toute l'information et l'actualité sur Israel, sur l'Europe, les news sur Israël et le Moyen Orient

.

Un nouveau premier ministre pour un canada nouveau (2/2)


Un nouveau premier ministre pour un canada nouveau (2/2)

«Le temps est venu pour nous d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de notre pays» (Justin Trudeau)

Cent jours, plus de cent jours maintenant  que Justin Trudeau est aux commandes. Cent jours au cours desquels nous avons pu assister, non sans un certain enthousiasme, à l’émergence d’un Canada nouveau, à cent mille lieues de celui que nous avons connu au cours des dix dernières années, mais aussi fort différent des autres pays occidentaux dans bien des domaines.

>>Lire le précédent article : Un nouveau premier ministre pour un canada nouveau (1/3)

Commençons par une nouvelle spectaculaire qui suscitera l’étonnement de l’Occident. Alors que le hijab est l’objet de débats interminables dans presque tous les pays européens, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé en janvier que le 25 février serait baptisé « La journée du hijab », avec pour slogan « une ville pour toutes les femmes ». À cette occasion, pour preuve de leur solidarité avec les femmes musulmanes, il est demandé aux femmes non-musulmanes de la capitale d’arborer ce jour-là le voile islamique. À quand « La journée de la kippa » pour lutter contre l’antisémitisme?

Par ailleurs, alors que l’inquiétude plane sur tous les pays occidentaux et que tous les pays arabes sont aux prises avec des révolutions et/ou des guerres civiles, il est un pays où tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, : c’est le Canada. Grâce à notre nouveau Premier ministre, Justin Trudeau, un vent d’optimisme a balayé toutes nos appréhensions concernant l’avenir.

Envolés nos questionnements sur la sécurité, l’économie, l’EI : les Canadiens peuvent dormir sur leurs deux oreilles puisque Justin et son équipe, 24 heures sur 24, veillent au grain.

Comment Justin a-t-il réussi ce tour de force? C’est très simple : LE CHANGEMENT. Le changement, c’est le maître-mot.

Par rapport au gouvernement conservateur, ce n’est pas un changement, c’est un tsunami. Bientôt, le gouvernement de Stephen Harper sera tombé dans l’oubli, si ce n’est déjà fait. Toutefois, avant la fin du mandat des libéraux, son souvenir viendra sans doute hanter la mémoire des trudeauïstes, et il est fort à parier qu’ils regretteront leur choix.

Mais en attendant, TVB. Et la lune de miel se poursuit. Pour combien de temps encore? Nul ne saurait le dire. Pour le moment, au Québec, sa cote de popularité ne cesse de croître, elle atteint maintenant 49% contre 34% au moment des élections.

Dans tous les domaines, Trudeau s’est empressé de se dissocier des conservateurs, et cela même si c’est aux dépens du Canada. Voyons quelques exemples (économie, sécurité et politique étrangère)  qui montrent bien que le gouvernement Trudeau est en rupture totale avec le précédent gouvernement.

1. L’économie: C’est le stoïcisme vs l’épicurisme.

En règle générale, sous le gouvernement Harper, il était difficile de trouver à redire: 82% des promesses avaient été tenues, le chômage était en baisse, le Canada avait la cote AAA, un des rares pays à se la mériter. En 2014-2015, le Canada a bouclé son exercice qui s’est terminé le 31 mars, avec 1,9 milliard $ d’excédent budgétaire, Le Canada affichait alors  le ratio dette/PIB le plus faible des pays du G7 selon l’OCDE. Pour y arriver, Harper avait mis en place des mesures d’austérité destinées à minimiser les dépenses et à éviter l’endettement aux Canadiens.

Avec Justin, pour éviter l’endettement, il faut se lancer dans les dépenses, autrement dit il faut s’endetter. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est un point de vue que nous ne discuterons pas, n’étant pas nous-même économiste. Toujours est-il que les Canadiens veulent bien le laisser délier les cordons de la bourse en autant  que cela ne touche pas leur portefeuille. Et pourtant, il faudra bien un jour qu’ils se rendent à l’évidence, un peu comme ces gens qui croient que leur carte de crédit leur permetde se lancer dans des achats très onéreux. Avec le gouvernement que nous nous sommes donné, non seulement on oublie l’excédent budgétaire, mais on va au devant d’un déficit record. D’ores et déjà, Bill Morneau, le ministre des Finances annonce un déficit de 3 milliards $ pour l’exercice financier en cours.

