–
Nous le savons, nous Canadiens, que notre Premier ministre se veut très différent, non seulement de son prédécesseur, Stephen Harper, mais aussi de la plupart des dirigeants européens. En tant qu’adepte du multiculturalisme, il privilégie la différence, il ne veut rien faire comme les autres.
Et la communauté juive a eu l’occasion de s’en apercevoir. Elle qui se croyait soutenue, défendue par ce PM, elle qui voyait en lui un ardent défenseur d’Israël, elle qui, malgré les nombreuses mises en garde, avait voté pour lui, se trouve aujourd’hui amèrement déçue.
On le serait à moins! Ce 27 janvier, jour de commémoration de l’Holocauste, Justin Trudeau a jugé bon de passer sous silence le génocide le plus important que l’humanité ait jamais connu : celui de 6 millions de juifs.
Son discours, extrêmement court, tranche non seulement avec ceux prononcés par Stephen Harper, mais aussi avec ceux des dirigeants européens.
Pas une fois, dans le discours du PM, le mot « juif » n’a été prononcé.
« En ce jour, a-t-il dit, nous rendons hommage à la mémoire des millions de victimes assassinées durant l’Holocauste. Nous honorons ceux qui ont survécu aux atrocités du régime nazi, et nous écoutons leurs histoires courageuses de persévérance et d’espérance.
L’Holocauste, a-t-il poursuivi, est le rappel brutal des dangers et des risques à laisser sans conteste, se répandre la haine, les préjugés, la discrimination. Il nous rappelle aussi que le silence ne doit jamais être une option quand l’humanité est menacée ».
Mais voyons le contraste avec quelques pays.
En Russie, ce 27 janvier, Journée internationale du souvenir de l’Holocauste, Vladimir Poutine a visité le Musée juif et le Centre de la tolérance à Moscou où il a prononcé un discours dans lequel il a rappelé qu’ « Il y a 70 ans les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz où les nazis ont massacré des millions de personnes (…) Selon les documents du procès de Nuremberg, a-t-il dit, six millions de juifs ont été tués en Europe durant la Shoah. L’ampleur de ces chiffres est insondable. Ils ne sont pas morts au combat, mais ont été tout simplement exterminés, brûlés dans les fours ou abattus. Parmi ces millions, il y avait des centaines de milliers de nos compatriotes ».
En France, François Hollande a aussi rappelé que ce sont essentiellement des Juifs qui sont morts dans les camps d’extermination. « Le monde, lui, découvrait l’extermination méthodique, programmée, scientifique, des juifs ; un crime qui n’avait pas de nom, tellement il était ignoble. Alors, un nouveau mot fut créé pour le désigner : la Shoah. La Shoah, le plus grand crime jamais connu et jamais commis dans l’humanité ».
Pour l’Europe, Didier Reynders, Vice-Premier Ministre de Belgique et Ministre des Affaires étrangères, ainsi que Président du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe, a rappelé également que ce sont 6 millions de juifs qui ont été exterminés « Ce 27 janvier, a-t-il dit, nous commémorons le 70ème anniversaire de la libération par les troupes soviétiques du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau (…). A lui seul, ce nom symbolise tous les camps et lieux d’extermination où l’Allemagne nazie et ses collaborateurs ont systématiquement torturé et assassinés six millions d’hommes, de femmes et d’enfants parce qu’ils étaient Juifs,… »
Mais soyons indulgents envers notre PM : le pauvre homme, il est pris entre le marteau et l’enclume. On ne peut pas lui demander d’être à la fois judéophile et islamophile! Impossible de concilier ces prises de position si divergentes.
Et surtout n’oublions pas qu’il doit une fière chandelle à la communauté musulmane dont les associations et les mosquées ont fait campagne pour lui et ont travaillé pendant toute la durée de la campagne à convaincre les musulmans (1) d’aller voter et (2) de choisir Trudeau.
Alors, ne soyons pas surpris si, le jour de la commémoration de l’Holocauste, il s’est abstenu de parler du génocide des 6 millions de juifs. Il devait éviter à tout prix de choquer ses amis musulmans!
De toute façon, nous ne pouvons pas lui reprocher de nous avoir trahis. Depuis qu’il a été élu député, Justin Trudeau n’a jamais caché sa sympathie pour la communauté musulmane et pour l’Islam en général. Si nous avons pu imaginer que cette prise de position n’était pas incompatible avec un soutien sans faille aux juifs et à l’État d’Israël, nous avons manqué de jugeote, nous avons été bernés comme bien d’autres par les éloges ininterrompus que faisait de lui Radio-Canada.
Faut-il rappeler que le 24 janvier, le Ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, avait tenu à l’égard de l’État juif des propos que l’on peut qualifier de « durs »? En effet, il considère que Juifs et Palestiniens ont leur responsabilité à parts égales dans la violence qui sévit au Proche-Orient : « En tant qu’allié indéfectible et ami d’Israël, le Canada demande que tous les efforts soient déployés pour réduire la violence et l’incitation et pour aider à construire les conditions d’un retour à la table des négociations ».
Merci pour cet « allié indéfectible » qui ne cadre pas avec la politique de son gouvernement à l’égard des Juifs et de l’État juif.
Et son porte-parole, Joe Pickerill, a adressé également un message ferme au gouvernement israélien, dans lequel il lui fait part de « l’inquiétude du Canada face à la poursuite du conflit israélo-palestinien ».
Des menaces, encore des menaces, toujours des menaces! Et ce même si elles ne sont pas explicites.
Le vendredi 29 janvier, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, s’est empressé d’emboiter le pas au Canada. Les menaces de la France sont on ne peut plus claires : (1) Israël doit reprendre les négociations avec les Palestiniens et (2) ces négociations doivent aboutir à la création d’un État palestinien. Dans le cas contraire, la France reconnaîtrait l’État palestinien.
Comme nous pouvons le constater, Justin Trudeau avait promis un changement radical par rapport à son prédécesseur, il a tenu parole. Il ne nous reste plus qu’à faire preuve de patience pendant ces quatre années qui ne s’annoncent pas très faciles et ce dans bien des domaines.
© Dora Marrache pour Europe-Israël
Chroniqueuse, Radio-Shalom, Montréal
Une chose est certaine, je n’ai pas voté pour cette coquille vide , mais pour les conservateurs, harper était le seul pour défendre le canada, par principe élémentaire, il a adopté des lois plus sévères envers les criminels, augmenter la sécurité du pays, une loi anti- terroriste et déployé l’ armée pour aider la coalition!
Mais NON!!, les gauchistes québécois,( je suis québécois, mais pas gauchistes!), ont votés pour monsieur » tout le monde est beau, tout le monde est gentil! », j’ espère qu’il n’a pas enlevé la sécurité au parlement, il risquerait de prier allah, pour que ses » amis » musulmans le laisse en vie, mais pour eux il ferait un bon idiot utile, un mouton à égorger!!, bon sens j’ai honte d’être canadien.
Aux Etats-Unis, la communauté juive a voté Obama.
Au Canada, la communauté juive a voté Trudeau.
En France, elle ne risquera pas la méningite pour choisir : ils sont tous pro-muzz et pro-palestiniens.
Malheureusement, Stephen Harper qui était un grand ami d’Israël est parti, et le premier ministre suivant, à l’air d’être un ennemi d’Israël, comme la plupart des gouvernements d’Europe. Ils n’ont pas encore compris, du moins il n’y a que leurs intérêts immédiats qui comptent, ce que sont les islamistes.
D’apres Guy Miliere, Justin serait convertli a l’islam. Ce qui explique bIen ,see prises de positions.