OPINION

« Le contraire de la vérité est la fausseté; quand elle est tenue pour vérité, elle se nomme erreur » (Emmanuel Kant)

Chers défenseurs du mouvement BDS;

J’ai pu constater ces derniers jours que le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), un mouvement destiné à sanctionner l’État juif, jouit d’un soutien immense au Québec. Et quand j’ai eu le malheur de lire les commentaires des  lecteurs à propos d’une motion présentée par les conservateurs, je ne vous cacherai pas que la prise de position ouvertement  anti-israélienne qui s’en dégageait m’a profondément déçue. Déçue, mais non surprise puisque, à maintes reprises, j’ai pu constater que,  dès que les Palestiniens rapportent un évènement dans lequel Israël est impliqué, sans même en vérifier l’authenticité, on accuse l’État juif.

Commençons par rappeler les faits dont je parlais dans ma dernière chronique. Il y a quelques jours, les conservateurs qui forment l’opposition ont déposé une motion pour demander que  « la Chambre rejette la campagne du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) », et qu’elle condamne toute tentative de promouvoir ce mouvement.

Immédiatement, 74 organisations dont Les voix juives indépendantes et le PAJU (Palestiniens et Juifs unis) – toujours disposées à hurler avec les loups-  ont adressé une lettre aux députés fédéraux pour leur demander de rejeter cette motion.

Mais les auteurs ont été déboutés : le gouvernement a accordé son soutien à la motion.

Il n’en fallait pas plus pour que les passions se déchainent et que les commentaires très critiques à l’égard d’Israël fusent de toutes parts.

En voici quelques exemples que je reproduis textuellement :

-Je me demande toujours pourquoi ils ont un traitement de faveur ces Israelites. Ils ont bel et bien envahis la Palestine et veulent Jérusalem que pour eux et par les armes. Au nom de Dieu on tue!!. Voyez des vidéos de leur actions. Pas correct, vraiment sales…

– Je suggère que tous les membres du Parlement canadien visionnent les crimes de guerre commis par Israël contre le peuple palestinien depuis les 40 dernières années. Ensuite, le vote suivra.

– Ouf! Selon vous Israël veut faire la paix? On va bientôt nous dire sans rire qu’on a fondé des «colonies pour la paix»… vous verrez bien! Totalement biaisé votre discours…

– L’État d’Israël massacre impunément des dizaines de milliers d’hommes, femmes et enfants palestiniens depuis 1948, il suffit d’avoir une conscience pour s’en rendre compte et il semble que les conservateurs et plusieurs libéraux (ainsi que la majeure partie de notre assemblé nationale au Québec) préfèrent éteindre leur conscience.

Pourquoi ce soutien acharné et quasi-généralisé au mouvement BDS?  Vous me répondrez sans l’ombre d’un doute que « C’est pour forcer Israël à rendre aux Palestiniens les terres qu’il leur a volées ». Or, vous faites fausse route.

Premièrement, parce qu’il est prouvé que ce mouvement initié par les Palestiniens et destiné à sanctionner Israël fait, en réalité, plus de tort aux Palestiniens qu’il ne nuit à l’État juif.

Ainsi, à  titre d’exemple, Soda Stream, qui opérait dans ce que vous appelez une colonie,  a choisi pour contrer le mouvement de boycott, de déménager dans le Néguev, une zone désertique qui ne fait pas – du moins pour le moment- l’objet de contestations. Le résultat?  1300 personnes ont perdu leur emploi dont 500 palestiniens, 450 Arabes et 350 Juifs israéliens.

Est-ce là votre façon de vous porter au secours des malheureux Palestiniens? Vous prétexterez que c’est le prix à payer pour avoir un État. Mais les Palestiniens sont-ils d’accord avec vous ou décidez-vous vous-mêmes de ce qui est bon pour eux et de ce qui ne l’est pas, et ce sans qu’ils aient voix au chapitre?

