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Israël occupe de nouveau le devant de la scène après en avoir été éclipsé par l’invasion des réfugiés en Europe. Deux nouvelles concernant l’État juif : le retour du conflit israélo-palestinien et celui du conflit israélo-iranien.
Avec l’Iran, ce sont les menaces habituelles que ce pays a toujours laissé planer sur Israël, des menaces qui n’inquiètent que l’État juif, les Européens étant prêts à sacrifier Israël contre de juteux contrats avec l’Iran.
Quant au conflit avec les Palestiniens, Américains et Européens, en particulier la France, veulent s’en mêler au lieu de laisser les Israéliens régler leurs différends avec les principaux intéressés.
On se souvient qu’en janvier 2016, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déclaré « La France engagera donc dans les semaines qui viennent des démarches afin de préparer une Conférence internationale rassemblant autour des parties leurs principaux partenaires – américains, européens, arabes, notamment – afin de préserver et de faire aboutir la solution des deux États ».
Et il avait prévenu qu’en cas d’échec des négociations, seul l’État juif serait tenu pour responsable et que, pour le sanctionner, la France reconnaitrait l’État palestinien comme un État à part entière. « Si cette ultime tentative de solution négociée se heurte à un blocage, avait ajouté Fabius, nous devrons prendre nos responsabilités en reconnaissant l’État palestinien ». Depuis, les propos de l’ex-ministre ont été tempérés, et on a admis que cette reconnaissance ne serait pas automatique.
Sans doute le gouvernement français espère-t-il en s’impliquant ainsi déjouer la menace djihadiste qui pèse sur son pays? À moins que ce ne soit la crainte d’une guerre civile qui ne l’ait conduit à envisager ce moyen.
Mais c’était sans compter sur la réaction du plus grand de ce monde. Comme Paris a pris soin de préciser qu’il ne veut pas que sa démarche soit adossée à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, résolution qui serait vouée à l’échec, les États-Unis ayant toujours opposé leur veto à ce genre d’initiative, Obama, las d’entendre dire qu’il ne fait rien pour résoudre cde conflit a donc décidé d’envoyer au Moyen-Orient le vice-président Joe Biden avec, semblerait-il, une proposition des plus alléchantes pour les Palestiniens. Serait-ce dans le but de couper l’herbe sous le pied des Français?
En effet, selon le quotidien palestinien Al-quds, Joe Biden leur aurait offert Jérusalem-est et le gel complet de la construction dans les colonies contre la reconnaissance d’Israël comme État juif et l’abandon du droit au retour des 5 millions de Palestiniens.
Les Palestiniens y auraient répondu par une fin de non-recevoir.
La nouvelle non confirmée pour le moment laisse place au doute comme c’est souvent le cas avec les nouvelles venant des Palestiniens. Mais généralement, les Palestiniens ont recours au mensonge pour se défendre. Or dans ce cas, l’image de Abbas « militant pour la paix » s’en trouve passablement ternie.
Mais ce qui nous laisse perplexe, et sème le doute dans notre esprit, ce n’est pas le refus d’Abbas – comment aurait-il pu en être autrement? – mais bien le fait que Netanyahou ait pu envisager une partition de la ville sainte. Netanyahou ne serait certainement pas prêt à céder, contre une paix illusoire, une partie de Jérusalem et surtout à trahir sa promesse que Jérusalem resterait la « capitale unique et indivisible d’Israël ». Ou bien si tel est le cas, il aurait été assuré d’essuyer un refus de la part d’Abbas. C’est cette seconde hypothèse qui nous semble la plus plausible.
Quoi qu’il en soit, vraie ou fausse, cette nouvelle nous offre l’occasion de revenir sur ce fameux droit au retour. Rappelons qu’en 2010, sous la pression des Américains, Netanyahou avait fait sensiblement la même offre aux Palestiniens: un moratoire sur la construction de nouvelles colonies et la reprise des négociations à condition que « les dirigeants palestiniens affirment sans équivoque qu’ils reconnaissent Israël comme la patrie du peuple juif ».
Le président palestinien avait rejeté cette offre sur-le-champ sous prétexte que, selon son entourage, elle déniait de facto le « droit au retour » des réfugiés des guerres de 1948 et 1967, et que les accords de paix avec l’Égypte et la Jordanie n’avaient pas été assortis d’une condition similaire.
Mais cette fois l’offre aurait été considérablement bonifiée puisqu’on y aurait ajouté Jérusalem-est. Comme il fallait s’y attendre, elle ne satisfait toujours pas les Palestiniens, déterminés à obtenir le droit au retour.
Et pour cause! Il s’agit là d’une demande à laquelle ils ne renonceront jamais car ils savent que ce droit est la condition sine qua non pour atteindre leur but : l’éradication de l’État juif et son remplacement par un État palestinien judenrein (N’est-ce pas ce qu’a toujours signifié Abbas en parlant de l’État palestinien?)
Tout le monde sait que la présence d’un État juif n’a jamais été acceptée par les États arabes et que rien n’a changé depuis 48 sinon qu’ils ont renoncé à entrer en guerre ouvertement contre l’État juif, les défaites successives qu’ils ont essuyées les en ayant dissuadés.
Côté israélien, consentir à appliquer ce droit, c’est accepter que cinq millions de descendants des réfugiés de 1948 et 1967 nés en exil envahissent Israël comme les réfugiés syriens et autres envahissent l’Europe.
Accepter le droit au retour, ce serait pour Israël signer son arrêt de mort, mettre fin définitivement à l’existence d’un État pour les Juifs. Et les Juifs qui n’auront pas été jetés à la mer repartiront sur les routes de l’exil!
Il serait donc bon, qu’une fois pour toutes, les Palestiniens réalisent que jamais le gouvernement israélien ne consentira au droit au retour des réfugiés palestiniens.