Mais attention ! Ce chiffre n’inclut ni les frais encourus par l’arrivée des     25 000 réfugiés ni le coût des promesses électorales.

Pis encore, le 10 février, la Banque Nationale laissait planer le spectre d’un déficit budgétaire qui pourrait atteindre les 90 milliards $ au cours des quatre  années du gouvernement Trudeau. Et dire que Trudeau l’avait évalué à 25 milliards! Qui paiera?

De toute évidence, l’équipe Trudeau ne semble guère capable de gérer de manière responsable les finances publiques. L’économie canadienne serait-elle le cadet de ses soucis?

Il reste que pour le moment les Canadiens ne semblent guère inquiets tant la confiance que leur inspire Justin est sans limite.

2. La sécurité : C’est bien là un domaine qui nous concerne tous. Alors, au vu des attentats qui secouent le monde, Stephen Harper avait mis en place des mesures destinées à maximiser la sécurité.

– Ainsi, pour protéger le Canada, Harper avait choisi de filtrer les réfugiés, de privilégier les chrétiens car ils partagent les valeurs canadiennes. Trudeau, en ardent défenseur du multiculturalisme,  ouvre grand les portes du Canada aux réfugiés syriens, en majeure partie musulmans.

– En 2015,  Harper avait fait voter la loi C51, loi qui prévoit la déchéance de nationalité pour les terroristes. Précisons que le Canada n’est pas le premier à adopter une telle loi. Elle existe déjà en France, mais aussi au Danemark où, en 2015, un citoyen danois condamné pour terrorisme a été déchu de sa nationalité. En Australie, une loi semblable prévoit même la révocation de la citoyenneté des personnes ayant une double nationalité qui «agissent de façon incompatible avec leur allégeance à l’Australie». 

Justin Trudeau, lui,  compte bien abolir la loi C51 car, selon lui, en donnant plus de pouvoirs au forces de sécurité pour lutter contre le terrorisme,  elle ouvre la voie à l’espionnage politique et va nous faire vivre dans un État policier. Il joue sur la peur alors même que c’est le reproche qu’il adresse à Stephen Harper.

Disons plutôt que Trudeau, en bon gauchiste,  considère que le terrorisme n’est pas un acte qui justifie pareille mesure. Par conséquent, un terroriste restera un Canadien – avec tous les droits dont jouissent les Canadiens- et ce, quels que soient les actes qu’il aura posés.

 Mais surtout, notre PM ne veut pas déplaire à ses amis musulmans qui verraient d’un mauvais œil l’application de cette loi même si elle ne concerne que les terroristes.

Comme on peut le constater, les réalisations du gouvernement Harper dans les domaines de l’économie et de la sécurité auraient dû suffire à nous inciter à voter pour le chef conservateur.

Mais les Canadiens ont voté pour le changement et, en matière de changement, ils sont servis !

Dans une troisième partie, nous aborderons un autre domaine dans lequel Justin Trudeau  a choisi d’adopter une position aux antipodes de celle adoptée par Stephen Harper : la politique étrangère (l’EI, l’Iran et Israël).

« Quand Israël, le seul pays dans le monde dont l’existence même est menacée, est constamment et régulièrement isolé et condamné, je pense que nous sommes moralement obligés de prendre position. » (Stephen Harper)

3. La politique étrangère : l’EI, l’Iran et Israël

C’est là un autre domaine où le changement par rapport au précédent gouvernement est absolument radical.

Il ne nous faut jamais perdre de vue que le PM du Canada s’est fixé un objectif : se démarquer, coûte que coûte, de son prédécesseur. Au risque même d’aller à l’encontre du système de valeurs de son pays.

– La lutte contre l’EI : Pour lutter contre l’EI, le gouvernement de Stephen Harper s’était joint à la coalition et nos CF18 bombardaient les positions de l’EI aux côtés des avions des pays de la coalition.