Et deuxièmement, parce que vous portez un jugement de valeur – et non un jugement de fait- sur Israël (Israël, voleur de terres) alors que vous ne connaissez du conflit que ce que les médias veulent bien vous en dire sans même vous demander si vous n’êtes pas face à un mythe.

Or, pour pouvoir émettre un jugement de fait, donc neutre et objectif, sur quelque conflit que ce soit, il faut auparavant s’être fait une idée claire et précise et juste  du conflit. Par conséquent, il faut s’informer.

S’il fut un temps où nous pouvions accorder notre confiance aux journalistes parce qu’ils étaient soucieux de nous divulguer la Vérité, de rapporter fidèlement les faits sans partisanerie  et de les commenter le cas échéant, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Aujourd’hui, il y a pléthore d’informations. Le problème, c’est de savoir discerner la fausse information qui nous entrainera sur de fausses pistes et nous fera porter un jugement erroné,  de l’information vraie, crédible et  impartiale qui nous permettra de fonder notre jugement sans avoir subi l’influence de quelque force en présence que ce soit.

Pour cela, il faudrait que nous soyons en mesure de nous assurer de la véracité des informations qui nous sont fournies.

Or, à l’heure où tout va très vite, où notre temps est précieux,  nous nous fions aux médias, nous leur accordons même parfois une confiance aveugle. Pourtant, sachant que la majorité d’entre eux sont de gauche et que la gauche est, par définition, anti-israélienne, nous devrions nous méfier.

Comme ce sont eux qui forment l’opinion publique, je comprends vos réactions et je ne vous blâme pas. Mais puisque l’État juif est mis au banc des accusés et même au ban de la communauté internationale pour avoir, selon les médias,  dépourvu « les Palestiniens de leurs terres », permettez-moi, avant de déboulonner ce mythe,  de commencer par faire le procès des médias qui vous désinforment et qui, par conséquent, sont à l’origine des graves accusations que vous portez sur l’État juif. J’espère, par le fait même, réussir à faire tomber un autre mythe qui a la vie dure, celui du lobby juif qui contrôle les médias.

La désinformation, en quoi consiste-t-elle?

La désinformation n’est rien de moins que le traitement partisan de l’information. Recourir à la langue de bois, présenter des vidéos truquées comme ce fut le cas avec l’Affaire Al-Dura, présenter des faits en dehors de leur contexte, choisir des titres-chocs pour satisfaire les besoins des lecteurs, tout cela est inacceptable de la part de médias qui prétendent respecter des normes journalistiques comme celles dont se vante la société Radio-Canada. C’est un manque de respect total de leur part pour le consommateur de nouvelles.

Analysez l’information que nous recevons et vous constaterez que, dans le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens, les médias, incapables de rester neutres, nous donnent l’impression d’être en guerre avec Israël, tant il  est évident que, dans la quasi-totalité de leurs  reportages, c’est l’aspect émotionnel qui prédomine.

« Grâce » à eux, être pro-palestinien est une position qui honore, qui permet de s’identifier non seulement à  la jeunesse, mais aussi à l’intelligentsia. Être pro-palestinien, c’est être pour la justice, c’est être du côté du Bien,  tandis que la position pro-israélienne est tout le contraire.

Or il me sera facile de vous prouver que les médias ne vous fournissent pas une information objective, qu’ils vous trompent, vous mentent et vous manipulent afin de vous encourager à condamner sans appel l’État juif.

1 – Les sources : agences de presse, internet, etc.

L’origine de l’information est capitale car « la charge de la preuve appartient à celui qui l’affirme ». Plus les sources auxquelles s’alimentent les médias sont variées, plus l’information est crédible.

Pourtant, alors que jamais les sources n’ont été aussi nombreuses qu’aujourd’hui, force est de constater que les journalistes ne savent pas -ou ne veulent pas- s’en servir intelligemment. Rares sont ceux qui font preuve de rigueur dans le choix de leurs sources ou qui prennent le temps de consulter des moteurs de recherche spécialisés.

