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Rony Brauman : la haine de soi juive, le meilleur collabo de l’antisémitisme


Rony Brauman : la haine de soi juive, le meilleur collabo de l’antisémitisme

C’est le philosophe juif allemand Theodor Lessing qui créa l’expression « Jüdische Selbsthass » – haine de soi juive – pour décrire ce phénomène bien particulier, affectant une partie de l’intelligentsia juive européenne au début du siècle dernier. Dans un livre paru en 1930, Lessing décrivait six cas de Juifs atteints de haine de soi caractérisée, sous sa forme la plus aiguë, qui les conduisit presque tous au suicide. Le plus célèbre parmi eux est Otto Weininger, qui se suicida un an après s’être converti au protestantisme.

Si Otto Weininger est le spécimen le plus achevé de la haine de soi juive sous sa forme extrême et suicidaire, il est loin d’être le seul. Paul Giniewski, qui a consacré un livre à la philosophe Simone Weil, elle aussi touchée par cette maladie, passe en revue plusieurs Juifs célèbres atteints de haine de soi. Rachel Levine-Varnhagen (1771-1832), femme de lettres juive allemande, avait pour « aspiration centrale de se dépêtrer de son judaïsme », selon sa biographe Hannah Arendt (qui avait elle-même un rapport ambigu au judaïsme et à Israël). Varnhagen ira jusqu’à écrire, à propos de sa judéité : « Jamais, à aucune seconde, je n’oublie cette infamie. Je la bois dans l’eau, je la bois dans le vin, je la bois avec l’air, à chaque respiration ». Elle dira encore que « le Juif doit être exterminé en nous, même au prix de nos vies ». Giniewski compare Varnhagen à Simone Weil, elle aussi atteinte de haine de soi, de manière explicite : « Mon attitude envers moi-même est un mélange de mépris, de haine et de répulsion ».

Plus près de nous, les cas de Juifs atteints de haine de soi sont nombreux, même s’ils poussent rarement leur maladie jusqu’au suicide. On les voit plutôt sur les plateaux de télévision ou les chaires des universités, appeler au boycott d’Israël (comme le rédacteur en chef du supplément littéraire du journal Haaretz), signer des pétitions pour la Palestine ou contre l’armée de défense d’Israël…

Aujourd’hui ils se prénomment Rony Brauman, Ester Benbassa, Shlomo Sand, Gideon Levy…

Ces intellectuels juifs, en France et ailleurs, qui épousent systématiquement la cause des ennemis d’Israël. En Israël même, la haine de soi juive est florissante dans tous les secteurs de la vie intellectuelle, artistique et politique…

Yoram Hazony, dans un ouvrage capital, a montré comment certaines élites israéliennes actuelles avaient abandonné l’idéal sioniste pour devenir les défenseurs d’un « Etat de tous ses citoyens », c’est-à-dire un Etat binational. La haine de soi est sans doute un facteur d’explication de l’attitude de groupes tels que « Chalom Archav », qui imputent toujours à Israël la responsabilité du conflit et des guerres imposées par nos ennemis arabes.

Avec ces collabos juifs de gauche, les ennemis d’Israël ont trouvé une arme redoutable dans la guerre qu’ils livrent à ce pays. S’ils s’interrogeaient sur des arguments solides pour justifier leur haine et leurs attaques médiatiques, la Gauche juive leur a fourni des munitions inespérées. Quoi en effet de plus convaincant que les propos tenus par des Juifs et, qui plus est, par des Juifs israéliens ? Si ces derniers condamnent ouvertement le sionisme, défendent le boycott et remettent en question le droit d’Israël à l’existence, alors pourquoi les non Juifs, qu’ils soient, Chrétiens ou Musulmans, n’en feraient-ils pas autant ?

Ces Juifs en font même beaucoup plus que les ennemis d’Israël, ils en rajoutent , donc ils mentent. Capables d’expliquer l’inexplicable, de justifier le terrorisme, ces accusateurs semblent oublier qu’ils sont en fait responsables d’un nombre incalculable de crimes et d’attentats. Leur présence au sein de la communauté juive est, par conséquent, extrêmement nuisible. Ils considèrent qu’Israël met en danger la sécurité des Juifs dans le monde, alors qu’eux mettent en danger la survie de leur nation.

Le cas le plus récent est celui de Rony Brauman. C’est l’archétype du juif honteux, perdu dans le dédale de l’histoire qui, ne sachant plus trop où se trouvent ses racines ou insatisfait de ne pas en posséder d’assez tangibles pour n’être jamais remises en question, s’éprend de sa terre natale d’une haine tellement irraisonné qu’il finit par perdre pied en multipliant les déclarations tapageuses comme sur l’antenne d’Europe suite a l’agression d’un enseignant juif à Marseille

« Avec le port de la kippa on affirme une affiliation politique, un signe de fidélité à l’Etat d’Israël et c’est plus problématique, un signe allégeance à la politique de l’Etat d’Israël ».

Cette déclaration nous démontre bien son obsession pathologique d’Israël, son rejet du judaïsme, et sa mauvaise fois intellectuelle. En faisant l’amalgame entre kippa et politique israélienne, allant jusqu’à culpabiliser la victime d’être responsable de sa propre agression, il légitime l’acte du terroriste et la haine du juif.

