toute l'information et l'actualité sur Israel, sur l'Europe, les news sur Israël et le Moyen Orient

.

Les musulmans savent, les nazis ne savaient pas. Ils doivent prendre position. Alain Wagner


Les musulmans savent, les nazis ne savaient pas. Ils doivent prendre position. Alain Wagner

Je reçois régulièrement la newsletter d’une amie professeur de Philosophie vivant au Canada. Dans sa dernière publication, elle faisait remarquer à quel point le traitement des Nazis et des Musulmans était dissymétrique dans l’esprit du public moderne et ce que cela révélait à notre propos.

Le cas des Nazis

Dans l’esprit de 100% des gens d’aujourd’hui, l’intégralité des Nazis est directement connectée à la solution finale, au massacre des Juifs, des Tziganes, des Homosexuels et aux camps d’extermination. Il ne viendrait à personne l’idée de parler de Nazis extrémistes dont les actes auraient donné une mauvaise opinion d’idées politiques au fond respectables. Tous les Nazis sont agglomérés au même titre dans le même bloc idéologique, tous sont partie-prenante et co-responsables de l’épouvantable crime.

Cette amie faisait pourtant remarquer, à juste titre, que la Solution Finale ne fut pleinement conceptualisée et mise en œuvre qu’au cours de l’année 1942, sans aucune publicité et dans un état policier qui empêchait la libre circulation des informations. Il n’y avait pas Facebook pour publier des vidéos de SS remplissant les camps de la mort, pas d’internet pour diffuser des photos des bourreaux nazis hilares en train d’exécuter leurs victimes.

Il est donc parfaitement vraisemblable qu’une bonne quantité de Nazis n’a tout simplement pas été au courant de ce qui se passait exactement dans les camps de concentration dédiés à l’extermination.

Cela n’en faisait évidemment pas des amoureux des Juifs ni des grands démocrates, mais cela suffit à rendre l’amalgame systématique Nazi = Holocauste abusif. Il est donc tout à fait possible que parmi ceux qui avaient rejoint le parti pour en retirer un avantage social ou professionnel par exemple, tous n’aient pas été des monstres.

Tout cela pour en arriver à la conclusion que chez les Nazis il y en avait qui n’ont jamais tué personne et qui, s’ils avaient pu avoir connaissance de la véritable noirceur de leur idéologie, l’auraient probablement abandonnée avec révulsion.

Ceux-là auraient pu être qualifiés de « modérés » ou de « repentis », tous les autres, ceux qui auraient pu contempler l’innommable et rester nazis auraient été, sans rédemption possible, des complices du crime, des co-responsables.

bannière DON 561

Le cas des Musulmans

Le cas des Musulmans est l’exact inverse de celui des Nazis. Bien que chaque Musulman fasse partie au même titre que le Taliban et le tueur de l’état islamique du même grand courant idéologique (l’islam), caractérisé par le même livre de référence (le Coran), le même exemple à suivre (Mahomet) et la même loi commune (la charia), nous sommes sommés de ne pas faire d’amalgames entre l’un et l’autre. Nous sommes sommés de ne pas faire d’amalgame entre les Musulmans et l’idéologie musulmane : les idées ne sont pas les gens.

A vrai dire, je suis d’accord avec cela. Je rappelle toujours dans mes conférences que la généralisation est toujours fausse, donc injuste, et qu’il ne faut pas confondre ce que pensent les gens et ce qu’ils sont. Les idéologies ne sont effectivement pas les personnes.

Là où l’exemple des Nazis m’a profondément fait réfléchir quand on le compare à celui des Musulmans actuels est la manière dont l’injonction au « Padamalgam » arrête l’usage de la pensée et a comme effet secondaire de nous interdire de questionner les Musulmans vivant dans nos sociétés à propos de leur adhésion à l’idéologie islamique.

De même, l’injonction au « Padamalgam » prétend nous forcer à automatiquement absoudre tout Musulman non violent de toute co-responsabilité, ne serait-ce que morale, au sujet des violences islamiques.

L’idéologie n’est pas l’homme, mais l’adhésion à celle-ci est un acte conscient qui engage la responsabilité individuelle.

Il ne s’agit évidemment pas de suggérer ici que tous les Musulmans sont des terroristes ou des partisans de l’Etat Islamique, ni même de dire qu’ils ont tué quelqu’un ou projettent de le faire dans un avenir quelconque. Il s’agit de se demander au nom de quoi nous devrions nous abstenir de demander à des gens qui sont sensés être nos concitoyens, de clarifier leur position au regard de leur adhésion à l’idéologie islamique. Adhésion idéologique qui est quand même le point commun et la constante historique, comment ne pas le remarquer, de tous les criminels de la planète qui tuent, violent et réduisent en esclavage au nom de l’islam.