D’ailleurs, si vous vouliez vous donner la peine d’examiner les sources de l’information, vous remarqueriez très vite l’engouement des médias francophones  (1) pour l’AFP et (2) pour Haaretz, quotidien de la gauche israélienne,  qu’ils considèrent comme un des meilleurs journaux.

L’AFP (Agence France Presse) En France, tous les médias, qu’ils soient écrits ou audiovisuels, ont souscrit un abonnement à l’AFP dont la position antijuive est connue de tous, et ils reproduisent fidèlement les dépêches de cette agence sans même se donner la peine de vérifier les sources alors même qu’ils savent qu’elles sont entachées de partialité.

Certes, l’AFP, fondée en 1832, est la plus ancienne des agences de presse. Est-ce une garantie de qualité pour autant? Bien sûr, l’AFP se dit « objective » et « fiable ». Mais une étude a permis de constater qu’elle est tout, sauf ce qu’elle prétend être. L’analyse des articles sur le Proche-Orient prouve que l’AFP est une agence pro-palestinienne qui a pour seule et unique mission : la DÉSINFORMATION. Ce n’est certainement pas sans raison qu’elle a été rebaptisée l’Agence France-Palestine par ceux qui recherchent l’objectivité.

Pour vous en convaincre, voici un exemple qui mérite d’être cité. Le 30 juin 2010, l’AFP titrait «  Israël est le roi des drones, avions sans pilote. Des armes de traîtres pour les Rois des lâches » Et si, à vos yeux, ce titre n’en dit pas suffisamment long sur la position de l’AFP vis-à-vis d’Israël, quelques phrases glanées dans l’article vous convaincront: « Les drones ne sont pas des armes comme les autres, nous dit l’auteur, réfléchissez-y. Je manque de vocabulaire négatif pour critiquer ces armes. Je ne sais pas trop comment vous amener ça, mais rien d’étonnant que ce soit des Juifs qui soient champions de cette technologie »

Et chez nous, au Canada, la presse francophone s’alimente aux mêmes sources et se fie totalement aux dépêches de l’AFP malgré son manque de rigueur et d’objectivité et d’impartialité.

Honest Reporting Canada, une organisation qui s’est donné pour mission de s’assurer de l’équité et de l’exactitude de la couverture médiatique canadienne du conflit israélo-palestinien, n’est pas tendre envers les médias québécois. Voyez sur leur site Les 10 Échecs de la Couverture Médiatiques au Québec

Haaretz C’est un  quotidien israélien de gauche, le plus anti-israélien qui soit, mais qui passe pour celui de l’intelligentsia. Les noms d’antisionistes notoires y sont associés : Gilad Atzmon, Gideon Levy, Jonathan Cook, Uri Avnery, le cinéaste Yoav Shamir ainsi que ceux des organisations La Paix maintenant ou Beit Tselem.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le quotidien montréalais Le Devoir, quotidien de gauche et « à vocation antisémite »,  a une prédilection pour Haaretz et l’AFP quand il s’agit de choisir ses sources. Peut-on trouver mieux pour confirmer les dires des journalistes québécois que les analyses des médias israéliens farouchement antisionistes? Ne vous donnent-ils pas ainsi le droit de vitupérer contre Israël?

Or Honest Reporting Canada a décerné au journal Haaretz, en décembre 2015, le prix de la désinformation pour ses reportages qui ne mentionnent jamais ses sources, violant ainsi les normes journalistiques qui exigent qu’au moins une source soit identifiée.

2 – La guerre des mots

Le véhicule de l’information, c’est le mot auquel vient s’ajouter souvent l’image. Or les mots sont des armes redoutables. La Bible ne dit-elle pas que « La langue a un pouvoir de vie et de mort »?

