Le secrétaire générale de l’Onu Ban Ki-Moon, dans un article intitulé « Ne tirez pas sur le messager, Israël » et publié dans le New York Times, à réagi aux critiques suscitées par ses déclarations précédentes : « Certains ont choisi de déformer mes propos, comme si j’avais voulu dire que je justifiais les violences » alors que, dit-il, il dénonce « fermement toutes les formes de violence ».
Il n’en reste pas moins vrai que pour ce haut fonctionnaire « L’occupation est cruelle, humiliante, et interminable, elle suscite de la colère et du découragement, et c’est cela qui entraine la violence et l’extrémisme ». Ajoutant par la suite que « la poursuite de la construction israélienne dans les territoires et la détresse palestinienne risquaient de conduire à un point de non-retour où il ne sera plus possible d’appliquer la solution de deux Etats ».
‘’L’Occupation israélienne’’ est donc le maître mot de ce conflit semble t-il ! Mais qu’en est-il réellement ?
L’histoire non arrangée rappelle que les Juifs ont, de tout temps, habité tous les territoires bibliques, qu’ils se nomment Tsfat, Tibériade, Jérusalem ou encore Hébron. De hauts lieus de la vie juive incontestables. Il suffirait de se pencher, ou presque, pour y trouver des traces plurimillénaires de la présence des descendants du Royaume d’Israël, débaptisé depuis et par les romains en Palestine.
Comment concevoir, en conséquence, que l’on parle d’« occupation » en ce qui concerne la présence des Juifs en Judée et Samarie ? La raison en est tout simplement leurs retours après la guerre des six jours. Un retour suite à leurs départs engendrés par la purification ethnique entreprise, contre eux, en 1948 par les forces jordaniennes.
Un nettoyage violent et immoral venant compléter le refus musulman de 1948, encore vivace de nos jours, de toute renaissance d’un état pour le peuple juif sur la terre de ses ancêtres. Une purge évidemment illégale aux yeux de la loi internationale, intervenant trois années après la Shoah, mais permettant aux hommes politiques d’aujourd’hui, se prétendant ‘’droit de l’hommiste’’ et si peu ‘’intéressés’’ bien sûr à complaire à la communauté musulmane, de coller le qualificatif « occupants » à l’encontre de ceux qui furent chassés de chez eux.
Le plus risible de cette situation ubuesque n’est cependant pas de voir justifier par la bande l’acte immoral jordanien d’alors, mais d’observer les ‘’faiseurs de paix’’ encourageant l’exigence de la naissance d’un état de ‘’Palestine’’ judenrein.
Autrement dit, soutenant un second nettoyage ethnique.
Ban Ki-Moon, donnons lui crédit, étant « contre toutes les formes de violences » les Israéliens seraient assez gentils de se porter volontaires pour celui-ci. Le désengagement de la bande de Gaza étant apparemment le modèle à suivre !
Le Secrétaire général a conclu son pamphlet en assurant qu’il est temps « qu’Israël, les Palestiniens et le monde voient la réalité en face : il est impossible de maintenir le statu quo. Cette occupation interminable risque de saper l’avenir des deux peuples ».
Soyons sûr que les Israéliens ne mettront pas leur avenir entre les mains de ces ‘’conseilleurs’’ !
Victor PEREZ son blog