–
« Ils cherchent vraiment à frapper la France et l’Europe ». Le 11 août, un djihadiste français, Reda Hame, est interpellé à son retour de Syrie. Il reconnaît en garde à vue s’être entraîné pendant six jours dans un camp de Rakka avant d’être missionné pour rentrer en Europe.
Abdelhamid Abaaoud apparaît de façon explicite. Il est désigné comme le commanditaire qui aurait demandé à Reda Hame de passer par Prague, pour éviter d’être repéré, avant de frapper la France.
Il aurait remis au jeune homme une clé USB contenant des logiciels de cryptage et 2 000 euros en lui demandant de viser une cible « facile », telle une « salle de concert », pour « faire un maximum de victimes ».
Interrogé durant sa garde à vue sur l’existence d’autres projets d’attaques, Reda Hame avait prévenu les enquêteurs : « Tout ce que je peux vous dire, c’est que cela va arriver très bientôt. Là-bas, c’était une vraie usine, et ils cherchent vraiment à frapper la France et l’Europe. »
« Tout ce que je peux vous dire, c’est que cela va arriver très bientôt. Là-bas, c’était une vraie usine, et ils cherchent vraiment à frapper la France et l’Europe. »
Dix jours plus tard, un homme est maîtrisé dans un train Thalys alors qu’il s’apprête à faire usage d’une kalachnikov et d’un pistolet automatique Luger. Né à Tétouan, dans le nord du Maroc, le suspect, Ayoub El-Khazzani, avait séjourné quelque temps en Belgique avant de passer à l’acte.
Comme dans le dossier de l’église de Villejuif, le nom d’Abdelhamid Abaaoud revient avec insistance sans que son degré d’implication puisse être établi avec certitude. L’assaillant du Thalys aurait été en lien avec une mouvance djihadiste belge proche d’Abdelhamid Abaaoud.
L’analyse téléphonique a par ailleurs permis d’établir qu’Abdelhamid Abaaoud avait été en contact avec Mehdi Nemmouche en janvier 2014, quatre mois avant le quadruple assassinat du Musée juif de Belgique, à Bruxelles. Selon le journaliste spécialisé dans les mouvements djihadistes David Thomson, Abdelhamid Abaaoud a d’ailleurs fait partie du groupe de combattants auquel appartenait Mehdi Nemmouche.
Des allers-retours entre la Syrie et la Belgique
Le parcours d’Abdelhamid Abaaoud est une preuve édifiante des ratés des services de renseignement belges. Parti en Syrie au début de 2013, il serait rentré en Belgique à la fin de cette même année en passant par la Grèce pour repartir ensuite sans être inquiété par les autorités belges, explique une source proche du dossier. En mars 2014, il apparaît dans une vidéo de propagande de l’Etat islamique à bord d’un véhicule traînant des cadavres au sol.
En février 2015, Abdelhamid Abaaoud s’était vanté dans le magazine de l’Etat islamique Dabiq de ses multiples allers-retours entre la Syrie et la Belgique. Selon David Thomson, il affirme avoir séjourné en Belgique jusqu’à l’attentat déjoué de Verviers, en janvier 2015, qui l’aurait incité à regagner la Syrie… sans être intercepté.
Après Charlie l’Etat ignore cette alerte et c’est le carnage
« viser une cible facile, telle une salle de concert , pour faire un maximum de victimes »
La responsabilité du gouvernement français est évidente. Cazeneuve, Valls, Hollande auraient dû prendre au sérieux ces menaces.
Après Charlie et l’Hyper Casher, après les attentats avortés de Villejuif, celui du Thalys, la menace était évidente d’autant que l’Etat islamique n’a pas pour habitude de mentir quand il annonce il commettra des attentats.
Pour le moins, l’Assemblée Nationale devrait créer une commission d’enquête parlementaire sur les responsabilités dans ce laxisme.
© Pierre Legrand pour Europe Israël News
Attentats: Les renseignement savaient, le carnage du Bataclan était annoncé depuis août par le djihadiste Reda Hame « viser une cible facile, telle une salle de concert, pour faire un maximum de victimes »
Les régionales vont être une hécatombe pour les candidats socialistes : marre de ces lavettes, aveugles, démagogues, lèche-babouches, anti-français, antisémites, collabos avec l’Islam comme ils l’étaient en 1940 avec le régime de Pétain, ils n’ont pas changé, chassons les !!!