Pour tenir ses promesses de changement, Justin ne pouvait pas poursuivre dans la voie choisie par les conservateurs, même si les pays coalisés l’auraient souhaité. Ce serait contrevenir à sa ligne de conduite. Il a donc pris la mesure qui s’impose : retrait des CF18, une mesure qui lui a certainement valu les applaudissements de l’EI et de ses amis musulmans.

Toutefois, pour ne pas déplaire à la coalition, et conscient qu’il faisait un grand nombre de mécontents en annonçant la fin des bombardements sur Daesh, il choisit d’envoyer des formateurs sur le terrain. Il prétend que les risques pour nos soldats seront beaucoup plus grands et les coûts d’opération, beaucoup plus élevés.

Alors, pourquoi une telle mesure? Tout simplement parce que la décision d’envoyer des CF18 aux côtés des autres bombardiers de la coalition avait été prise par Stephen Harper. Une raison plus que suffisante pour opérer un changement.

L’Iran  Conscient que l’Iran représentait une grave menace pour la survie d’Israël, le gouvernement de Stephen Harper avait pris un certain nombre de mesures.

En septembre 2012, il avait fermé son ambassade en Iran sous prétexte que ce pays représentait «la menace la plus importante à la paix et à la sécurité mondiales».

En 2013, il avait imposé un embargo commercial quasi-total à l’Iran et décrété des sanctions contre 78 responsables et 508 organismes

Le 14 juillet 2015, après 12 ans d’intenses négociations, les pays du «P 5+1 » (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) réussissent à conclure un accord sur le nucléaire avec l’Iran. Ledit accord prévoit que si l’Iran limite la recherche nucléaire, les sanctions internationales pourraient être levées.

Alors que tous les chefs d’État se réjouissaient de cet accord, le ministre canadien des Affaires étrangères avait alors déclaré que «l’Iran reste l’une des plus importantes menaces à la paix et à la sécurité internationales en raison de son soutien constant du terrorisme ; de ses appels répétés à la destruction d’Israël ;  de son mépris pour les droits fondamentaux de la personne, et de ses ambitions nucléaires ».

Mais le parti libéral avait jugé bon de se dissocier de la vision du parti conservateur et son porte-parole, Marc Garneau, avait alors déclaré « Nous félicitons les pays du P5 + 1 d’avoir trouvé les moyens d’en arriver à cette entente. Nous croyons en l’importance d’une solution diplomatique qui empêchera l’Iran de fabriquer une arme nucléaire ».

En janvier 2016, notre nouveau PM a déclaré à propos de cet accord : «C’est quelque chose de positif et je m’attends à ce qu’il y ait maintenant des liens (diplomatiques) entre le Canada et l’Iran » »

Et fidèle à sa soif de changement, il a annoncé qu’il envisageait de rouvrir l’ambassade du Canada en Iran, donc de renouer avec ce pays ses relations diplomatiques mises à mal sous Stephen Harper.

-Israël:

STEPHEN HARPER et ISRAËL Sous le gouvernement conservateur, quand l’Occident s’alliait au pays arabes pour tenter de détruire l’État juif, le Canada était le seul pays à avoir le courage de le défendre. Le Canada était, comme  l’avait dit l’ancien ministre canadien des Affaires étrangères, John Bird, « le meilleur ami d’Israël ». J’ajouterai un ami fidèle, authentique et inconditionnel.

Ainsi, chaque fois qu’un vote à l’ONU risquait de nuire à Israël, le Canada s’y opposait.

 le Canada a été le premier pays à suspendre ses relations avec les Palestiniens quand ils ont élu un gouvernement de terroristes ;                         – le Canada a été le premier pays à se retirer de la Conférence de Durban II qu’il a qualifiée de  « conférence de la haine »;                                                – – le Canada a été un des rares pays à condamner sans ambiguïté le Hezbollah, le Hamas et l’Iran et à offrir un soutien inconditionnel à l’État juif. :  « … tant et aussi longtemps que je que je serai premier ministre, que ce soit à l’ONU ou à la Francophonie, ou à n’importe quel autre endroit, le Canada prendra position, peu importe le prix » avait déclaré Stephen Harper devant la Coalition interparlementaire de lutte contre l’antisémitisme.