Le choix des mots est révélateur de la prise de position des journalistes, certains mots sont tout simplement bannis de leur vocabulaire au profit de termes appréciatifs

– Résistant et Résistance palestinienne, militants, combattants pour la paix  remplacent « terroristes », car ce sont des mots qui véhiculent quelque chose de noble, des mots qui font allusion à la Résistance française, tandis que le mot « terroriste » (celui qui sème la terreur) a une connotation très négative. Et quand en juin 2010, l’armée israélienne a arraisonné le Mavi Marmara, tous les médias se sont lancés dans une condamnation sans appel d’Israël qui s’est attaqué à des « humanitaires », « des militants » (sous-entendu « pour la paix ») puis, quand il ne fut plus possible de cacher la vérité, ils optèrent pour le terme « activistes ».

– « Colons » et « colonies » sont, en revanche, des termes dépréciatifs qui laissent entendre que les territoires n’appartiennent pas à Israël C’est tout simplement une manière détournée de contester aux Juifs leurs droits sur la terre de leurs ancêtres et de justifier les meurtres commis par des Palestiniens.

– La Cisjordanie: Connaissez-vous seulement le vrai nom de ce territoire disputé? Jamais, au grand jamais, les médias ne l’emploieront. Pourtant, dans tous les ouvrages des historiens, c’est le nom de Judée-Samarie que vous rencontrerez. Mais cette appellation n’est pas « politiquement correcte » car elle rappelle que les Juifs ont toujours été présents sur ce territoire.

Pour votre information, sachez que la Judée-Samarie, ou si vous préférez la Cisjordanie, n’appartient ni aux Palestiniens ni même aux Jordaniens qui s’en étaient emparés après la guerre de 48.

– Apartheid: En employant ce mot, le but des médias est de créer des similitudes qui n’existent pas entre l’Afrique du Sud et Israël

Et quand les mots comme fascisme, nazisme, génocide, apartheid  sont banalisés, on comprend pourquoi le lecteur en arrive à l’équation                  sionisme = nazisme.

Évidemment, dans ces conditions, les titres ne sont jamais neutres. On vous parlera des « bombardements d’Israël contre les civils palestiniens » pour se protéger des « tirs de roquettes du Hamas ». Comment alors ne pas s’apitoyer sur le sort des Palestiniens?

Ne lisez-vous pas régulièrement, depuis le début de la 3^ème intifada, des titres comme « Deux Palestiniens abattus par des soldats »? Non seulement le verbe abattre véhicule des connotations très négatives, mais les raisons de leur mort, quand elles apparaissent dans le titre, semblent insignifiantes, du genre « pour avoir attaqué un soldat à l’arme blanche »  

Alors, chers concitoyens, pensez-vous toujours que la presse est entre les mains du puissant lobby juif, que c’est lui qui a dicté aux journalistes la terminologie à employer pour parler du conflit?

3 – La guerre de l’image: L’image a une importance considérable car on sait qu’elle s’imprime dans l’inconscient. C’est pourquoi on ne vous a jamais montré de reportages sur la vie des populations du Sud d’Israël, obligées de se terrer à toute vitesse dans les abris pour échapper aux tirs de roquettes du Hamas.

Mais pour diaboliser l’État juif, les médias n’hésitent pas à présenter des images qui ont été manipulées. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que les images qu’ils fournissent sont celles qu’ont prises leurs photographes ou leurs cameramen, et que ces derniers sont le plus souvent palestiniens.

À titre d’exemple, voyez comment France 2, dont le parti pris anti-israélien n’est plus à démontrer, a présenté ce qui est devenu par la suite l’Affaire Al-Doura

L’affaire Al-Dura est née d’un reportage présenté par France 2,  le 30 septembre 2000, et au cours duquel on voit un père et son fils tenter de se protéger des balles des soldats de Tsahal. Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem,  commentait  les images en ces termes: « (…) Ici, Jamal et son fils  Mohammed sont la cible de tirs venus des positions israéliennes. Mohammed a douze ans, son père tente de le protéger. Il fait des signes […],  mais une nouvelle rafale.  Mohammed est mort et son père gravement blessé. 15 heures ».

On peut affirmer que c’est « l’image qui a sans aucun doute le plus choqué dans le monde cette dernière décennie ». Elle a servi de prétexte pour justifier la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl.