Il s’agit également de se demander au nom de quoi nous devrions continuer à accepter sans sourciller des « ce n’est pas ça l’islam » qui insultent l’évidence et notre intelligence quand il est fait mention des crimes et comportements insupportables commis au nom de l’islam.

Les fausses excuses doivent cesser, les responsabilités doivent être endossées.

Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les Musulmans ne connaissent pas l’islam ? Qu’ils ne peuvent pas connaitre son contenu ? Le contenu objectif et constant* de la doctrine islamique, des comportements qu’elle prescrit ou permet est-il inconnaissable?

Bien sûr que non ! Sinon qu’enseignerait-on dans les universités islamiques ? Comment les imams connaitraient-ils leur propre doctrine et pourraient-ils l’enseigner ?

La nature politique, violente et discriminatoire de la doctrine islamique est aujourd’hui un fait solidement établi. Ce qu’un constant travail de désinformation a tenté de nous présenter comme une « religion comme les autres » a fini par révéler sa véritable nature d’idéologie totalitaire à tous les observateurs objectifs.

La dimension « spirituelle » présente dans cette idéologie ne change rien à sa catégorisation, le nazisme et le communisme chinois avaient également des mystiques spécifiques, des livres, des chefs suprêmes et un projet de société pour l’Humanité entière.

Au nom de quoi devons-nous continuer à accepter de penser que les Musulmans vivant dans nos pays n’ont pas l’impérieux devoir, au vu de ce qu’il se passe dans le monde, se s’informer sur le contenu de leur idéologie et d’en tirer les conséquences sur le fait d’assumer ou pas ce contenu ?

Les Musulmans occidentaux d’aujourd’hui ne peuvent pas être comparés aux Allemands d’hier. Ils ont un libre accès aux crimes et horreurs islamiques, ils ont un libre accès au contenu de la doctrine islamique, aux ouvrages décrivant la charia, aux livres décrivant celui dont ils sont sensés tirer modèle. Ils ont la liberté, que n’avaient pas les Allemands prisonniers d’un état policier, de pouvoir rejeter sans risque l’adhésion à une doctrine qui détruit la liberté et la dignité humaine.

Ce serait avoir une vision bien condescendante et méprisante que de considérer que les Musulmans vivant en Occident sont incapables de s’informer et de faire un choix responsable. L’Occident offre aux Musulmans la formidable opportunité de pouvoir s’émanciper de l’idéologie islamique, de devenir des humains libres et respectueux des libertés d’autrui.

Qui peut prétendre dès lors qu’ils n’ont pas la possibilité de choisir leur destin et leur appartenance, et par conséquence d’endosser la responsabilité de leur choix ? Pourquoi continuons-nous à ménager leur supposée susceptibilité et à les traiter comme des irresponsables, des illettrés ou des enfants un peu attardés ?

Aujourd’hui nous partageons notre société avec des gens dont il est vital de savoir s’ils adhèrent ou non à une idéologie violente, discriminatoire et destructrice de notre mode de vie.

Au nom de quoi, vu les effets de la mise en pratique de cette idéologie, devrions-nous nous satisfaire d’un haussement d’épaule, d’une réponse ambigüe accompagnée de protestation contre une soi-disant stigmatisation ?

La question de l’adhésion ou non à l’idéologie islamique, à la charia, doit cesser d’être un non-dit de nos sociétés, car ce non-dit est le terreau du chaos et de la dislocation sociétale. On le voit déjà, en France aujourd’hui, des gens meurent à cause de cela.

Sortir du non-dit c’est faire un choix, et choisir c’est renoncer.

Soit renoncer à appartenir à ceux qui adhèrent à l’idéologie islamique, à la charia et son cortège inévitable de violences et d’oppression ; soit renoncer à faire partie des sociétés occidentales basées sur le respect des libertés d’autrui. Il ne peut pas y avoir de terrain médian, de position grise, nous ne pouvons plus l’accepter.

La préservation de la sécurité de nos sociétés nous donne le droit de poser aux Musulmans la question suivante : de quel côté de la charia êtes-vous, pour ou contre ? Et d’exiger une réponse.

Les Musulmans doivent répondre clairement, en parole et en actes, à cette question, par un rejet définitif de la charia avec toutes les conséquences que cela emporte, sous peine d’être considérés, à cause de leur choix idéologique, comme assumant la coresponsabilité des horreurs islamiques, et en conséquence, comme les Nazis de notre époque.

Alain Wagner 





Journaliste pigiste Franco-israelien, titulaire d'un master d'histoire du Moyen-Orient à l'université de Jérusalem



Avertissement de modération: Nous vous rappelons que vos commentaires sont soumis à notre charte et qu'il n'est pas permis de tenir de propos violents, discriminatoires ou diffamatoires. Tous les commentaires contraires à cette charte seront retirés et leurs auteurs risquent de voir leur compte clos. Merci d'avance pour votre compréhension.

