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Nous sommes très fiers de l’élection à l’Académie française d’Alain Finkielkraut. Nous, les français juifs, les juifs français, les Juifs tout court. Pourquoi ? D’abord parce que l’œuvre de cet homme hors du commun honore la mission de cette vénérable institution et d’autre part parce que la part juive de sa personne est structurellement productrice de cette œuvre. L’hommage rendu à ses parents, à ses grands-parents de la part de ce fils de rescapé d’Auschwitz, disait cet héritage et la lettre aleph gravée au pommeau de son épée d’académicien honorait cette trace première.
Comment imagine-t-on les académiciens: un peu comme ces savants tirés d’un album de Tintin, portant des grandes barbes blanches, un peu voûtés sur leurs cannes et un peu gagas dans leur immortalité. Et pourtant c’est cette même Académie qui a su transgresser ses codes et l’image vieillotte, parfois un peu frelatée qu’elle donnait d’elle même. Voilà qu’un Finkielkraut va venir s’asseoir au milieu d’eux ! Il y avait pourtant déjà eu Joseph Kessel et Simone Veil, tous deux marqués par les horreurs du siècle précédent. Aujourd’hui voilà qu’elle honore un homme dont justement la mémoire n’est pas vaine. Né après la grande catastrophe, ce juif imaginaire sait ce qu’il doit au passé, au passé des siens. Cet amoureux de la langue du pays qui a accueilli sa famille va siéger dans le Temple de la langue française!
Au roulement des tambours de la garde républicaine, la solennité de la cérémonie donnait à ce moment une gravité intense, rare pour une époque trop souvent oublieuse du sens symbolique de ces rituels. Si nous sommes heureux pour Finkielkraut c’est bien parce que nous sommes en dette à son égard. Ce fabuleux professeur qui sait dire simplement des choses complexes a été un extraordinaire passeur d’idées. Notre plaisir dit notre gratitude.
Voilà près de trente ans qu’Alain Finkielkraut dit sa vérité avec le talent que l’on sait et voilà près de trente ans qu’il déchaîne les passions méchantes et les calomnies fielleuses. On peut revoir sur Internet un de ces moments de haine dont il fut l’objet. Et qu’à prononcer son nom est difficile dirait Aragon. Un comédien, Albert Dupontel commente dans une émission de Thierry Ardisson une intervention de Finkielkraut considérant que les bombes humaines (contre Israël) ne sont pas suicidaires mais illuminées, jouissives. Dupontel cherche le nom: « cet intellectuel, très Closerie des Lilas, Fink…. Qui sonne comme un cri? », « Finkielkraut », souffle Ardisson qui a deviné. « J’ai failli venir de Bretagne pour venir lui mettre un pif sur la figure! », précise l’indigné Dupontel sous les applaudissements grégaires du public. Tout est dit de ce conformisme aussi bien pensant que haineux, le même qui a sans doute inspiré le vote contre lui dans cette élection.
On se souvient de couvertures de magazines « progressistes » affichant les visages des « nouveaux réacs », des porteurs de la « pensée réac » et autres infamies. On se souvient des calomnies journalistiques contre sa pensée dérangeante des conformismes idéologiques post soixantehuitards. Ceux qui ont raison trop tôt ont toujours tort. L’acharnement dont fut et est toujours l’objet donne raison à ce constat. Les choses auraient elles changé?
Depuis trente ans le samedi matin j’écoute Répliques sur France Culture. Depuis trente ans j’admire cette mécanique intellectuelle, j’apprends, je m’instruis de ce qu’il me donne à penser. Je partage souvent, je m’exaspère souvent, il m’exaspère parfois. Au fil des livres, des publications, des interventions, ce désormais sexagénaire, a pesé lourd dans tous les débats avec une exigence: par son engagement, sa sincérité, par sa fidélité. On peut ne pas être d’accord, mais cette pensée bouillonnante, jamais apaisée ne se laisse aucun répit, ne laisse aucun répit à autrui. Et c’est aussi cette force qui nourrit la détestation qu’il suscite chez certains. La pensée des crétins trouve des alibis à sa jalousie.
Le nouvel académicien n’avait pas une tâche aisée pour son intronisation. Qu’un juif, fils de déporté, fasse l’éloge d’un écrivain jugé et condamné pour faits de collaboration, Félicien Marceau, relevait d’un impossible défi. Finkielkraut l’a relevé avec talent en rabattant sur ce passé les travers du présent: la bonne conscience à peu de frais est toujours plus Résistante quand elle met ses pas dans les pas des vainqueurs. Plus qu’un hommage littéraire le texte de Finkielkraut fut une leçon sur choses, les mots et les mains trop blanches qui souvent les écrivent.
Dans sa réponse pour accueillir ce nouvel immortel, l’historien Pierre Nora a su trouver les mots justes pour dresser son portrait intellectuel, saluer son œuvre, autant que les mots chaleureux pour qu’il trouve dans cette institution une identité heureuse. Nora a su subtilement mettre en relief les défauts de ses qualités. Le pourfendeur de la modernité, le critique des images et de la barbarie technique succombe parfois aux délices amers de ces spectacles.