Pourtant, Philippe Karsenty a montré, preuves à l’appui, que tout concorde pour affirmer que la scène a été montée de toutes pièces, qu’il s’agit d’une mise en scène machiavélique destinée à présenter une fois de plus  les Palestiniens comme les victimes de Tsahal.

Les médias ont choisi de se fier à la version de Charles Enderlin, donc à celle de son cameraman palestinien puisque lui-même n’était pas sur place. Et le verdict est tombé : Israël coupable.

Évidemment, l’hypothèse voulant que des Palestiniens aient tiré sur d’autres Palestiniens semblait impossible à envisager.

À ce propos, je rappellerai que Radio-Canada a refusé d’accorder à Philippe Karsenty une interview sur le sujet alors que Michel Desautel en a eu une avec Charles Enderlin, le journaliste juif, franco-israélien.  À  la fin de l’émission, les auditeurs qui ignoraient tout de l’Affaire Al-Doura, étaient convaincus que les soldats de Tsahal se comportent comme des monstres puisqu’ils ont tiré sans pitié et sans discontinuer pendant 45 minutes sur un père et son fils de 12 ans, tuant ce dernier.

Serait-ce selon vous le puissant « lobby juif » qui a décidé de ce qu’il fallait montrer dans ce reportage?

 Et vous oserez nous affirmer que la presse est entre les mains du puissant lobby juif! Que serait-ce alors si elle ne l’était pas? C’est la question que je vous pose.

Un autre exemple de la malhonnêté des médias relevé parmi ceux rapportés par Honest Reporting Canada : À la vue de simples photos de jeunes soldats souriant à la caméra, Nathalie Petrowski, journaliste de La Presse, a émis la conclusion suivante sur les soldats de Tsahal : «  ils sont écervelés, (…) heureux de partir à la guerre et de tuer des gens », et elle s’est fait un plaisir d’ajouter « Si jamais ils devaient tomber sous les balles, j’espère qu’ils continueront de sourire ».

Et je ne vous ai guère parlé de la télévision palestinienne qui œuvre sans arrêt à alimenter la haine du Juif chez les Palestiniens.

Le président du Parlement israélien (la Knesset), Yuli Edelstein, a dit être terrifié par « l’incitation à la haine diffusée à la télévision et à la radio palestinienne, ainsi que sur les réseaux sociaux« .

Et il vous donne l’exemple suivant « Un enfant palestinien de 13 ans regarde sur une vidéo comment tuer des Juifs, va dans la cuisine, prend un couteau et sort pour tuer des Juifs. C’est choquant et il faut agir contre l’incitation à la haine, par tous les moyens imaginables ».

Au vu des constatations que j’ai pu faire, j’en arrive à la conclusion que le pire ennemi de l’État juif ce n’est ni l’Iran, ni le Hezbollah, ni même l’EI, le pire ennemi d’Israël,  c’est la presse entre les mains des gauchistes car c’est elle – et elle seule- qui est responsable de la diabolisation d’Israël, de la délégitimation de l’État juif, de l’absence de règlement du conflit.

Maintenant, si vous êtes toujours convaincus que l’État juif est le chouchou des médias, que « le lobby juif » contrôle la presse, voyez ce qu’on pouvait lire dans Marianne– un journal très critique d’Israël – dans un article intitulé « Contre la diabolisation d’Israël »

« Aucun État n’est traité par les médias mondiaux comme l’est l’État d’Israël. Le plus ridicule est de lire çà et là que la presse et les médias seraient à la solde d’Israël et contrôlés par les Juifs. Si cela devait être le cas, autant dire qu’ils seraient particulièrement mal payés de retour. »

Alors, chers concitoyens, ne croyez-vous pas que le jugement que vous portez sur Israël est erroné? Si vous voulez faire preuve d’objectivité, vous reconnaîtrez que vous faites fausse route et que les médias sont responsables de l’image désastreuse que vous avez de l’État juif.

© Dora Marrache pour Europe-Israël

Chroniqueuse, Radio-Shalom (Montréal)

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