Et le prix à payer fut lourd : en octobre 2010, à cause de sa position dans le conflit israélo-palestinien, le Canada a perdu, au profit du Portugal, le siège qu’il occupait au Conseil de sécurité de l’ONU.  Mais aux yeux du PM,  la défense de la seule démocratie au Moyen-Orient devait l’emporter sur toutes les autres considérations.

Il faut aussi reconnaître que le gouvernement Harper ne s’est jamais contenté de simples déclarations de principes comme en font certains chefs d’État. Ainsi, immédiatement après la décision de l’Assemblée générale de l’ONU d’accorder à l’Autorité palestinienne le statut d’État observateur non- membre, le Canada a osé clamer haut et fort son désaccord et le manifester en posant des actes

– Rappel des chefs de mission à Ramallah et en Israël, mais aussi des représentants du Canada aux sièges sociaux;

– Fin du programme d’aide de 300 millions de dollars sur 5 ans;

– Rupture des relations diplomatiques avec l’Autorité palestinienne.

Nous avons voulu rappeler les prises de position claires et nettes du gouvernement Harper pour bien mettre en lumière la différence avec Trudeau

JUSTIN TRUDEAU ET ISRAËL

Avant les élections En mars 2014, Justin Trudeau avait prétendu que Stephen Harper défend Israël dans le seul but de gagner les voix des électeurs juifs. En réalité, comme le fait Arafat avec Netanyahou, il a prêté à son adversaire ses propres intentions. C’est précisément là le propre des manipulateurs.

D’ailleurs, pour gagner les voix juives, alors qu’il ne s’était pas prononcé sur le conflit au Proche-Orient, laissant à ses députés le soin de s’en occuper, en juillet 2014, Justin Trudeau a surpris tout le monde, à commencer par la communauté juive,  en faisant la déclaration suivante « Le Parti libéral du Canada condamne fermement le rejet par le Hamas de la proposition égyptienne de cessez-le-feu, ainsi que les tirs incessants de roquettes contre des civils. Il conviendrait de féliciter Israël pour avoir accepté la proposition de cessez-le-feu et pour avoir démontré son attachement à la paix (…)  Israël, a-t-il ajouté,  a le droit de se défendre et de protéger son peuple, Le Hamas est une organisation terroriste qui doit cesser immédiatement ses attaques à la roquette.»

Pendant la campagne, il n’a cessé de nous seriner que le Canada est un ami d’Israël si bien que, même s’il n’est jamais allé en Israël, il a obtenu un soutien sans condition des membres influents de la communauté juive parmi lesquels Stephen Bronfman, le fils de Charles Bronfman, un milliardaire juif canadien et Irwin Cotler, l’un de ses proches conseillers, qui n’a pas ménagé ses efforts pour le faire élire.

Les candidats juifs ont su manipuler leurs électeurs avec pour résultat que beaucoup ont donné leur voix au candidat Justin Trudeau.

Après les élections Certes, Trudeau ne pouvait pas annoncer que le Canada cesserait d’appuyer Israël mais, tout en réaffirmant son appui à l’État juif,  il a pris soin de préciser que le ton de la relation changerait. Que faut-il donc entendre par un changement de ton ?

On nous dira qu’il privilégie une approche équilibrée du conflit. « Prendre uniquement le parti d’Israël, comme les gouvernements précédents sous le Premier ministre Stephen Harper l’ont fait, n’est en fin de compte dans l’intérêt de personne » a déclaré Stéphane Dion, le ministre des Affaires étrangères. Entendons par là que l’État juif ne pourra plus compter sur le vote du Canada pour le soutenir quand seront prises des résolutions contre Israël. De toute façon, si l’on en juge par le soutien sans faille accordé aux musulmans quand ce n’est pas aux islamistes, tout porte à croire que la relation avec Israël sera pour le moins très ambiguë.

Trudeau va tout mettre en œuvre pour éviter de laisser transparaitre le moindre signe d’empathie pour les Juifs. Et il est fort à parier que ce sera la voie qu’il empruntera pendant toute la durée de son mandat.

Ainsi, le Jour de la Commémoration de l’Holocauste, dans une brève allocution,  il a zappé le mot « juif », ce qui a soulevé l’ire de la communauté juive du Canada. Immédiatement, une organisation juive et le Conseil consultatif se sont empressés de le disculper. Mais les juifs ne sont pas dupes!

