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Bilal Hafdi, l’un des djihadistes du Stade de France : La hiérarchie de l’école savait qu’il s’était radicalisé, mais n’a pas transmis l’information à la police belge.


Bilal Hafdi, l’un des djihadistes du Stade de France : La hiérarchie de l’école savait qu’il s’était radicalisé, mais n’a pas transmis l’information à la police belge.

Apparemment transmettre ces informations aux autorités et avertir  la police aurait constitué une dérive “islamophobe.”

“Les mises en garde de l’école fréquentée par le djihadiste de l’une des attaques sur Paris n’ont pas été transmises,” par Sewell Chan et Milan Schreuer, New York Times, 26 décembre 2015:

Avec son visage d’enfant, il était le plus jeune des participants des attaques terroristes sur Paris, lui qui a préféré les messages venimeux et extrémistes de l’Islam, au football, aux cigarettes et aux filles.

Bilal Hadfi, citoyen français vivant à Bruxelles, est allé en Syrie au début de l’année pour combattre dans les rangs de l’Etat Islamique. Le gouvernement belge a lancé un mandat d’arrêt contre lui mais a ensuite perdu sa trace. Le 13 novembre Mr. Hadfi s’est fait exploser devant le stade national de football en périphérie de Paris.[…]

De nouveaux détails ont été fournis par les professeurs de son école, sur les avertissements urgents lancés au sujet de la radicalisation de Mr. Hadfi à l’époque où il s’est ouvertement félicité de l’attaque de janvier contre le journal satirique Charlie Hebdo à Paris et qu’il a posté des messages extrémistes sur Facebook.

Samedi, le journal belge De Morgen a rapporté qu’une équipe policière du nom de Comité P, enquête pour savoir pourquoi les avertissements n’ont pas été transmis aux autorités.

Le 27 avril, par email, le directeur de l’école, Chris Pijpen, a écrit à son supérieur Charles Huygens, que Mr. Hadfi ne fréquentait plus l’école depuis le 24 février. Des responsables ont rencontré sa mère et sa tante le 23 mars (notre article) ; elles ont dit qu’il était parti au Maroc, où il avait de la famille parce qu’il en avait «  marre «  de l’école.

Mais dans l’école, circulaient des rumeurs que Mr. Hadfi était parti pour la Syrie, rumeurs confirmées par le mail qui comportait des images de la page Facebook de Mr. Hadfi, où il avait adopté un nom de guerre, Abu Moudjahid al-Belgiki (“le belge”) et où il posait avec un drapeau djihadiste.

L’email a été transmis au journal De Morgen, qui l’a communiqué au New York Times. Mr. Huygens n’a pas alerté la police. “C’est vrai que le directeur m’a dit par mail en avril que notre élève s’était rendu en Syrie, mais il était déjà trop tard,” a dit Mr. Huygens à De Morgen. De son côté, Mr. Pijpen a dit qu’il n’a pas lui-même alerté les autorités, parce que le protocole exige qu’on passe par ses supérieurs.

La loi belge exige que les écoles fassent un rapport sur les suspicions d’activités terroristes et les communiquent aux autorités. Dans une interview téléphonique ce Samedi, Mr. Pijpen a dit qu’il n’avait jamais eu de réponse à son email. “Je m’attendais à ce que quelque chose soit fait, qu’une suite soit donnée, au moins que quelqu’un de l’administration vienne à l’école ou la police,” dit-il. “J’ai été étonné que rien ne se soit passé. On était déjà après Charlie Hebdo et Verviers,” une ville belge où la police en janvier avait tué deux individus en liens avec un réseau terroriste suspecté de préparer une attaque.

“On aurait pu s’attendre à une quelconque réaction,” a-t-il ajouté. “Mais là encore, cela fait des années que nous réclamons plus de soutien pour notre école, ou la nomination de spécialistes, mais nous n’avons jamais rien eu.”

Dès le mois de février 2014, selon un rapport de l’école fourni au Times, les responsables ont dit que Mr. Hadfi avait des problèmes chez lui dans le quartier de Bruxelles de Neder-over-Heembeek, où il vivait avec sa mère et ses deux frères. Il avait été perturbé après la mort de son père quelques années auparavant et un frère avait raconté que Mr. Hadfi avait commencé à fumer de la marijuana, faisait l’école buissonnière et “trainait dehors avec des amis peu recommandables”…

© Nancy pour Europe Israël News – Traduction et adaptation

Robert Spencer

 







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  • 3 thoughts on “Bilal Hafdi, l’un des djihadistes du Stade de France : La hiérarchie de l’école savait qu’il s’était radicalisé, mais n’a pas transmis l’information à la police belge.

    1. Roland

      Le directeur de l’école à donc fait son boulot: Il a informé son directeur de l’enseignement public de Bruxelles ville, un ancien député Socialiste de 1989 à 1993. Dans la hiérarchie après ce directeur, nous trouvons le camarade Yvan Mayeur, bourgmestre de Bruxelles ville et la camarade Faouzia Hariche Echevine de l’enseignement de Bruxelles ville. QUI a « Oublié » ? Dans le cas de Faouzia Hariche, il faut dire qu’elle est fort occupée; en « Bonne camarade », elle cumule 22 mandats….

    2. Armand Maruani

      LES EUROPÉENS DOIVENT SE RÉUNIR D’URGENCE ET DÉCLARER OFFICIELLEMENT LA GUERRE AU DJIHAD ET PRENDRE TOUTES LES MESURES QUI S’Y IMPOSENT .

      Et BASTA .

      STOP AUX BAVARDAGES STÉRILES

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