Il existe pourtant bien des juifs portant une kippa se nommant les « Neturei karta » et détestant autant que lui l’État d’Israël. Il n’est pas a une absurdité ni à une contradiction prêt.

Pourquoi ce comportement ?

Ils vous diront qu’ils sont restés fidèles à des valeurs humanistes, qu’ils sont compatissants, universalistes, déterminés à lutter contre l’injustice, et pour le respect des Droits de l’homme.

Comment accorder foi à leurs paroles ? S’ils disaient vrai, s’ils luttaient au nom de la justice, ils se seraient apitoyés sur le sort des victimes du terrorisme syrien et sur celui des victimes de toutes ces guerres qui déchirent le monde, que ce soit en Bosnie, en Afghanistan ou en Tchétchénie où elles se comptaient par centaines de milliers. Or, de toutes les victimes de confession musulmane, seules celles qui sont palestiniennes ont un intérêt a leur yeux.

Alors comment ne pas en déduire que l’intérêt que portent ces juifs aux Palestiniens est dicté par leur haine pour Israël ? À moins que la vie d’un Palestinien n’ait plus de valeur à leurs yeux que celle d’un Bosniaque ou d’un Algérien ?

En admettant qu’ils aient choisi de s’engager uniquement dans le conflit israélo-palestinien, il reste que, s’ils étaient épris de justice, ils ne défendraient pas des gens qui préconisent dans leur Charte l’anéantissement de l’État d’Israël, ils ne défendraient pas des terroristes qui se servent de civils comme boucliers humains et qui, ce faisant, portent la responsabilité de milliers de morts.

Ils réclament le droit au retour des Palestiniens, soit ! Mais alors, dans le même ordre d’idées, ils devraient réclamer le droit au retour de tous les Juifs chassés des pays arabes et la restitution de tous leurs biens. Et s’ils étaient compatissants, ils ne resteraient pas indifférents face au sort des habitants de Sdérot et d’Aschkelon. Or, jamais aucun de ces intellectuels ne s’est ému de la mort des civils israéliens.

En fait, beaucoup parmi ces Juifs antisionistes sont des « Juifs honteux », mais pas dans le sens où on l’entendait en Europe. La haine de soi et de ses origines suppose qu’on fait tout pour cacher sa judéité, qu’on va même jusqu’à changer de nom. Les communistes juifs faisaient tout pour éluder leur appartenance au judaïsme, ils détestaient qu’on leur rappelât qu’ils étaient juifs et communistes.

 Ce n’est pas le cas de ces Juifs qui revendiquent haut et fort leur judéité, principalement dans le cadre de leur lutte pour la défense du peuple palestinien.

Ces Juifs ont compris que, quoi qu’ils fassent pour cacher leur appartenance à la religion juive, ils resteront des Juifs aux yeux des non Juifs. Alors, contrairement à ceux qui les ont précédés, Ils ne cachent plus leur identité, ils vont parfois rappeler qu’ils ont perdu un des leurs dans un camp de concentration, ou encore qu’ils avaient un grand-père ou un arrière-grand-père qui était rabbin, ou encore qu’ils sont nés en Israël.

Je dirais même qu’ils revendiquent leur judéité, un peu comme si elle donnait plus de crédibilité aux accusations qu’ils portent contre Israël. Et c’est vrai qu’ils valident ainsi tous les propos antisémites.

Theodor Lessing dans son ouvrage (La haine de soi ou le refus d’être juif) résumait parfaitement le mal dont souffre certains juifs honteux « Le peuple d’Israël est le premier, le seul peut-être de tous, qui ait cherché en soi-même la coupable origine de ses malheurs dans le monde. Au plus profond de chaque âme juive se cache ce même penchant à concevoir toute infortune comme un châtiment  »

Pour vivre heureux, le juif honteux doit admettre que son destin ne peut jamais être national. Pour ne pas se perdre dans des combats qui ne sont pas les siens, il doit rester cet être à part, ce déraciné naturel, cet individu atypique, affranchi de tout sentiment nationaliste, qui du haut de ses siècles d’errance, de persécutions et de pogroms, continue malgré tout à tracer sa route, indifférent au sort des nations, libre de tout attachement à une terre bien définie et tâchant d’éclairer les hommes de sa sagesse puisée dans sa condition d’éternel étranger.

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Journaliste canadien indépendant. Spécialiste des questions sur l'islamisme, le terrorisme, la géopolitique, et sur le conflit Israélo-arabe.



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  • 5 thoughts on “Rony Brauman : la haine de soi juive, le meilleur collabo de l’antisémitisme

    1. EVA

      C’est absolument scandaleux. Nier sa judéité est une chose qui le regarde mais cette haine exacerbée contre Israel est une injure a être né Juif

    2. Ratfucker

      L’alterjuif est devenu un gadget indispensable pour cachériser l’antisémitisme. D’où la visibilité disproportionnée de ces personnages glauques dans les média de l’industrie de la haine et de la fabrication du consensus bien pensant.

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