Qu’on ne nous dise pas que nous sommes dans l’erreur, que la plupart des Palestiniens et des Arabes israéliens iront dans l’État palestinien nouvellement créé. Les Juifs ont été suffisamment échaudés par les mensonges des Arabes dans le passé pour en avoir tiré une leçon : les promesses des Arabes ne sont que des mots et « poussière du vent ».
D’ailleurs, le 8 septembre 2011, à propos de la création d’un État palestinien, le député arabe israélien Ahmed Tibi avait déclaré « Dans le cas où un État palestinien verrait le jour après le 20 septembre, ni moi ni le reste des Palestiniens vivant à l’intérieur des frontières de l’État d’Israël, quel que soit l’endroit où nous habitons, n’accepterons jamais d’aller vivre dans ce nouvel État palestinien pour être réunis avec nos frère ».
Et les nombreux sondages qui ont été réalisés depuis confirment ce qu’il disait.
Pourtant, en dépit de ces preuves, les antisionistes affirment inlassablement qu’Israël est un État d’apartheid! Et dire que Descartes avait affirmé que « Le bon sens est la chose la mieux partagée »!
Mais si on y réfléchit bien, peut-être qu’une politique d’apartheid calquée sur celle de l’Afrique du Sud réussira à décourager les réfugiés palestiniens de venir s’installer en Israël. Quoique j’en doute : il est fort à parier qu’ils préfèreront l’apartheid en Israël à la vie sous un régime islamiste.
Toujours est-il que ce refus de Abbas, en supposant que cette offre lui a réellement été présentée, ne peut que satisfaire doublement les Juifs.
D’une part, tous les Juifs, ceux d’Israël comme ceux de la diaspora, (exception faite cela va de soi des Juifs antisionistes) ne peuvent que pousser un énorme soupir de soulagement. Ouf! La partition de Jérusalem, capitale unique et indivisible de l’État juif, n’aura pas lieu! Diviser Jérusalem, jamais!
Et d’autre part, en refusant cette offre les Palestiniens viennent de fournir à la communauté internationale la preuve intangible de leur mauvaise foi. Une preuve de plus!
Et vous, antisionistes de tout acabit et défenseurs acharnés du boycott et de la cause palestinienne, seriez-vous prêts à reconnaître que vous faisiez erreur en qualifiant Abbas de « militant pour la paix »? Que le militant pour la paix ne milite que pour la guerre? Que, comme l’avait affirmé en 2010, le vice-premier ministre israélien Moshe Yaalon « Ce n’est pas à cause des colonies qu’il n’y pas de paix. C’est à cause de la réticence des leaders arabes palestiniens, depuis l’aube du sionisme, d’en arriver ne serait-ce qu’à une partition du territoire (de la Palestine) ».
Je sais que jamais vous ne reconnaitrez jamais les torts des Palestiniens car ce serait donner raison aux Juifs. Or, ce qui vous motive, ce n’est pas tant la cause palestinienne que la haine millénaire du juif qui vous habite. Si les Juifs étaient en conflit avec un autre État arabe que l’État palestinien, vous auriez embrassé sa cause comme vous avez embrassé celle des Palestiniens.
Peut-être même que, pour justifier le refus de Abbas, vous oserez nous dire tout haut ce que jusque là vous n’avez pas osé exprimer, à savoir que la terre d’Israël appartient aux Palestiniens, que les Juifs la leur ont volée et qu’il est normal qu’ils recourent à tous les moyens possibles pour obtenir qu’elle leur soit restituée.
En conclusion, tant et aussi longtemps que Palestiniens et Juifs resteront sur leur position pour ce qui est du droit au retour des réfugiés, il n’y aura pas de solution au conflit. Reste l’espoir qu’un jour un gouvernement palestinien accepte l’existence d’Israël en tant qu’État juif, et consente à limiter le droit au retour à un petit nombre symbolique de réfugiés et à des compensations pour les autres. À moins d’un miracle, ce n’est pas pour demain!
© Dora Marrache pour Europe-Israël
Chroniqueuse, Radio-Shalom, Montréal
Quel retour ???
les arabes sont déjà chez eux en Egypte, Jordanie, Syrie etc….
pas de 2 Etats cote à cote , Quel état palestinien ?
les arabes palestiniens ont déjà leur état , ceux que j’ai cité plus haut !
petit rappel Dora
http://www.europe-israel.org/2014/11/pourquoi-les-arabes-palestiniens-cachent-le-drapeau-de-la-palestine-de-1939/
Le plus grand falsificateur sur le retour des arabes palestiniens c’est arafat qui lui meme né en Egypte
ALORS ……et ceux qui veulent un état qu’ils aillent à gaza , ils est à eux !!!!!!!!!!
Le retour ? D ou ? En eurabia certainement pour rejoindre les 50 millions de muzz et les centaines de millions d antisioniste !
Analyse, projets et réalités (face à la haine et au projet de supprimer Israël)
Est-ce que si les réfugiés palestiniens qui seraient de retour, garderaient leur statut de réfugiés en Palestine, leurs pensions versées par l’ONU, l’Europe et les USA et d’autres états. Peut-être pas. C’est à craindre, qui vont perdre certains privilèges.
Est-ce que, lors d’un retour de réfugiés en Israël, aura un retour des juifs dans les pays arabes et indemnisés. Car si on peut lui imposer l’amour et le respect des juifs et d’Israël, à la place de la Haine, de la même manière qu’on veut lui imposer, 5 millions d’ennemis palestiniens à Israël, c’est l’affaire du siècle.
Si on ne peut pas lui imposer cela, aux uns ni aux autres, il faut laisser les négociations pour le siècle prochain, et quand l’amour et le réalisme aura remplacé la haine, tout sera possible.