Signalez un commentaire abusif en cliquant ici


Merci de nous signaler les commentaires qui vous semblent abusifs et qui contiendraient des propos:
  • * Antisémites
  • * Racistes
  • * Homophobes
  • * Injurieux
  • * Grossiers
  • * Diffamatoires envers une personne physique ou morale

  • 9 thoughts on “Les musulmans savent, les nazis ne savaient pas. Ils doivent prendre position. Alain Wagner

    1. yoniii

      hi

      faux inexacte …

      la magorité des nazie

      la mogorité des population civlies local

      la magorité des force etatique local agisant avec les nazie dans l extermination

      savaient et etaient parfaitement aucourant de la shoa

      exemple

      l odeur des four crematoire etaient suffissament pestiletielle pour que sur des kilometre ont soient incommodé par l odeur ….

      en pologne mainte personnes , pourchassée les juifs qui ce cahaient dans les foret pour les exterminer dans les pogrom fait par des polac
      ou pour les livraient au nazie

      par ailleurs ils ait connu que les nazie etaient meme obligée d arretre des polac , afin qu ils arrtetent d exterminée les juifs , non pas pour les sauvée mais pour evitéer de laissée des trace

      des paysant polac faisaent le signe d egorgement au juifs qui etaient dans les wagon en direction des camp de la mort
      cela veut bien dire que ces population civiles polac savaient parfaitement ce qui ce passaient a l encontre des juifs et ils en etaient content
      dire qu une magorité des nazie ne savaient pas et ne comprennais pas l empleur de la shoa et faux …..

      totalment faux

      si les population cilvies local etaient tres bien aucourant alors les nazie l etaient tout autant

      by

    2. français pas naif

      Que peut on espérer des musulmans qui des le berceau on leur a inculqué que c’est eux les derniers détenteurs de la vraie foi, et que les non muzz sont des idolatres? Il faut simplement espérer, voir prier, pour les conversions des muzz se poursuivent et s’amplifient. Car ils existent des conversions dans les pays arabes, mais c’est tu et les convertis sont persécutés, comme ces 2 jeunes femmes iraniennes qui continuent à témoigner dans leur prison et qui soutiennent les femmes maltraités. Il y a des bons musulmans, humains. C’est ceux là qui doivent être touches par le message du Christ. Du coup, ils auront un respect pour les Juifs, frères aînés des Chrétiens. Que cette barbarie islamiste qui fait ravage ouvre les yeux des musulmans de bonne volonté, car eux aussi en sont victimes au proche orient. Que du mal, on puisse tirer du bien , ne serait l’abandon de l’islam par une multitude de musulmans

    3. michel boissonneault

      j’ai peu confiance en un avenir calme , sans violence et dans la paix avec tout les infos … tout les discours fait par des imams ….. mais le fait que les politiciens et les médias sont corrompu a la solde des islamistes… juste pour cette raison je suis a 100% pour Israel

    4. Sylvain

      Je ne crois pas trop à la solution proposée par l’auteur, d’obliger les musulmans à choisi un camp. Tout simplement parce qu’ils n’ont pas la même notion du mensonge que le chrétiens ou que les juifs.
      Pour eux, mentir à un infidèle n’est pas un péché, au contraire c’est même un devoir si c’est dans l’intérêt de l’islam et de son expansion. Ce principe est clairement énoncé dans le Coran (« N’appelez pas à la paix si vous êtes les plus hauts »…), c’est la Taqia.
      Il n’y aurait donc aucun souci pour eux à se déclarer hostile à la Charia, et ensuite à retourner leur veste le moment venu.
      La seule solution: limiter le nombre de musulmans à un certain pourcentage de la population, sinon c’est quasiment la Charia assurée pour nos petits-enfants.

    5. Cherk

      Monsieur Boissonneau Michel je suis d accord avec vous , aucune confiance … Israel et ses habitants ne doivent avoir confiance ni en les musulmans soit disant moderés ni en les vendus occidentaux …

    6. Yéochoua

      Cette gymnastique intellectuelle comporte de hauts risques.
      C’est quitte ou double :
      Soit :
      Vous réussissez à démontrer que le système idélogique musulman est aussi inhumain que le système nazi ;
      Soit :
      Vous réussissez à mettre dans la tête des gens que les nazis, comme les musulmans, n’étaient pour finir pas de si mauvais bougres.

      Pour ma part, sans minimiser en rien la cruauté nazie,
      j’ai soutenu que le musulman était bien plus nocif dans la mesure où il tue hors système tandis que le nazi obéit (obéissait) à un ordre.

    7. Levy

      Vous êtes la honte de notre peule. Vous reprenez exactement les mêmes termes que les nazis. LE musulman, cf l’exposition de Vichy « La France et LE juif ». Vous vous basez sur des idées racistes, LE musulmans serait un menteur, LE juif serait un voleur?

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

    335 Shares
    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • More Networks
    Copy link
    Powered by Social Snap