Manuel Valls a défendu mercredi un soutien aux combattants kurdes contre Daesh, sujet de divergence chronique avec la Turquie, tout en excluant tout soutien au Hezbollah comme le réclame François Fillon.
Pas d’engagement au sol de l’armée française
Le Premier ministre a également de nouveau écarté un engagement au sol de l’armée française, jugeant que les opérations terrestres ne devaient « être conduites que par les forces insurgées locales, y compris kurdes, renforcées le cas échéant par des armées sunnites de la région ».
Le « front mondial » contre Daesh doit « apporter tout son soutien à ceux qui se battent contre les troupes de l’Etat islamique, c’est-à-dire notamment les Kurdes, combattants valeureux que nous soutenons, et les groupes de l’opposition syrienne modérée », a défendu Manuel Valls devant l’Assemblée nationale, dans son discours défendant la prolongation des frappes françaises contre Daesh en Syrie.
« Soutenir cette opposition, lui procurer les équipements dont elle a besoin, lui permettre d’entretenir ses forces combattantes, unifier les milices locales, c’est faciliter la bataille au sol », a plaidé le Premier ministre. Manuel Valls a en revanche promis de continuer à se battre « contre toutes les organisations terroristes », appelant la droite à « être claire et sans ambiguïté » vis-à-vis d’Al Qaïda ou du Hezbollah libanais, tous deux ennemis de Daesh.
La coalition doit appuyer les opérations terrestres
L’ancien Premier ministre François Fillon (Les Républicains) a prôné mercredi une « coalition mondiale » qui soutiendrait « les seules forces au sol qui combattent réellement l’Etat islamique », citant Kurdes mais aussi le Hezbollah et l’armée régulière syrienne. « Notre action aérienne doit appuyer les opérations terrestres », a souligné Manuel Valls devant l’Assemblée. « Et celles-ci ne peuvent être conduites que par les forces insurgées locales, y compris kurdes, renforcées le cas échéant par des armées sunnites de la région », a-t-il ajouté.
« Il serait totalement déraisonnable et improductif d’engager nous-mêmes des troupes au sol. Avec qui? Dans quelles conditions? Avec quels pays occidentaux? Tirons les leçons de ce qui s’est passé dans cette région et appuyons en revanche les troupes kurdes et sunnites qui s’engagent sur le terrain », a plaidé Manuel Valls.
Les parlementaires devraient voter mercredi à une écrasante majorité la prolongation des frappes aériennes en Syrie, décidées début septembre par François Hollande et intensifiées depuis les attentats de Paris, même si la droite cherchera à critiquer la diplomatie présidentielle.
Il va avoir de gros problèmes, ou alors, c’est peut être que tous les hizbollah se sont fait bouffer par des cochons, en même temps, c’est le chef du gouvernement !
Tiens une lueur de lucidité au gouvernement…..
On sait la sympathie que Fillon manifeste regulierement envers tous les adversaires d’Israel.
la question que devrait se poser ces guignols, FH, Toubira, Cazeneuve, Valls, Fabuis, etc….c’est que sont-ils aller se fourrer dans ce bourbier :sunnite VS chiites, cela ne regarde qu’eux, hier incapable d’aider militairement les kurdes, ils sont aujourd’hui leurs plus fidèles soutiens, seulement Erdogan veille au grain, au mieux la France aura en plus, des problèmes avec les turques…. quel stupidité. Dur, dur la politique, après l’Afrique qui avait encensé le petit gros, qui sombrait dans les abimes du néant et dont la réélection était plus que compromise, il croit désormais que son rôle de ‘Chef de guerre’ va le hisser au panthéon des sauveurs de la planète, seulement quand on regarde de près, il est bien seul…Les européens se foutent complétement de ce qui peux arriver en Syrie et au final ils n’ont pas tord , ce problème est un problème purement arabe et régional et ne concernent qu’eux….. Il faut croire que la Libye ne leur à rien appris, virer un dictateur, pour créer le chaos est totalement stupide et improductif, parfois il faut se satisfaire du statut quo…..!
S’ils avaient tous écouté Israël ils auraient gagné 30 ans .
Maintenant ils pleurnichent tous parce qu’ils ne peuvent même plus prendre un verre dans un bistro .