Faut-il rappeler aussi que le 13 janvier les médias titraient : « Israël et Hamas: changement de ton du gouvernement canadien »? On y apprenait qu’un document, adressé à Justin Trudeau et rédigé par des fonctionnaires de son gouvernement, mettait l’accent sur la misère qui affecte les Gazaouis et sur les violences de 2014 qui avaient entraîné la mort de 2200 Palestiniens, principalement des civils, et de 73 Israéliens, principalement des militaires. Environ 100 000 Gazaouis s’étaient retrouvés sans logis. Ces bureaucrates aboutissaient à la conclusion qu’Israël et le Hamas ont tout intérêt à conclure une trêve. Encore d’autres qui veulent s’immiscer dans le conflit israélo-palestinien alors qu’ils n’y comprennent rien !

Les fonctionnaires étaient assurés qu’un tel document recevrait l’approbation du PM puisque, un mois auparavant,  il avait nommé un ami de longue date, le député de Mississauga Centre, Omar Alghabra, secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères. Or, vu l’amitié qui unit les deux hommes, on ne nous dira pas que Justin ignorait que cet homme ne considère pas le Hamas comme une organisation terroriste, que cet homme souhaite voir des tribunaux islamiques au Canada et qu’il fut président de la Canadian Arab Foundation, un organisme ouvertement « radical et antisémite ».

Et maintenant, jugeant que le Canada  a essuyé un cuisant revers diplomatique en 2010 en se voyant refuser un siège au Conseil de sécurité de l’ONU (à cause de sa position pro-israélienne, cela va sans dire), notre Justin caresse un rêve : « (…) obtenir un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies dès qu’il y aura une vacance ». C’est ce qu’il a déclaré après sa rencontre avec le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Vu sa position dans le conflit, notre Justin peut être assuré que son souhait se réalisera.

Et je ne voudrais pas clore cette partie sans rappeler pour mémoire que l’un des mentors de son père n’était nul autre que Charles Maurras, écrivain français qui a collaboré avec les nazis. C’est entre autres ce qu’affirment Max et Monique Nemni, universitaires juifs qui ont quitté en 1956 l’Égypte pour le Canada et qui sont les co-auteurs d’une biographie de Trudeau basée sur ses Archives personnelles. « Trudeau lisait et encensait leurs livres (ceux des antisémites) truffés d’idées antisémites » a déclaré Max Nemni.

On comprend pourquoi il avait refusé d’instituer une commission d’enquête sur les criminels nazis qui avaient trouvé refuge au Canada. Plus tard, en 1982,  P.E. Trudeau, alors PM du Canada,  a dénoncé vigoureusement l’invasion israélienne du Liban, invasion destinée à mettre un terme aux actes terroristes du Fatah. Il avait alors exigé le retrait inconditionnel des forces israéliennes du pays du cèdre, ce qui lui avait valu l’ire de la communauté juive.

Certes, nous ne taxerons pas le fils d’antisémitisme mais, avec l’ère Trudeau, gageons que ce sera la fin de l’amitié israélo-canadienne et la naissance d’une amitié nouvelle : l’amitié islamo-canadienne.

CONCLUSION

Trudeau n’a pas remporté les élections pour sa capacité à diriger le pays, mais parce que la majorité des électeurs voulaient tout simplement se débarrasser de Harper. Certes, avec lui, les Canadiens savaient que l’économie allait bien, qu’en matière de sécurité ils étaient bien protégés. Mais il y avait un hic : son amitié pour Israël, son soutien indéfectible à l’État juif.

Alors les médias, à commencer par Radio-Canada, qui le détestaient pour les mêmes raisons, n’ont reculé devant aucun moyen pour obtenir des électeurs qu’ils choisissent le parti libéral : campagnes de désinformation – un art dans lequel ils sont passés maîtres, surtout quand il s’agit de l’État juif- campagnes de dénigrement du Premier ministre Stephen Harper, et recours aux techniques publicitaires, entre autres au matraquage,  pour vendre leur candidat favori, celui qui était gentil avec eux, disposé à les recevoir à tout moment, à répondre à leurs questions, à poser pour des selfies, etc.

