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Officiellement, c’est effectivement une « association marocaine sportive et culturelle » qui siège rue du Colonnel Colonna d’Ornano, dans le quartier sensible Saint-Jean d’Ajaccio.
Ses statuts, loi 1901 et déposés à la préfecture en janvier 2003 précisent son objet social, vaste : « promouvoir, soutenir et favoriser l’intégration des jeunes issus de l’immigration, l’insertion sociale, la prévention et la lutte contre la délinquance des jeunes et l’exclusion ».
Selon nos informations, l’association n’a pas reçu d’argent public. « J’ai été conseiller municipal depuis 2008 et je suis maire depuis février 2015. Je n’ai jamais vu de dossier de subventions ni municipales ni départementales à cette association », martèle le maire d’Ajaccio Laurent Marcangeli.
Il affirme même « n’avoir pas vu passer de demande de leur part ».
De plus, selon les autorités, cette association n’a « jamais créé de problème de sécurité ni de trouble à l’ordre public ». En revanche, l’association n’a pas déclaré la présence d’un lieu de culte à l’intérieur de ses locaux. « Il faut régulariser la situation », explique le maire, qui « ne voit pas d’inconvénient à la présence d’un lieu de culte à cet endroit tant que tout est en règle ».
(…) Europe 1
Désinformation de Salomé Legrand sur Europe 1 qui prétend que le lieu de culte est légal. Elle accuse la « fachosphère » alors qu’un lieu qui accueille du public doit impérativement avoir été agréé et être conforme aux normes de sécurité :
« Plusieurs sites d’extrême-droite accusent la salle de prière vandalisée d’être clandestine et de recevoir des subventions publiques.
La fachosphère à l’oeuvre. Plusieurs habitants joints par Europe 1 voient sur leurs comptes Facebook et Twitter affluer des messages, essentiellement venus de sites d’extrême-droite,comme Fdesouche.com. D’autres l’accusent en plus d’avoir perçu des subventions publiques. « Comment énormément de ‘mosquées’ sont subventionnées par l’argent public, en contradiction la plus totale avec nos lois ! », poste par exemple un de ces internautes. La loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat interdit aux associations cultuelles et religieuses de toucher des deniers publics, quelle que soit la confession concernée.
Un lieu de culte non déclaré mais légal.«
Ajaccio. La mosquée clandestine passe à être une salle de prières illégale, donc, la démolir c’est normal; pour qu’elle soit reconstruite au Maroc légalement.