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Le Premier ministre Justin Trudeau a apporté son soutien au texte proposé par les Conservateurs visant à condamner toute tentative de promouvoir le boycott contre l’Etat hébreu, à l’intérieur et à l’extérieur du Canada.
Le projet de loi, passé lundi à 229 contre 51 votes, appelle le gouvernement à sévir contre les organisations, groupes ou individus canadiens soutenant la campagne antisémite Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS). Selon le texte, celui-ci promouvrait «la diabolisation et la dé-légitimation» d’Israël.
« Cela n’est pas une question partisane », a déclaré Tony Clement, le critique des conservateurs des Affaires étrangères, en menant le débat. Il a qualifié le BDS de forme de discrimination « tout comme les boycotts qui ont ciblé les Juifs à travers l’histoire ».
Rejetant le mouvement BDS plus spécifiquement, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a déclaré : « le monde ne gagnera rien avec le boycott d’Israël mais se privera des talents de son inventivité », ajoutant que « nous devons lutter contre l’antisémitisme sous toutes ses formes ».
La motion stipule qu’ « étant donné que le Canada et Israël partagent une longue histoire d’amitié ainsi que des relations économiques et diplomatiques, la Chambre rejette le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS), qui favorise la diabolisation et la délégitimation de l’Etat d’Israël, et appelle le gouvernement à condamner toute tentative des organisations canadiennes, des groupes ou des individus de promouvoir le mouvement BDS, à la fois ici et à l’étranger ».
Canada's New PM Backs Conservative Motion Condemning BDS Movement Against israel. https://t.co/nKTpa9D6fw pic.twitter.com/JpACUwlv0g
— Abbs Winston (@AbbsWinston) February 23, 2016
Pour le directeur-général du Centre consultatif des relations juives et israéliennes la campagne de boycott «ne contribue pas à la paix», mais est plutôt une «discrimination basée sur la nationalité» qui «cause du tort aux Israéliens comme aux Palestiniens en écartant encore les deux parties», comme il l’a déclaré au journal de gauche israélien The Times of Israel.
Trudeau poursuit le rapprochement avec Israël
Justin Trudeau, du Parti libéral, semble marcher sur les pas de l’ancien Premier ministre canadien Stephen Harper, qui entretenait des liens chaleureux avec Israël. L’actuel Premier ministre avait d’ailleurs déjà affiché publiquement son opposition au mouvement de boycott en mars 2015 sur Twitter, en affirmant que le mouvement BDS n’avait pas sa place sur les campus canadiens.
The BDS movement, like Israeli Apartheid Week, has no place on Canadian campuses. As a @McGillU alum, I’m disappointed. #EnoughIsEnough
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) March 13, 2015
© Sandra Wildenstein pour Europe Israël News
OUF , ont la échapper belle et je dit merci a tout les BONS conseiller de justin trudeau qui lui ont fait comprendre l’importance de l’état d’Israel ……ses amis muzz doivent être fustrer