Nombreux sont les Canadiens qui, aujourd’hui,  vont de désillusion en désillusion. Mais dans l’ensemble, beaucoup sont encore très optimistes et veulent donner la chance au coureur. Ce qui est certain, c’est que Trudeau a réussi à se démarquer de son prédécesseur à tous points de vue. N’était-ce pas ce qu’attendaient de lui les Canadiens ?

Par conséquent, ne nous plaignons pas. Il tient ses promesses. C’était à nous à ne pas tomber sous son charme, à ne pas haïr Harper au point de lui préférer Trudeau.

Nous, Canadiens, avions le choix entre un PM à qui on reprochait essentiellement sa prise de position pro-israélienne, mais qui avait fait ses preuves,   et un PM inexpérimenté,  mais qui affichait ouvertement sa position pro-islam.

Nous avons fait notre choix, acceptons-en sereinement les conséquences. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes et, en dernier recours, à la SRC qui nous a induits en erreur.

© Dora Marrache pour Europe-Israël 
Chroniqueuse, Radio-Shalom, Montréal





Journaliste québécois, pro-atlantiste, pro-israélien,pro-occidental



Avertissement de modération: Nous vous rappelons que vos commentaires sont soumis à notre charte et qu'il n'est pas permis de tenir de propos violents, discriminatoires ou diffamatoires. Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs risquent de voir leur compte clos. Merci d'avance pour votre compréhension.

Signalez un commentaire abusif en cliquant ici


Merci de nous signaler les commentaires qui vous semblent abusifs et qui contiendraient des propos:
  • * Antisémites
  • * Racistes
  • * Homophobes
  • * Injurieux
  • * Grossiers
  • * Diffamatoires envers une personne physique ou morale

  • 7 thoughts on “Un nouveau premier ministre pour un canada nouveau (2/2)

    1. c.i.a.

      Journée du idjab, symbole de répression, de soumission, de barbarie et d’ obscurantisme!!!!
      Réouvrire l’ ambassade du Canada en lran!??, pour faire les carpettes devant ces primitifs!!!, pourquoi pas s’allier avec le hezbollah, pendant qu’on y est!!!
      Tout comme son papa qui admirait le communiste Fidel Castro, le bizounours Justin lui c’est les nazislamique, tel père tel fils!!, la honte.

    2. Pinhas

      J’espère que le Canada a un vaccin pour éradiquer l’islamisme qui envahi ses terres sinon que les Canadiens se révoltent ou apprennent à parler la langue des maudits .

    3. Ginette Doiron

      Le gouvernement ce n’est pas le peuple, et pourtant le peuple a fait ce gouvernement ! Honte à ces électeurs, honte à ce premier ministre Trudeau dont les politiques sont désastreuses. Honte à ceux qui soutiennent ce clown!
      Le réveil sera dur pour les canadiens, si jamais ils sortent de leur torpeur !
      Je suis pro-israël depuis toujours, un peuple doit avoir un pays. Je ne comprends pas les anti-sémites, après tout ce que le peuple juif a vécu. Mais il serait temps que cette guerre avec la Palestine prenne fin. Assez de morts, de blessés, assez d’enfants venant au monde et vivant au coeur de ce conflit. Au niveau international avec maintenant l’ IE le monde occidental, le monde moderne a besoin de paix et de s’entraider contre l’islamisation du monde ! Contre toute forme de radicalisation, car les dérapages se font déjà sentir au sein de population habituellement démocrate et égalitaire, lorsque les citoyens se divisent et commencent à donner des étiquettes aux autres. La porte est ouverte pour d’autres guerres comme si le monde avait besoin de ça ! On parle de 3e GG… S’il vous plaît mes frères, pensez à faire la paix. Peut-être qu’un mauvais traité de paix vaut mieux qu’une  »bonne guerre ».

    4. Doris

      Son association indécente avec les islamistes radicaux va mettre notre pays en grave danger et les canadiens qui ont votés pour ce traite ne pourront que regretter

    5. eric

      connerie ce texte la réalité justin est prof de théatre et il a des lien avec les frere Musulman il va détruire le pays pour des génération future et je parle pas questions sécurité ou il est aveugle

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    77 Shares
    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • More Networks
    Copy link
    Powered by Social Snap