Hassan Khomeini, petit-fils de l’Ayatollah Khomeini, s’exprime après avoir enregistré sa candidature en vue des élections au sein de l’Assemblée des Experts à Téhéran, Iran le18 décembre 2015.
Uniquement ce lundi, Téhéran a interdit à 635 des 801 candidats qui avaient l’intention de se présenter le mois prochain pour l’obtention d’un siège au sein de l’Assemblée des Experts, l’organisme qui sélectionnera et supervisera nominativement le prochain Guide Suprême de la Révolution Islamique. Ce bannissement massif des candidatures survient juste après la disqualification magistrale, la semaine dernière, de quelques 7000 candidats aux élections du mois prochain au Majlis iranien ou Parlement. En voilà autant pour les faux ingénus qui prétendaient que la signature de l’accord nucléaire avait la moindre chance de renforcer le « camp des réformateurs » en Iran.
Le travail de disqualification des réformateurs est une mission dévolue u Conseil des Gardiens, un organisme soumis à aucune élection qui investit les candidats en fonction de leur « pureté » idéologique. Le système permet aux Mollahs d’organiser de prétendues « élections » populaires, tout en s’assurant que personne ne défie la loi imposée par le régime islamiste ne se retrouve en position de remporter le moindre siège.
La purge des candidats de lundi trahit une approche particulièrement radicale. Parmi les disqualifiés, on trouve, en effet, Hassan Khomeini, âgé de 43 ans – le petit-fils de l’Ayatollah Ruhollah Khomeini, le chef de la révolution islamiste de 1979 qui a créé la République Islamique. Oficiellement, le jeune Khomeini serait « insuffisamment versé dans l’étude de la Chari’a ». La véritable raison est qu’il est de mentalité réformatrice et très populaire parmi les jeunes iraniens.
Pendant ce temps, les dirigeants du Mouvement Vert favorable à une démocratisation, Mir Hossein Mousavi et Mehdi Karroubi sont toujours assignés à résidence. L’Ayatollah Hossein Boroujerdi, le défenseur le plus prédominant de la séparation de la mosquée et de l’Etat est toujours emprisonné. Ainsi que Hossein Ronaghi Maleki, Azar Masouleh, Atena Farghadani et d’autres militants des Droits de l’Homme qui ont été sacrifiés par l’Occident sur l’autel de l’amélioration de leurs relations économiques avec leurs tortionnaires et geôliers.
Toutes ces manoeuvres dilatoires assureront que, qui que soit le remplaçant du Guide Suprême Ali Khamenei, il ne pourra s’agir que d’un puriste conforme à l’idéologie fanatique du régime et il sera proche de l’appareil de sécurité des Gardiens de la Révolution iranienne. Les Iraniens espérant plus de liberté dans le cadre d’une démocratie réelle devront attendre une forme plus révolutionnaire (sûrement violente) de changement que des élections truquées et des accords nucléaires bidons amoureusement signés par des Occidentaux dénués de toute morale politique.
Jan. 26, 2016 7:44 p.m. ET
Adaptation : Marc Brzustowski
Jforum
Et pendant ce temps là, le gouvernement français fait du leche-babouches aux dirigeants iraniens. Un muzz reste un muzz c’est à dire un hypocrite. Jamais faire confiance à un. Muzz. Tu lui rends service, il t’entourloupe par derrière.
oui, français pas naif: l’Occident déroule le tapis rouge à ce dictateur antisémite et macho ! à vomir …