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Une nouvelle biographie de Coco Chanel, «Sleeping With the Enemy, Coco Chanel secret war» (Coucher avec l’ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel) qui sort aux Etats-Unis le 16 août devrait faire grincer des dents et sérieusement écorner l’image de l’icône de la mode.
Même si cela ne retire rien au fait qu’elle a révolutionné la façon dont les femmes s’habillent, cela jette une ombre sur son passé et sa personnalité écrit le site américain The Daily Beast. L’auteur du livre Hal Vaughan est un spécialiste de la seconde guerre mondiale. Et certaines phrases de son livre sont dévastatrices pour le symbole de l’élégance française:
«Férocement antisémite bien avant que cela soit un moyen de plaire à l’occupant allemand, elle devint riche en se faisant apprécier des très riches et partageait leur détestation des juifs, des syndicats, des francs-maçons, des socialistes et du communisme. Elle estimait après 1933 que Hitler était un grands européen».
Elle était manifestement très influençable et trop amoureuse et cela ne l’a pas aidé de «coucher avec l’ennemi», en l’occurrence le Baron Hans Günther von Dinklage (surnommé «Spatz»), qui était à la fois beau, charmeur, cultivé, sophistiqué, parlait le français à la perfection, et était surtout un «maître espion» travaillant pour les services secrets allemands.
Le Baron a manifestement utilisé Coco Chanel et l’a même embarqué en 1943 dans une tentative assez irréaliste et ridicule de paix séparée avec la Grande-Bretagne où elle aurait servi d’intermédiaire.
A la Libération, Coco Chanel a bien été interrogée par un juge français sur des soupçons de collaboration, mais l’affaire n’a jamais été plus loin, elle le doit sans doute à l’amitié que lui portait Winston Churchill.
Pour sa défense, The Daily Beast, met en avant trois choses sur Coco Chanel: «premièrement, elle était un génie qui a changé totalement la façon dont les femmes s’habillent et se voient, deuxièmement, elle était une femme d’affaires brillante et sans scrupules…, et troisièmement, elle était trop naïve politiquement pour réaliser qu’elle était du coté des perdants ou pour faire habilement la délicate transition de la collaboration totale, vers la collaboration à reculons pour finir par l’enthousiasme pour De Gaulle et les alliés» qui a été si fréquente dans les classes dirigeantes françaises en 1943 et 1944.
André Malraux avait déclaré: «de ce siècle en France, seuls trois noms resteront: de Gaulle, Picasso, et Chanel». Un héros militaire et politique, un Espagnol et une collaboratrice. Un résumé du 20éme siècle…
Louis Vuitton aussi
Son parfum cache une odeur nauséabonde .
Drôle de coco… tte .
Oui, les collabos, ca existe depuis tout temps. Des traitres, des opportunistes, qui renient patrie, honneur et justice pour quelques sous et reconnaissances insignifiantes. Car l’ennemi méprise les collabos, même si ils s’en servent. Comment peux t’on respecter quelqu’un qui renie son pays, sa famille, son origine, sa patrie, ses amis, son idéal. Nada… de la merde, du paillasson, même enturbanné et encocoté. Le fumier, ça sentira toujours meilleur que les relents nauséabonds de ces faux culs, qui retournent leur veste au meilleur des vents. L’histoire nous le redira et nous le répétera encore et encore…
Ne pas oublier qu’elle a tout fait pour déposséder ses associés, la famille juive Wertheimer, dans la maison Chanel et a été à deux doigts de réussir.
Le combat juridique après guerre a été long.
Une guerre de part de marché, il faut casser l’image de Chanel, et partager le gâteau avec moins de monde possible. L’information va circuler partout pour que Chanel ne soit plus en « odeur de sainteté ». À qui va profiter le crime ?