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Dirk Meys, 44 ans, est l’un des nombreux pompiers à avoir été appelés en renfort ce mardi 22 mars, après la double explosion qui a touché le hall des départs de l’aéroport de Zaventem. Il raconte l’enfer.
C’est alors qu’il déposait ses deux enfants à l’école que Dirk Meys a été appelé en urgence par les pompiers de Zaventem ce mardi matin, alors qu’il était en congé : « Je n’ai pas immédiatement pensé à un attentat en recevant le sms », raconte-t-il au Laatste Nieuws.
Après avoir déposé ses enfants, il s’est donc vite rendu à la caserne, pour prendre la direction du hall des départs de Zaventem, là où deux kamikazes venaient de se faire exploser. Il raconte l’enfer : « Des dizaines de personnes, gravement blessées, étaient au sol. Des coupures profondes, des blessures au visage. Certains avaient leur tête en sang. C’est surtout ça qui me reste en tête, trois jours après les attentats ».
Il poursuit : « Pourtant, il faisait très calme. Les cris étaient très rares. Malheureusement, dans ce chaos, nous n’avions pas beaucoup de temps pour les victimes. Nous prenions toutefois quelques instants pour les réconforter. J’ai sorti des décombres une petite fille péruvienne. Sa mère venait de mourir. Son père était en choc, blessé. Je ne voulais pas qu’elle reste dans ce bain de sang. Elle s’est agrippée très fort à moi durant tout le trajet. J’ai pensé à mes enfants, à ma petite fille, qui avait le même âge. »
Vers 11h, le hall était finalement vite. « À ce moment-là, on commence à réaliser. À 12 heures, nous étions de retour à la caserne. Nous avons pris le temps de parler, ensemble. Les pompiers ont peut-être l’air d’être des bonhommes, mais dans ce genre de circonstances, nous avons tous besoin de parler », conclut-il.
Le corps d’une victime supplémentaire a été retrouvé mercredi après-midi à l’aéroport de Zaventem. Lors de l’enquête judiciaire en cours sur place, un mur s’est effondré, a appris l’agence Belga de source fiable.
Parmi les blessés de l’aéroport de Zaventem, figurent quatre employés de Brussels Airlines. Ils se trouvent encore à l’hôpital mais leurs jours ne sont pas en danger, a précisé la compagnie aérienne mercredi. Ils travaillent habituellement au service de check-in dans le hall des départs.
Le personnel de Brussels Airlines a observé une minute de silence à midi. Le CEO Bernard Gustin a exprimé, au nom du personnel, toute sa compassion à destination des victimes des attentats, leur famille et leurs amis.
Un dernier bilan des attaques commises mardi à l’aéroport de Zaventem et à la station de métro Maelbeek fourni par la ministre de la Santé Maggie De Block s’établissait mercredi matin à «environ 31 morts» – 11 à Zaventem et 20 à la station de métro Maelbeek à Bruxelles- et 260 blessés. Ce bilan pourrait dès lors être revu à la hausse mais la porte-parole de Maggie De Block a promis qu’une mise à jour de celui-ci sera diffusée mercredi après-midi.
tres poignant, en Israel, c est pareil, des familles entieres sont decimees et on appelle ca des combattants, on dit d eux qu ils sont entraines, a quoi ? a s en prendre a des civils mais tout le monde peut le faire quand on est suicidaire.
ils veulent une guerre de religion mais faites la cette guerre, chretiens, juifs et peut etre musulmans mais ceux la on les voit pas beaucoup dans les rues.