour échapper à l’incrimination de provocation à la haine. Ils utilisent des synonymes transparents, comme par exemple, « sioniste », ou bien se contentent de poster des videos ou des articles, sans commentaire, pour permettre à leurs adhérents de se « lâcher » dans un groupe de discussions fermé. Ces stratégies de contournement sont suffisamment habiles pour qu’on ne puisse pas déférer un contenu même s’il est absolument abject. Dans le doute, je m’en remets toujours au regard des experts du droit pénal. Cela peut être frustrant mais, encore une fois, il ne faut pas faire le cadeau aux identitaires d’un classement sans suite ou d’un non lieu. En attendant, nous relevons, archivons, et les compteurs tournent…
3. « Le plus souvent », disais-je, les contenus me sont signalés par des internautes qui sont sincèrement choqués par ce qu’ils voient. Il arrive aussi, cependant, que je sois assailli de demandes pour porter à la connaissance de la justice tel ou tel contenu qui, soit ne tombe pas sous le coup de la loi, soit ne concerne pas le racisme ou l’antisémitisme, mais que l’on attend que je poursuive pour « reconnaître » officiellement le caractère choquant, discriminatoire, haineux, etc. des propos visés. Il s’agit donc de saisines qui ont plus à voir avec la politique ou avec un contentieux personnel, qu’avec ma mission. Cela, c’est l’étape 1. L’étape 2, qui vient généralement quelques heures après la première demande, consiste à dire « Et là évidemment vous n’avez rien à dire ». L’étape 3, c’est « Donc vous cautionnez ». Ainsi la démonstration recherchée est faite, assez rapidement : « Vous hiérarchisez l’antiracisme ». Refrain connu.
4. Inutile de dire les raisons pour lesquelles je ne réponds jamais à ces interpellations. Elles relèvent de cette détestable rhétorique du « deux poids, deux mesures » qu’utilisent tous les identitaires, tous les fabricants de concurrence victimaire. La seule réponse que je peux faire est globale : sur la quarantaine de saisines de la justice et la centaine de signalements à Pharos, toutes les formes de racisme sont, hélas, bien représentées, qu’il s’agisse des juifs, des noirs, des arabes, des musulmans, des Roms, des asiatiques… Ce qui est évidemment normal et correspond à la mission de la DILCRA, qui est de traiter de front, et avec la même sévérité, toutes les formes de haine.
5. Cela étant dit, je renouvelle mes remerciements aux internautes citoyens dont la vigilance nous aura permis de faire aboutir plusieurs procédures, mais aussi de dialoguer plus utilement avec les plates-formes pour obtenir le déréférencement ou la suppression de certains contenus, sans préjudice des poursuites judiciaires.
Gilles Clavreul a rapidement mis son pantalon à l’envers pour rejoindre le troupeau des islamo-collabos.
Encore un à rajouter sur le tas de mer.e !
Ces discours éculés sont tellement caricaturaux, répétitifs et surtout, contraires à la réalité, qu’ils ne convainquent plus personne.
Tout le monde sait que l’écrasante majorité des actes antisémites, allant des insultes aux attaques contre les personnes, sont le fait d’islamistes. A-t-on déjà oublié Merah et Nemmouche??
La propagande gouvernementale ressemble à un disque rayé. Inaudible.