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Le chef de la NSA, (l’Agence nationale de sécurité), l’amiral Michael Rogers, est arrivé en Israël la semaine dernière lors d’une visite de travail en mettant l’accent sur le renforcement des relations avec l’unité 8200 de Tsahal dans la guerre cybernétique, en particulier contre les attaques de l’Iran et du Hezbollah.
Aux Etat Unis, la NSA est responsable de la surveillance mondiale, la collecte et le traitement des informations et des données pour le renseignement étranger et à des fins de contre-espionnage. La NSA est en même temps chargé de la protection des communications du gouvernement américain et des systèmes d’information contre la pénétration et le réseau de la guerre.
Un haut responsable israélien a déclaré à Ha’aretz que l’amiral Michael Rogers a limité ses réunions en Israël aux chefs de la communauté du renseignement israélien, plutôt que de rencontrer le chef d’état-major de Tsahal le lieutenant-général Gadi Eizenkot, ou du renseignement militaire en chef Major général Hertzi Halevy.
Rogers était beaucoup plus intéressé, apparemment, à se familiariser avec la nouvelle branche de Tsahal spécialisée dans la cyber-guerre.
La coopération entre la NSA et l’unité 8200 est profonde et intime et dure depuis plusieurs décennies.
Un document diffusé par Edward Snowden, divulgué en Avril 2013, décrit une vaste coopération technique et de recherche entre les deux organismes, qui partagent des informations sur l’accès, l’interception, les objectifs, la langue, l’analyse et le reporting. Selon ce document divulgué, les deux organismes se concentrent sur les cibles qui menacent les intérêts américains et israéliens, tels que les pays d’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, le Golfe Persique, Asie du Sud, et les anciennes républiques soviétiques.
Un autre sujet qui a surement été évoqué lors des réunions avec le chef de la NSA et ses homologues israéliens pourrait être l’écoute de la NSA sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres hauts responsables israéliens l’année dernière, lors de la campagne d’Israël pour contrecarrer l’accord nucléaire avec Iran, comme le Wall Street Journal l’a révélé en Décembre.
Selon le Wall Street journal, l’espionnage du Premier ministre israélien s’est fait à l’aide d’un « implant cybernétique dans les réseaux israéliens », ce qui aurait permis à la NSA d’écouter dans le bureau de Netanyahu. L’espionnage américains se serait concentré pour déterminer ce que les dirigeants israéliens communiquaient aux élus américains au sujet de l’accord nucléaire.
© Sandra Wildenstein pour Europe Israël News
c’est la rencontre la moins secrète mais la plus importante pour la survie d’Israel
Trè bel initiative
Vive tsahal.