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False flag, la série israélienne qui réinvente le thriller diplomatique, confirme la vitalité des productions télé « made in Tel-Aviv »


False flag, la série israélienne qui réinvente le thriller diplomatique, confirme la vitalité des productions télé « made in Tel-Aviv »

Des Israéliens lambda sont soupçonnés d’assassinat. Victimes ou agents troubles? La série False Flag .

Et si les meilleures séries d’espionnage venaient d’Israël ? La formidable Homeland est l’adaptation hollywoodienne de Hatufim, qui racontait de façon encore plus audacieuse le difficile retour dans leurs foyers de trois otages torturés par les Palestiniens. Et Hostages mettait brillamment en scène une chirurgienne tentant d’échapper au chantage de terroristes, prêts à tout pour l’obliger à tuer son patient, le Premier ministre.

Les réalisateurs de l’État hébreu confirment leur talent avec False Flag, qui, en seulement huit épisodes, tient le spectateur en haleine et réussit à réinventer le genre en se plaçant à hauteur de personnages lambda.

Inspiré d’un fait réel

Cinq citoyens israéliens en apparence ordinaire se retrouvent un matin à la une de toutes les télés du pays : sans comprendre pourquoi, ils sont accusés d’avoir enlevé à Moscou le ministre de la Défense iranien. Vidéos de leur action à l’appui. Les autorités russes accusent le Mossad, qui n’est au courant de rien. Le Shin Bet, l’autre agence des services secrets, charge Eitan Kopel de cuisiner les suspects pour tenter de savoir si on a vraiment usurpé leur identité, ou s’ils sont les agents d’un pays ennemi. Ben le chimiste est-il un père de famille aussi tranquille qu’il veut le faire croire?

Drôle de hasard qu’il se soit offert quelques jours plus tôt une liaison avec Emma, une jeune femme également impliquée dans l’affaire… Pourquoi Natalie a- t-elle quitté Israël la veille de son mariage sans le dire à son fiancé et détruit ses passeports avant son arrestation? Que cache Asia, cette institutrice récemment immigrée de Russie, qui tente de tirer parti de sa nouvelle notoriété? Et qui est ce Sean Tilson, malfrat qui a pris la fuite et trempe dans des affaires louches avec l’Iran?

Amit Cohen et Maria Feldman signent un thriller palpitant où les personnages, détenteurs de secrets pas forcément très avouables, ne sont pas forcément ce qu’ils prétendent. Aussi bien du côté des méchants que des gentils…

Tout en jouant à fond la carte du complot, False Flag rappelle les dissensions entre Israël et les nations arabes, et dresse l’état des lieux, pas forcément reluisant, d’un pays où les services secrets se font la guerre et manipulent l’exécutif. La série s’inspire ainsi d’un fait réel, l’assassinat de Mahmoud Al-Mabhouh, un haut dignitaire du Hamas dans un hôtel de Dubai en 2010.

Et de la tactique qui consiste à utiliser des signes de reconnaissance du camp ennemi, notamment des faux passeports, pour leurrer son adversaire. Une ruse de guerre strictement interdite, mais qui reste en vogue dans certains pays.

Pas un feuilleton de plus de deux saisons

« Pourquoi nous avons du talent? Parce qu’on ose tout. Nous avons l’habitude de vivre dans le drame et le risque. La peur, nous l’ignorons. Mieux : nous avons décidé d’en faire le moteur de notre succès. »

Voilà ce qu’expliquent les producteurs des shows made in Tel-Aviv qui ont l’habitude de travailler à l’économie, sans aucun soutien de grands groupes audiovisuels ou des autorités publiques. Parce que ses téléspectateurs s’ennuient vite et ne supportent pas un feuilleton plus de deux saisons, un petit pays comme Israël met en chantier douze séries par an, autant qu’en France.

Une saison entière coûtant le prix d’un seul épisode pilote à Hollywood, l’acquisition d’un programme israélien représente un risque limité pour les grands distributeurs étrangers. En attendant une deuxième saison de False Flag, les États-Unis planchent déjà sur un remake. À la hauteur de Homeland?

False Flage, jeudi à 20h55, Canal +.

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  • 3 thoughts on “False flag, la série israélienne qui réinvente le thriller diplomatique, confirme la vitalité des productions télé « made in Tel-Aviv »

    1. TRUDELLE Jean-Claude

      j’ai vu deux épisodes de cette série qui n’existe qu’en V.O. ce qui me gêne terriblement à ce stade de ma connaissance très pauvre de l’hébreu… je n’ai pas tout compris quant au scénario et ne vois pas pourquoi ces citoyens israéliens sont inquiétés pour atteinte à la sûreté de l’Etat quant il s’agit de l’enlèvement d’un général iranien… La série HOMELAND m’a rapidement déplu ne serait-ce que parce que l’actrice principale n’est pas belle : or, j’aime regarder des émissions, séries ou films mettant en scène des femmes agréables à regarder…

    2. Eve

      Moi j’aime lire des commentaires qui ne sont pas écrient par des gens avec des vieux noms qui portent des jugements idiots!!!

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