Il y aurait long à dire sur cet écorché trop intellectuel pour paraître souvent ne pas s’intéresser aux êtres mais seulement à leurs idées. Quelle leçon de choses que cette élection! Elle rassure sur la France. Elle dit une grandeur de la France qui sait reconnaître au milieu de ses fils, ce fils né d’ailleurs qui sait si bien lui faire honneur et dire en retour ce qu’il doit à ce pays. Il fait figure de modèle pour cette excellence française en désarroi dans une période troublée.
Alors il faut le saluer et saluer cette honorable institution gardienne de notre patrimoine commun. « Mazel tov, Alain! » Ce qui veut dire en français « Bonne chance, bravo, félicitations! » Nous ne demanderons pas à l’Académie française d’introduire cette expression dans le dictionnaire de la langue française. La tête de vache posée en bas relief au pommeau de son épée d’académicien nous rassure et nous suffit.
© Jacques Tarnero pour Europe Israël News
Mr Tarnéro
Je ne comprends pas cet homme
il fait parti de Jcall, s’est battu contre Israel et une pétion qui décriminer Israel de l’attaque du Marmara contre Israel
lui s’est battu pour difamer et couler Israel alors qu’Israel n’y était pour rien dans cet affaire mais la victime
Je reconnais que quand A Finkelkraut parle de la France je le comprends et je soutien ce qu’il dit
je ne supporte pas que l’on touche a un cheveu d’Israel et de Tshal alors qu’ils ne font que se défendre
je ne supporte pas l’injustice !
d’autant plus que plus tard le rapport Goldston à bien indiquer qu’Israel se défendait face à des terroristes du Marmara
Dieu aime cet homme et lui réserve une place dans son royaume. Je ne le rencontrerais peut etre pas de mon vivant, mais je suis sûre de le cotoyer dans le royaume de Dieu. J’ai renoncé à ce monde et à ses fastitudes, je suis hors du monde et ma parole est libre. C’est pour cela que mon discours est tranché. Pas de collaboration possible. Le Bien chez moi ne devient pas le mal et le mal bien. Je me garde de juger toutefois, Dieu s’en chargera. Mais ce que je peux dire, c’est que la France va mal. La guerre civile guette et l’armée dans les rues pourra t’elle la juguler ??? L’avenir nous le dira. Notre civilisation est en déclin dans tous les sens du terme. Perte de valeurs, de sens, familles désunies, solitudes, pauvreté, insalubrité, malveillance, vol à tous les étages, corruption, mafias, crimes organisés ou non, viols, pédophilie. Voilà pourquoi notre civilisation se meure. Adieu Europe, Adieu France, adieu vous êtes moribondes et moches.
Et que devons-nous à Alain Finkielkraut ??? D’avoir signé JCall ??? D’avoir défendu de tout son coeur et de toute son âme, Polanski, celui qui a sodomisé une jeune fille de 12 ans ??? D’avoir une ambiguïté, à mes yeux au moins, sur le sujet de la pédophilie (sauf erreur de ma part, sur le plateau de l’émission télé Ripostes de Serge Moati sur France 5, il me semble qu’il aurait relativisés les crimes pédophiles du Monstre pédophile Dutroux et dans son livre “les nouveaux désordres amoureux”, sauf erreur de ma part, il y aurait du relativisme sur la pédophilie…
Je trouve qu’en le faisant entrer en son sein, l’Académie française s’est fourvoyée !!!
C mon avis, il n’engage que moi
Un juif fièrement français ! Pratiquant ! Et Ami d’Israël !
Moi j’aime Alain Finkielkraut parce qu’il est courageux , intelligent et n’a jamais hésité à affronter nos ennemis avec tous les risques que cela comporte .
Je l’avais critiqué à l’époque de J Call mais bon on ne va pas le condamner à mort pour cela .
Si on prend une balance je suis certain qu’elle penchera du bon côté et puis sachons pardonner à cet homme qui sait ce qu’est qu’être Juif et souffrir de l’être aprés avoir perdu ses parents dans les circonstances que l’on connait .
En entrant à l’académie il nous fait un beau cadeau comme Simone Weil à son époque , les occasions sont tellement rares , alors ne faisons pas la fine bouche .
Oui on peut être fiers de lui et lui dire » merci » car à l’académie il nous représente aussi à nous Juifs de France .
On a le doit de se poser des questions, n’est-ce pas? Comme, par exemple, aurait-il eu droit à cette distinction et à tant d’honneurs s’il avait signé la pétition intiulée:
RAISON GARDER ?
Mais je le défendrais toujours car c’est de l’antisémitisme qu’il a subit face à la harpie de DPEDA
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1030027243707042
Ce que nous devons à Alain c’est l’honnêteté intellectuelle sans concessions !
Il est a la hauteur d’un Umberto Ecco, cultivé et intelligent.
Espérons qu’avec cette épée (sa plume bien sûr) il frappera les mentgeurs arabo/gauchistes qui veulent faire passer l’oppresseur pour l’oppréssé partout dans le monde et en Israel en particulier.
PS l’oppresseur étant évidemment l’impérialisme arabe représenté par les faux « palestiniens ».
mon enthousiasme
pour la France
se rallumera
quand Israel ne sera plus laissé
à la porte de la francophonie …