Israël participe cette semaine à la plus grande manifestation commerciale bio en Europe. En effet, ce salon agroalimentaire bio de Nuremberg réunit 5500 exposants de 75 pays et mobilise 50.000 visiteurs chaque année.
L’État Juif dispose d’un pavillon qui représente plusieurs sociétés privées dans les domaines de l’huile d’olive, des dattes, pamplemousses, pommes de terre, carottes, kumkats, avocats, choux, fraises ou encore patates douces des plantes aromatiques et médicales ainsi que de tomates-cerises.
Tous les produits israéliens font sensation au salon de Nuremberg, notamment les tomates-cerises qui enchantent de nombreux visiteurs.
De plus, il convient de noter un engouement remarquable pour les savons à base d’huile d’olive.
Bonne nouvelle qui ne va pas réjouir les partisans de BDS, les produits bio israéliens se portent bien et pénètrent de plus en plus le marché européen. En vertu d’accord particuliers, Israël peut exporter ses produits bios en Europe avec une détaxe à l’importation.
Israël peut se vanter aussi de compter parmi les pays dont les produits, accompagnés d’un certificat de contrôle du pays d’origine, peuvent obtenir ce label, en France, en Europe, en Amérique du Nord ou encore au Japon.
Sont concernés les produits agricoles végétaux non transformés (céréales, légumes…), les animaux d’élevage et les produits animaux non transformés (lait, œufs…), ainsi que les produits transformés composés essentiellement d’ingrédients d’origine végétale et/ou animale (pain, biscuit, viande, fromage…).
De cela découle une production israélienne de produits biologiques destinée pour plus de 60% à l’exportation.
Retour sur l’histoire de la bio israélienne
La culture bio en plein désert est tout à fait une réussite pour l’exportation israélienne. Depuis les années 60, Israël fut pionnière de la bio dans les kibboutz. Malgré la privatisation de ceux-ci, la bio gagne du terrain dans les champs et les esprits.
De façon peut-être plus inattendue même si les pionniers juifs de l’agriculture bio ont été suivis par l’industrialisation et l’arrivée des gros distributeurs, et alors que certains partisans du bio avaient cru à une chance historique avec l’augmentation de la demande (qui a finalement donné du poids à la grande distribution), parallèlement, une nouvelle génération de petits producteurs pratiquant la vente directe dans le respect des principes des fondateurs sionistes connaît un vif essor, notamment en raison de la relative prise de conscience des populations en Israël des effets néfastes du système alimentaire dominant sur la santé, l’environnement et le climat.
Les juifs religieux sont aussi les défenseurs d’une agriculture écologique permettant la souveraineté alimentaire et préparant une société respectant les hommes et la nature. Ils sont aussi des partisans de la gestion collective de la terre et de la certification cascher.
Il faut dire bio et cascher sont deux certifications compatibles. L’un des objectifs de l’alimentation bio est de préserver la santé. Or le soin de sa santé est une injonction biblique ! Le respect de la nature fait aussi partie des valeurs juives : il s’agit de manifester le respect de la volonté du créateur.
La filière de production, de transformation et de distribution de produits biologiques repose sur des valeurs juives. Cela explique pourquoi le marché bio cascher progresse en Israël.
Le bio ne cesse d’évoluer en Israël
En Israël, l’agriculture biologique est bien développée, comme en témoigne le Docteur Roy Borochov, d’Israël Bio-Organic Agriculture Association :
« L’agriculture biologique a pris son essor à la fin des années 70. Les produits bio, issus des fermes israéliennes, sont disponibles soit directement depuis les fermes soit dans les supermarchés. La plupart ont le label cascher. Les prix sont entre 20 et 30 % plus chers par rapport à l’agriculture conventionnelle. Presque 10% des produits frais d’Israël proviennent de l’agriculture bio. Nous les exportons vers la France et d’autres pays européens ».
Dr Elaine Solowey, directeur du Centre pour l’agriculture durable à l’Institut Arava pour les études environnementales dans le sud d’Israël, affirme que les producteurs biologiques israéliens utilisent des pratiques des plus respectueuses de l’environnement, ce qui leur permet de vous offrir des aliments sains.
Au lieu d’utiliser des engrais chimiques, ils emploient plutôt des composts à base de matière organique pour enrichir les sols. De la même façon, au lieu d’utiliser des herbicides, ils préfèrent contrôler les mauvaises herbes par des rotations de cultures appropriées et du désherbage mécanique. De leur côté, les transformateurs s’assurent qu’aucun agent de conservation de synthèse ni colorant artificiel n’entre dans la préparation des aliments bio.
Tous ces facteurs vous assurent que les produits biologiques israéliens que vous consommez sont des aliments sains produits dans un environnement sain.
En plus d’offrir des effets bénéfiques assurés pour la santé et l’environnement, les aliments biologiques en Israël ont généralement une saveur appréciée des connaisseurs et un goût qui donne envie d’en redemander. D’ailleurs, plusieurs grands chefs cuisiniers israéliens utilisent des produits bio en raison de leurs propriétés gustatives.
Dans le cas des fruits et légumes, ils sont généralement moins irrigués et, par conséquent, leurs sucs sont plus concentrés, ce qui leur confère un goût différent des produits non bio. Quant aux viandes biologiques, elles offrent une différence de goût encore plus évidente, en raison des conditions d’élevage des animaux. Comme les animaux passent une grande partie de leur temps en plein air, qu’ils reçoivent une alimentation de qualité et qu’ils sont abattus plus tardivement, leurs chairs sont plus compactes et renferment beaucoup moins de gras et d’eau que les viandes conventionnelles.
Les produits bio en Israël ont le vent en poupe et rares sont les supermarchés qui ne comportent pas de rayon bio. Mais la généralisation du bio dans les produits caschers se heurte parfois à son prix de revient, au même titre que dans le circuit traditionnel. Pour une partie des consommateurs, le prix des produits bio constitue un frein à un réel changement des modes alimentaires.
Actuellement la tendance bio-business a pris le dessus sur la bio de niche (en coopérative, par vente directe, etc.) ; Son symbole est le salon mondial BioFach, à Nuremberg.
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© Souhail Ftouh pour Europe Israël
Pour la consommatrice de bio que je suis, je vous dis : Un grand BRAVO.
J’espère qu’on ne va lui faire un procés sur la qualité de ses produits .
Fidèle cliente de mon biocoop, mis à part les dattes, je ne trouve pas de produits originaires d’Israël.
Cela viendra-t-il dans un avenir proche ?
Bonsoir !
Nous Groupement Agricole C’est Encore Possible en sigle (GRACEPO)
Venons très respectueusement auprès de haute personnalité et auprès votre ONG solliciter un partenariat envie de partage votre expérience « car c’est auprès des sages qu’on acquiert la sagesse et soyons responsable c’est encore possible de sauve une vie car chaque jour un enfant meurt de faim nous somme un ONG sans expérience œuvrons dans le maraîchage
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