Le guide suprême iranien affiche en une de son site une image qui assimile les bourreaux de l’EI à ceux qui ont exécuté un dignitaire chiite samedi.
La décision de l’Arabie saoudite d’exécuter une figure chiite de la contestation a provoqué une vague de protestation dans une région déjà instable. Samedi, l’ambassade saoudienne à Téhéran a été en partie détruite par des manifestants en colère. Conséquence : le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a annoncé dimanche la rupture des relations diplomatiques de l’Arabie saoudite avec l’Iran, dénonçant « les ingérences négatives et agressives de l’Iran dans les affaires arabes qui entraînent souvent dégâts et destructions ».
De son côté, l’ayatollah Ali Khamenei avait haussé le ton juste après l’exécution : « Sans aucun doute, le sang de ce martyr versé injustement portera ses fruits et la main divine le vengera des dirigeants saoudiens. »Téhéran accuse également Riyad de « soutenir » le terrorisme : et le guide suprême iranien d’expliciter ses accusations dans une image publiée en une de son site personnel, où l’Arabie saoudite est comparée au groupe État islamique. Sur la droite de l’image, un prisonnier en combinaison orange, semblable à celles utilisées par l’EI, est sous la menace d’un homme armé d’un poignard et vêtu comme les bourreaux de l’EI. Sur la gauche de l’image, tel le reflet de l’autre image dans un miroir, un supposé bourreau saoudien brandit un sabre au-dessus d’un prisonnier agenouillé dans une combinaison grise. En haut de l’image, la mention « Des différences ? »

En France, les éditorialistes s’alarment de voir Riyad privilégier le conflit contre « l’ennemi chiite », plutôt que le combat commun contre l’EI. Les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran évoluent en dents de scie depuis la révolution islamique iranienne de 1979. Les deux puissances sont le plus souvent en désaccord sur les crises dans la région, notamment en Syrie, en Irak, au Yémen, et s’accusent mutuellement de chercher à élargir leur influence. Pour les experts, la nouvelle crise entre Riyad et Téhéran risque d’alimenter les guerres par procuration que se livrent les deux puissances notamment en Syrie et au Yémen.
Quelle pitié de lire un truc pareil.
Deux crotales dont l’un dit de l’autre qu’il est le plus dangereux.
L’Iran n’a pas de leçon de justice humanitaire à donner à quiconque.
Ses procès iniques qui mènent aux exécutions de la peine capitale par pendaison ou lapidation nous l’a depuis longtemps démontré.
Les deux factions de cette religion d’amour, sunnite et chiite, ne font qu’appliquer ce que leur enseigne et prescrit l’Islam.
https://twitter.com/Tsahal_IDF/status/684760645447905280/photo/1
Le #Hezbollah a pour objectif de détruire #Israël avec ses 150000 roquettes pointées sur nous depuis le Sud-#Liban.