–
Entre 800 et 1 000 personnes vivent dans cette partie du campement.
« Le temps est venu de passer à une autre étape », selon la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio. Vendredi 12 février, elle a annoncé vouloir faire évacuer « à peu près la moitié de la « jungle » de Calais, évoquant les personnes installées dans la partie sud du camp.
Selon la préfète, cela représente « 800 à 1 000 personnes » sur environ 4 000 migrants. « Plus personne ne doit vivre sur [la] partie sud du camp, tout le monde doit quitter cette partie-là », a déclaré Fabienne Buccio devant la presse.
Selon l’association Auberge des migrants cependant, environ 2 000 personnes campent dans cette partie-là.
Les migrants concernés ont une semaine pour quitter la zone
La préfète a précisé que, « lundi le sous-préfet et [son] directeur de cabinet »rendraient visite aux « communautés de migrants pour leur expliquer » le projet de l’Etat.
« On va leur laisser une semaine pour occuper les places qui sont mises à leur disposition » ailleurs que dans le camp de tentes, « si un vrai mouvement se crée, on laissera plus de temps », a-t-elle dit.
Le 1er février, des bulldozers avait déjà rasé une église et une mosquée de fortune dans cette partie du camp, avec l’intention de créer un « no man’s land », soit « une bande d’une centaine de mètres déboisée », permettant de prévenir le passage des migrants, expliquait Le Figaro.